Un domaine viticole bordelais hors du commun qui allie à merveille tradition, modernité et audace.
Au coeur même de la ville, à Pessac, sur 10 hectares, se trouve le château Les Carmes Haut-Brion. Propriétaires depuis 2010, Patrice Pichet et son épouse Diane ont ouvert une nouvelle page de la vie du domaine. 2015 a vu la création de nouvelles installations, ambitieuses et singulières, et notamment le nouveau chai conçu par l'architecte Luc Arsène-Henry, incontournable en la matière, et designé par Philippe Starck, qu'on ne présente plus. Le tout pour une passion et un objectif commun, produire de grands vins, fins et élégants, avec des méthodes uniques en leur genre. Des vins dont les notes Parker ne cessent de progresser.
Dans ce beau livre élégamment illustré par les photos de Philippe Labeguerie, après une première partie consacrée à l'histoire du domaine, port d'attache situé à Pessac depuis le XVe siècle, Jean-Luc Barde nous invite par sa plume sensible à découvrir ce navire amiral qu'est le nouveau chai, ainsi que les hommes et les femmes qui oeuvrent quotidiennement pour l'excellence de leurs productions. C'est aussi l'occasion de partager les premières vendanges de l'automne 2015 qui, selon toutes les prévisions, devraient donner naissance à de grands crus. Belle entrée en matière pour ce château vieux d'un demi-millénaire qui s'ancre résolument dans le XXe siècle.
Vous aussi : devenez un chef en cuisine coréenne !
Reconnue pour sa variété et sa qualité, la cuisine coréenne fait désormais un carton hors de son pays d'origine, et particulièrement en hexagone. Kimchi, bulgogi, gimbap, bibimbap... vous raffolez de ces spécialités exotiques, mais elles vous semblent impossibles à réaliser ? Alors Cook Korean est fait pour vous ! Aussi agréable à feuilleter que facile à utiliser, cet hybride unique entre livre de recettes et roman graphique est une introduction idéale pour se mettre à la cuisine coréenne. Finies les fiches de cuisine de mamie aux listes insipides et aux photos plus ou moins appétissantes : régalez-vous avec les recettes dessinées de Robin Ha !
Entre anecdotes en BD et pas-à-pas illustrés, l'autrice nous décrit de façon détaillée les étapes et ingrédients à respecter pour pas moins de 60 recettes. Simple, ludique, savoureux et précis, Cook Korean se révèle idéal aussi bien pour les débutants que pour les cuisiniers plus aguerris qui souhaitent élargir leurs horizons culinaires !
Trois passions animent Jean Sulpice : la montagne, la gastronomie et le sport. Il les traduit dans une cuisine audacieuse, toute de fraîcheur et d'équilibre. C'est au bord du lac d'Annecy, dans le cadre enchanteur de l'Auberge du Père Bise, que ce chef doublement étoilé au Guide Michelin et Cuisinier de l'année 2018 au Gault&Millau donne libre cours à son goût de la nature et à sa maîtrise créative.
On fait beaucoup plus que manger chez Jean Sulpice à l'Auberge du Père Bise à Talloires (Haute-Savoie). On s'immerge dans son univers peuplé d'eaux vives, de montagnes, de forêts, de crêtes et de combes où les paysages apparaissent comme au premier matin du monde.
Car ce chef est le passeur hors normes de tout ce que la nature nous offre : plantes et fleurs sauvages, champignons, poissons, fruits et légumes sont les hôtes privilégiés de ses fourneaux. Il les traite avec le respect et le talent de celui qui sait depuis l'enfance tout ce que l'homme doit à sa terre. Sans jamais se fourvoyer car Jean Sulpice aime trop la nature pour la travestir. Il s'emploie chaque jour à la sublimer dans l'assiette en parcourant dès l'aube les verts alpages en été et la blancheur immaculée de la montagne en hiver. Il sait aussi l'essentialité de ses producteurs, maraîchers, éleveurs, fromagers, cueilleurs, pêcheurs à qui il rend un vibrant hommage gustatif à travers ses recettes. Ainsi sa créativité est ancrée dans le vivant, parmi les hommes et les paysages que ce livre vous propose de rencontrer et de parcourir.
Le premier livre personnel du chef toulousain aux 2 étoiles Michelin, personnalité choyée par quelque trois millions de téléspectateurs de l'émission Top Chef sur M6.
Un projet ambitieux et sensible, élaboré à l'initiative de la géographe Géraldine Pellé et en connivence avec la photographe Anne-Emmanuelle Thion.
Au-dessus de Fontjoncouse, village niché dans une vallée des Corbières, entre Carcassonne, Narbonne et Perpignan, brillent trois étoiles...
En ce lieu à l'écart de la fureur du monde, il fallait que la cuisine de Gilles Goujon et son Auberge du Vieux Puits soient sacrément remarquables pour que le Guide Michelin leur accorde la distinction suprême.
Meilleur ouvrier de France, intransigeant sur la maîtrise des techniques et le respect des produits, coeur tendre et esprit bouillonnant, Gilles Goujon a inventé là une cuisine unique, subtile et généreuse, à son image.
Il la met en scène dans un décor créé avec son épouse Marie-Christine, dont le raffinement et la convivialité n'hésitent pas à convoquer l'humour.
La table et le pays valent mieux que le détour : ils méritent le séjour. Les plats sont des paysages, et les paysages alentour sont la promesse de produits savoureux : légumes, fruits, gibiers, fromages, vins des Corbières, poissons et crustacés pêchés à Sète...
« oeuf de poule «pourri» de truffes sur une purée de champignons et truffe », « Rouget barbet, pomme bonne bouche fourrée d'une brandade en «bullinada» », « Vrai faux citron de Menton délicatement cassant, sorbet citrus bergamote et kumquat du Mas Bachès, crème thym citron, meringue croustillante »... Autant de jalons pour prendre la route en suivant les étoiles, direction Fontjoncouse, l'Aude et l'Occitanie.
Cuisine haute couture !
Le grand livre de Mathieu Pacaud marque un nouveau tournant dans la carrière du chef et met à l'honneur un savoir-faire nourri d'expériences multiples depuis plus de vingt ans.Après avoir fait son apprentissage dans le mythique restaurant familial L'Ambroisie, Mathieu Pacaud, né en 1981, occupe tous les postes en cuisine puis devient chef aux côtés de son père Bernard Pacaud en 2009.Imprégné par la quête de l'excellence et la passion de la haute gastronomie française, Mathieu Pacaud est un artiste bouillonnant qui a besoin de créer. Il prend son envol en 2015 et conçoit les deux restaurants Hexagone et Histoires à Paris. Il est aussitôt récompensé par une étoile au guide Michelin pour le premier et deux étoiles pour le second. Toujours en ébullition, fin 2016, il reprend le célèbre Divellec. Il va redonner du sang neuf à la cuisine de la mer et son audace sera récompensée par une étoile au guide rouge six mois après l'ouverture du restaurant.Parallèlement à ses aventures parisiennes, le chef renoue avec ses racines corses et installe une table d'exception pour les mois d'été au coeur du domaine de Murtoli à Sartène, où, là encore, une étoile lui est décernée.En 2018, le groupe Mathieu Pacaud devient propriétaire d'une véritable institution : le restaurant Apicius. Au moment où le chef choisit de se concentrer sur cette prestigieuse maison, Collection Mathieu Pacaud apparaît comme le point d'orgue d'une chevauchée fantastique. Ce beau livre de 816 pages est la substance extraite de deux années de cogitations du chef et de ses équipes. Une synthèse de talents qui s'exprime à travers 350 recettes présentées sous forme d'abécédaire par lequel Mathieu Pacaud nous fait profiter de sa vision contemporaine de la gastronomie.
Pour tout savoir des bons produits, terroirs et savoir-faire rhônalpins. Le nouveau rendez-vous gourmand de Rhône-Alpes S'il est une région qui sait cultiver l'art du « bien manger », c'est sans conteste Rhône-Alpes qui s'inscrit dans une longue tradition gastronomique qu'elle ne cesse de réinventer. Premier pays fruitier et apicole de France, elle compte aussi le plus grand nombre d'exploitations biologiques. Terre d'élection des Troisgros, de Paul Bocuse, de Georges Blanc, d'Anne-Sophie Pic et d'Emmanuel Renaut, elle est la deuxième région étoilée, puisqu'ils sont plus de soixante-dix chefs à arborer le fameux signe Michelin.
Saveur Rhône-Alpes a pour ambition de dresser un panorama de la filière agroalimentaire et de la gastronomie rhônalpines, en mettant à l'honneur tous les bons produits de cet immense territoire aux climats et aux reliefs très contrastés, des fromages de Savoie à la noix de Grenoble, des volailles de Bresse à la châtaigne de l'Ardèche, des vins du Rhône à la lavande de la Drôme. Une façon aussi de saluer tous ces champions du goût, agriculteurs, éleveurs, viticulteurs, charcutiers, bouchers, fromagers, chocolatiers et autres artisans, ainsi qu'aux chefs qui subliment leurs produits.
L'exposition « Pompéi » à découvrir cet été au Grand Palais, de même que celle du Musée de l'Homme « Dernier repas à Pompéi », programmée elle aussi jusqu'à fin septembre 2020, promettent une immersion dans la Rome antique. C'est cette même plongée dans la vie quotidienne des Romains que propose ce livre érudit, la gourmandise en prime.Retrouver les saveurs de la cuisine romaine, en dépassant l'image mythique et un peu défraîchie des langues de flamants roses farcies, telle est l'intention de Nicole Blanc et Anne Nercessian, docteurs en archéologie et passionnées de cuisine.Elles font appel à toutes les sources disponibles, sans s'arrêter aux analyses d'ossements et de pollens, a priori peu alléchantes. Elles s'emparent des écrits qui détaillent les spécialités régionales, décrivent les plats préférés de César ou Auguste, évoquent tel banquet mémorable. Elles explorent notamment le De re coquinaria, seul traité culinaire antique conservé, attribué au fameux Apicius, ce gourmet amateur de foie gras, contemporain de Tibère.Elles ont ainsi testé et adapté plusieurs dizaines de recettes qu'elles expliquent avec leurs proportions et temps de cuisson...Les images de la vie quotidienne romaine, parvenues jusqu'à nous par la vaisselle d'argent ou de terre, les fresques représentant des victuailles, les enseignes de boutiques... s'allient à l'archéologie, aux textes d'agronomie et à la poésie, pour illustrer de façon étonnamment vivante le recueil d'Apicius.On découvre la modernité des goûts et des modes de consommation. Les produits voyagent dans cet empire méditerranéen, proche de notre univers mondialisé. On fait venir des poissons salés du Maroc, on compare les huiles de Bétique et de Liburnie, les jambons de Cisalpine et ceux des Ménapiens, on préfère les grosses asperges de Ravenne, on connaît de nombreuses variétés de pommes et de poires, on recherche le fromage frais tout juste sorti de sa faisselle...L'antiquité gourmande émerge, avec ses plaisirs bucoliques, ses dégoûts, ses snobismes, ses régimes, ses modes exotiques et ses manières de table. La réédition de cet ouvrage, paru en 1992 et devenu une référence, est enrichie d'une introduction qui profite des dernières recherches des auteurs et des nouveaux apports de l'archéologie.
Au 5, rue de la Paix à Paris, le plus élégant des palaces contemporains abrite le restaurant étoilé de Jean-François Rouquette.
À sa table : raffinement et invitation au voyage gustatif.
En traversant le hall du Park Hyatt Paris-Vendôme, il n'est pas rare d'apercevoir entre les colonnades une haute silhouette vêtue de blanc qui observe le ballet des clients. C'est le chef. Souriant, jamais avare d'un mot aimable, il s'imprègne de l'atmosphère du moment.
La nature, les saisons, ses rencontres inspirent son univers culinaire. Sa culture du répertoire français classique lui permet des audaces toujours maîtrisées et une créativité en perpétuelle ébullition. Sa curiosité et son appétit des voyages font la différence. Ses créations ne sont pourtant jamais exotiques. Elles se distinguent par des saveurs délicates, un équilibre subtil, parfois intrigant, qui émeut les papilles. On s'interroge... Le chef n'est jamais loin, il aime venir expliquer ses constructions.
À midi, le Sens offre une cuisine de bistrot chic élaborée autour des goûts et des images de l'enfance.
Le soir, dans l'intimité du restaurant le Pur', le chef propose un rendez-vous gastronomique où s'expriment sa virtuosité et la richesse de son parcours de vie. Un spectacle feutré se joue entre la cuisine ouverte et la salle en rotonde, rythmé par la partition composée pour chaque assiette. Tout est harmonie Chez Jean-François Rouquette.
Être deux est la grande chance de leur vie. Ce sont les frères Pourcel eux-mêmes qui le disent. Être deux leur permet de voir les choses de près et de loin à la fois. Ils peuvent ainsi chanter Montpellier et le Languedoc-Roussillon loin de leurs bases, en même temps que vivre sur place.Leur ciment est leur famille, leur équipe est leur soutien, leur région est leur engagement et leur caution, la Méditerranée est leur respiration.Leur Jardin est celui de l'harmonie des cinq sens, c'est là leur richesse, la réussite de leur cuisine.Avec ces pages et les recettes qu'elles mettent en exergue, Jacques et Laurent Pourcel célèbrent vingt-cinq ans de passion. Des racines, une tradition, une symbiose, un savoir-faire, des voyages, du temps, de l'émotion. Pas de frontières, de l'innovation, et surtout, toujours, de l'envie, celle qui anime les chefs au jour le jour. Les voilà qui permettent aux lecteurs gourmets de découvrir au plus près le travail en cuisine et la complicité qui ont fait du Jardin des Sens un lieu d'excellence, joyeux et savoureux.
Prix spécial du jury Antonin Carême, prix Bohrer du meilleur livre de recettes de cuisine, Grand prix de la gastronomie française (Gourmand awards), Eric Briffard - Le Cinq a séduit les gastronomes comme les amateurs de belle ouvrage.
Un livre remarqué, reflet de la cuisine d'un chef remarquable, mise en valeur par un cadre hors normes : l'hôtel George V.
Le premier tirage de ce livre à la présentation, au format et au prix exceptionnels a bientôt été épuisé.
Voici une nouvelle édition, plus abordable mais non moins spectaculaire, de la collection des recettes d'Eric Briffard !
Toutes sont au rendez-vous, en 352 pages toujours, avec les notes de dégustation de Chihiro Masui et les photos fameuses de Richard Haughton, dans des atours dignes de l'excellence et du raffinement à la française que le monde entier vient déguster à la table du Cinq.
Dans son restaurant de La Place de Mougins, le jeune chef perpétue, en les modernisant, les traditions d'une cuisine provençale exigeante, apprises auprès de ses maîtres étoilés : son parrain, Paul Bajade, le chef des Chênes verts à Tourtour, Francis Chauveau de La Belle Otéro à Cannes, et Roger Vergé, figure emblématique de Mougins en son Moulin. Après avoir fait ses preuves en obtenant deux étoiles au Cheval Blanc, à Courchevel, dont Yannick Alleno lui avait confié les cuisines, Denis Fétisson est revenu sur la Côte d'Azur pour exprimer son credo : oui au terroir, oui au produit, et oui à l'esthétique au service du goût.
Sa cuisine sensible, spontanée, généreuse et ensoleillée a trouvé toute son ampleur avec le concept de « Produit à l'honneur ». Il offre à ses convives comme aux lecteurs de ce livre de grandes trouvailles et des petits secrets autour de douze produits essentiels.
Meilleur ouvrier de France 1996, récompensé d'un macaron au guide Michelin depuis 2000, Christian Têtedoie s'est établi en 2010 à l'Antiquaille, " haut lieu " de l'histoire lyonnaise, dans une architecture résolument moderne.
En surplomb de la ville, embrassant un panorama qui court des monts du Lyonnais jusqu'à la vallée du Rhône, et dévoile les Alpes dans le lointain, le restaurant gastronomique propose une cuisine inspirée par le rythme des saisons, la nature et la beauté des produits qu'elle prodigue.
Ses impressionnantes baies vitrées mettent Lyon au pied des convives et ses menus revendiquent l'attache à la grande tradition lyonnaise, tout en affichant l'interprétation contemporaine qui donne à la cuisine de Christian Têtedoie sa couleur propre.
Un plat signe cette identité : le " homard, tête de veau ", revisité de saison en saison et d'année en année.
On le retrouvera parmi la soixantaine de recettes que présente ce nouveau livre. Il illustre l'évolution d'un chef dont la vocation remonte à la petite enfance et dont le credo s'exprime notamment à la présidence des Maîtres Cuisiniers de France, association vouée à la promotion de l'art culinaire français et à la transmission d'un savoir-faire unique.
Un abécédaire inattendu de l'un des maîtres de la cuisine contemporaine.
Jean Bardet raconte son terroir au fil d'une promenade gourmande et littéraire, fortement marquée par la personnalité rabelaisienne de l'auteur. La région Centre « est l'épicentre du bon goût ». À travers ses récits, il retrouve la mémoire (culinaire) du fleuve navigable, de Nantes à Châteauroux. De page en page, surgissent produits, recettes et mémoires de saveurs recomposant par petites touches impressionnistes le portrait d'une région (et d'un homme..). Le livre se déroule à travers un abécédaire et des encarts viennent rythmer la lecture (approche culturelle, personnelle, recette, tour de main). Des « notules » constituent un troisième niveau de lecture (aphorismes de Jean Bardet, bonnes adresses, citation d'auteurs et de personnages célèbres de Touraine.).
LES POINTS FORTS - Premier livre de l'un des mythes de la cuisine contemporaine, à l'instar de Paul Bocuse, Michel Troisgros ou Anne-Sophie Pic. - Un livre à la forme novatrice qui laisse libre cours à la philosophie de l'auteur, puisqu'on découvre un univers à travers un abécédaire. - Livre appelé à devenir une référence incontournable de la cuisine avec des recettes accessibles à tous.
La Pimp cuisine est une aventure philosophique, un regard sur le rapport que l'homme entretient avec ses sens et la nourriture. La Pimp cuisine est root & soul. Ses recettes correspondent à toutes les humeurs du jour et de la nuit : love, rock, rehab, ups and downs, freak ou sexe. La photographe Chloé des Lysses joue tour à tour la carte de la fraîcheur ou de l'érotisme.
De tout temps, les peintres se sont intéressés à la chair; la représentation d'aliments et de boissons, dite nature morte, renvoyant toujours à cette fascination de l'Art qui se prolonge dans l'Art de vivre. Ou de mourir... De la raie de Chardin, au boeuf écorché de Soutine, du Caravage à Van Gogh, de Bacon le bien nommé à Man Ray, ce genre se rallie souvent à une démarche intellectuelle qui dépasse les simples us de la table. Ainsi les 32 boîtes Campbel d'Andy Warhol restent-elles comme le symbole de la société de consommation américaine des sixties tandis que les oeuvres de Dali nous plongent dans le monde déjà en putréfaction de la société de consommation. Ce livre s'inscrit dans une vision symboliste et surréaliste des rapports entre l'humain et la chair. Vision douce acide, dans ces clichés, les personnages paraissent fragiles face au règne végétal et animal, la nourriture, qui prenddes proportions inquiétantes, des airs mutants. Ophélie se noie sous le regard de rougets géants, le vers est autour du fruit, le boeuf devient Alien...
Aussi évocateur que soit le concept du livre, avec la présence de poupées sur les images, il n'aurait pas été totalement abouti sans la présence de chair bien réelle. Toute une série d'images a donc été réalisée avec en lieu et place des poupées, des jeunes femmes. C'est ce que nous avons appelé le Black Book. Pour que l'accès à cette partie soit réservé à une cible avertie, 20 pages sont isolées à la fin de l'ouvrage et scellées dans un coffret.
La cuisine inventive et le parcours brillant de Bruno Oger, chef de la Villa des Lys, à Cannes, deux étoiles au Michelin, le restaurant gastronomique du prestigieux hôtel Majestic. Un livre élégant qui vous invite à découvrir en toute simplicité des recettes saluées par les stars du cinéma international. La Villa des Lys, restaurant du célèbre hôtel Majestic, à Cannes, accueille lors de chaque festival les stars du cinéma international et ravit toute l'année les amateurs de belles tables. Auréolé de deux étoiles Michelin en 2005, désigné meilleur cuisinier de l'année 2000 par Gault-Millau, nommé Chevalier des Arts et Lettres, Bruno Oger, son chef, brille lui aussi, au firmament de la grande cuisine créative. Bruno Oger considère Georges Blanc comme son père spirituel : il l'a secondé à Vonnas et c'est lui qui l'a mandaté chef du restaurant de l'hôtel Oriental, à Bangkok, le plus beau palace du monde. Lorsqu'il choisit la carrière de soliste, il a la chance de se voir confier les destinées culinaires du Majestic Barrière. Il fera de La Villa des Lys l'un des premiers restaurants de la Côte d'Azur et une référence internationale. Il a sélectionné pour ce livre une cinquantaine de recettes. Certaines sont vraiment faciles, d'autres sont moins aisées à réaliser, certaines interprètent des plats traditionnels, d'autres sont des créations absolues. Mais toutes sont à l'image de sa cuisine : inventive, précise, sans chichi, nette et goûteuse. Et puisqu'on la découvre dans la belle salle décorée à la feuille d'or de La Villa des Lys, ce livre évoque aussi la fabuleuse histoire du Majestic et de sa clientèle si extraordinaire.
L'Oustau de Baumanière est un phare de l'art de vivre à la française, une certaine idée du luxe alliant modernité et tradition.
Raymond Thuilier faisait oeuvre de visionnaire lorsque, en 1945, il s'installait aux Baux-de-Provence, inventant la table gastronomique de campagne et le château hôtel. En 1954, le guide Michelin décernait un troisième macaron à son restaurant des Alpilles où accouraient déjà les célébrités : hommes d'État et souveraines, peintres et cinéastes, magnats des affaires, écrivains et comédiens.
En 1969, après des études universitaires qui ne le destinaient pas à la cuisine, Jean-André Charial reprend le flambeau allumé par son grand-père dans le Val d'Enfer. Il fourbit ses armes auprès des Troisgros, Bocuse, Haerberlin, Girardet et Chapel, avant de mener sa propre recherche aux Baux, travaillant les produits provençaux avec respect, subtile simplicité et sens de l'innovation. Les légumes et la vigne sont des passions qu'il cultive en pionnier : la réputation de la cave comme du potager participent à l'esprit du lieu. Avec son épouse Geneviève, il parfait l'identité de Baumanière : l'intensité des saveurs, l'élégance du décor, le jeu des lumières et des senteurs sont leur signature.
Leur souci d'entretenir la créativité du restaurant se manifeste en 2005 par l'arrivée du chef Sylvestre Wahid, accompagné en pâtisserie par son frère Jonathan Wahid. Jean-André Charial leur confie le soin de renouveler la cuisine de sa célèbre maison en conservant les classiques de sa carte. Ce livre est l'expression d'une transmission réussie. On y découvre les recettes de Sylvestre Wahid, qui perpétuent la renommée de l'Oustau de Baumanière, lieu mythique de la gastronomie française.
Au fond de la vallée des Belleville, dans son restaurant de Val Thorens, plus haute station de ski d'Europe, Jean Sulpice propose, hiver comme été, une cuisine contemporaine et authentique. Ses créations, fortement ancrées dans le patrimoine culinaire de sa Savoie natale, sont autant inspirées par son amour des grands espaces que par ses voyages et ses rencontres. C'est au milieu des montagnes que ce jeune chef, parmi les plus doués de sa génération, se sent le plus inspiré et le plus libre pour inventer des plats aux saveurs limpides, autour d'accords de goûts surprenants et originaux.
Son nouveau livre illustre cet univers fascinant et son influence sur la cuisine de Jean Sulpice à L'Oxalys. Les contraintes du climat et de l'isolement, le choix exigeant de produits de proximité, les subtiles variations autour des herbes sauvages définissent une cuisine de coeur et de terroir, directe et sincère, pleine de fraîcheur et d'énergie, déclinée ici en soixante recettes inédites. Une cuisine d'altitude, d'un hiver à l'autre.
Mais pourquoi donc le pays le plus alpin de l'arc européen produit-il tant de chocolats si réputés et depuis si longtemps ? Que l'on sache, la Suisse ne produit pas de cacao ! Et pourtant. Il y a là une vraie tradition de la transformation des fèves en or noir ! C'est que les Alpes ont toujours été terres de brassages culturels et terres de passages. Au bout de la route de la soie, le passage était obligé par les montagnes pour qui voulait rejoindre l'Europe occidentale, les bagages chargés d'épices et de gourmandises. Après avoir clamé, avec le poète québécois, « Mon pays, c'est l'hiver », la revue L'Alpe évoque, dans ce numéro de frimas, l'énergie brute contenue dans tous ces petits produits sucrés qui ont fait le bonheur des gens de l'alpe aux temps anciens d'une agriculture vivrière et néanmoins chiche. Et qui font d'ailleurs tout autant le bonheur des skieurs et des randonneurs aujourd'hui. De la vénérable oreillette, ce beignet des jours de liesse, probablement imaginée au détour de l'une de ces longues veillées alpines passées au coin du feu, jusqu'à la barre énergétique méthodiquement conçue pour les alpinistes en mal de faces nord, en passant par les leckerlis, ces délicieux petits pains d'épices, et toutes les savoureuses pâtisseries alpines, un panorama des douceurs des hauteurs et de ceux qui les ont inventées et les mitonnent aujourd'hui encore, avec amour.
Au-dessus et autour des villages d'Aloxe-Corton, Ladoix-Serrigny et Pernand-Vergelesses, la montagne de Corton émerge. Les vignes accrochées à ses flancs ou étendues à ses pieds jouissent d'une grande variété de sols et d'expositions au soleil, avec des orientations qui vont du sud-est au sud-ouest. De cette richesse des terroirs et des lumières naissent des vins d'exception parmi les plus Grands Crus, et fait unique en Bourgogne en rouges et en blancs sur un même vignoble.Ces créations sont l'oeuvre de vignerons passionnés qui, de génération en génération, depuis plus d'un millénaire, prénnisent et enrichissent leurs connaissances et leur savoir-faire pour sans cesse tendre vers l'excellence.Le travail photographique de Jon Wyand révèle une approche patiente conduite auprès des vignerons et des habitants de la Montagne de Corton. Durant une année, il a guetté, saisi et choisi de nous restituer les instants clefs du vignoble. Il nous délivre le message des délicates attentions des hommes et des femmes de Corton à l'égard de la vigne dont il a suivi l'évolution au cours des quatre saisons.
Au coeur de la station de ski de Courchevel 1850 entre gastronomie et volupté, un chalet en bois tout blanc, le Chabichou, restaurant deux étoiles Michelin du chef Michel Rochedy, invite à découvrir une cuisine à la fois sensuelle et familière avec ses mélanges de saveurs traditionnelles et exotiques.
Le Chabichou, à Courchevel, c'est tout à la fois un restaurant hors du commun et un lieu de mémoire. Ce chalet blanc planté au pied des pistes raconte la plus célèbre station de ski du monde. Grâce aux souvenirs de Michel Rochedy, deux macarons au Michelin, voici une histoire de grande cuisine, de dolce vita et de montagne éternelle. Car ce chef solide comme un roc a beau avoir la tête dans les étoiles ( il vit à 1850 mètres.), il reste attaché à ses origines terriennes. Fils de paysans de Haute-Ardèche, installé depuis quarante ans en Savoie, il continue de puiser son inspiration dans ses souvenirs d'enfance. Un parfum de pluie sur la mousse, un retour de pêche à la truite, l'émerveillement devant l'étalage d'un marché affleurent soudain pour transfigurer au « piano » les produits les plus raffinés. ou les plus simples.
C'est cette part d'intimité partagée qui rend la cuisine de Michel Rochedy à la fois sensuelle et familière.
Le Bistrot de Lyon, rue Mercière, est une adresse incontournable tant pour les Lyonnais que pour les visiteurs de la capitale de la gastronomie.
En 1974, le tout jeune Jean-Paul Lacombe, déjà aux fourneaux du réputé Léon de Lyon, inventait le concept de « bistrot de chef » en ouvrant ce deuxième établissement à quelques encablures de sa table étoilée.
Par la même occasion, il redonnait sa dignité à un quartier malfamé où le Bistrot de Lyon fera des petits, au point que la rue Mercière est aujourd'hui la « rue des restaurants ».
Mais avec son décor Art nouveau exceptionnel, le Bistrot de Lyon reste inégalé.
Il appartient au patrimoine de la ville comme à celui de la cuisine lyonnaise, et incarne l'idée même de bistrot, alors qu'il n'a que quarante ans. Quarante années d'effervescence et de créativité, en salle comme dans l'assiette, que résument quarante recettes et bien plus encore d'anecdotes et de photos réunies dans cet ouvrage.
Par une chaude nuit d'août comme les berges du Rhône en connaissent, un couple de jeunes vignerons célèbre son mariage.
Pendant qu'ils dansent du côté de Signargues, leur plus belle parcelle est vendangée clandestinement.
Ce vol de grenache n'est pas du goût d'Hippolyte Lapaque, qui compte coincer fissa les malfrats. S'il savait ce qui l'attend !
Pris dans un drôle de micmac entre Avignon, Saint-Pantaléon-les-Vignes et Rochefort-du-Gard, Lapaque risque bien d'y laisser sa peau.
Qui est Hippolyte Lapaque ?
Un nez et un palais incollables. Ancien taulard, il est devenu journaliste expert en vin, un tantinet acariâtre, amoureux impénitent, imprudent, imbuvable, improbable, inconsolable, un peu tout ça.