La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires. Dans les réunions professionnelles comme dans les dîners de famille. Dans les entretiens d'embauche comme dans les rendez-vous galants. Que cela nous plaise ou non, convaincre est un pouvoir. À nous d'apprendre à le maîtriser. Et de savoir nous en défendre.
Car la rhétorique n'est ni innée, ni inexplicable. Elle repose sur une technique, obéit à des règles, mobilise des procédés, des stratagèmes, des outils. Ce traité nous en révèle tous les secrets. Il nous montre comment produire et décrypter les discours, mener les débats et les discussions, déjouer les manipulations.
L'art de convaincre est un pouvoir trop grand pour ne pas être partagé !
« Qu'est-ce que Cyril Hanouna ?
Rien. Nada. Keutchi. C'est, au préalable, le point de vue qu'il nous convient d'adopter. Un pion dans un système qu'il serait inutile de, seul, faire tomber, et qui va justifier que nous nous comportions avec précaution à son égard, sans le dévaster. »
Un polar contemporain qu'il faut lire pour ne pas en être la victime.Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, une lame de fond s'abat sur les démocraties : le tissu social se déchire, les opinions sont manipulées, les élections sont déstabilisées. Si les outils numériques ont représenté une innovation majeure dans la production et la diffusion de savoirs, ils ont également leurs côtés obscurs : ils donnent les clés de l'influence sociale à tout acteur, politique ou étatique, qui souhaiterait asseoir ses idées auprès d'un grand nombre de nos concitoyens.Comment se prémunir des intoxications et sauver notre démocratie de l'overdose numérique ?La science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique mais nous aide également à en combattre les ravages. Livrant une analyse stupéfiante des effets de l'action des GAFAM dans notre quotidien, David Chavalarias propose des pistes concrètes, tant individuelles que collectives, pour nous en protéger.
Après quatre ans à l'Express, rubrique Éducation, Anna Benjamin aimerait faire davantage de terrain. Surgit alors une idée un peu folle : réaliser une immersion totale et devenir prof contractuelle. Sans formation, la voilà enseignante d'histoire-géo, d'abord dans un collège favorisé, puis dans un collège classé «REP+», c'est-à-dire en zone difficile.
Elle découvre alors des élèves SDF, le sens du mot «bordéliser», «la charge mentale d'une mère de 120 enfants» ou encore la difficulté d'aborder les caricatures de Charlie Hebdo. Au fil des mois, un glissement s'opère. Anna assiste au combat de boxe d'une élève qui, au début, l'effrayait. Elle noue des relations avec ses collègues, applique leurs conseils et comprend que, sans prévenir, le métier de prof s'est infiltré en elle.
«Pendant longtemps, seule une poignée de puissants, souverains, religieux, marchands, ont eu le monopole de l'information, de sa fabrication à sa circulation. Une information libre, diffusée par des médias accessibles à tous et établie par des professionnels cherchant la vérité est le fruit d'une histoire récente, inattendue, fascinante. Et elle est à présent terriblement menacée.» Jacques Attali nous livre une histoire de la diffusion de l'information, des premières tentatives de communication aux réseaux sociaux contemporains en passant par la révolution de l'imprimerie et la naissance du journalisme. Une somme passionnante et un ouvrage éminemment politique qui interroge avec finesse la différence entre distraction et information, l'emprise des fake news ou encore l'avenir du métier de journaliste.
C'est avec ce court essai que Chomsky fait irruption, en 1967, sur la scène politique américaine comme principal critique de l'impérialisme américain. Fondateur dans la pensée de l'auteur et cardinal pour toute analyse du statut d'intellectuel, cet essai reste d'une dérangeante actualité : celles et ceux qui se mettent au service du pouvoir (États et multinationales) choquent d'autant plus qu'ils jouissent de plusieurs privilèges notoires, ceux d'avoir eu « le loisir, les infrastructures et la formation nécessaires pour rechercher la vérité qui se cache derrière le voile de distorsion et d'altération, d'idéologie et d'intérêt de classe à travers lequel les événements de l'histoire en cours sont présentés ». Parce que ces privilèges donnent aux intellectuels des possibilités inaccessibles au commun, celles-ci leur imposent des responsabilités impérieuses et une mission : éclairer ses lecteurs, et d'abord ses contemporains. L'article fondateur (inédit en français) est complété dans notre édition par les commentaires et actualisations que l'auteur a donnés à l'occasion de son cinquantenaire.
Si tout le monde connaît le nom de Montessori et l'associe à une méthode d'éducation, peu de personnes savent précisément en quoi elle consiste et ce qu'elle apporte à l'enfant au quotidien.Ce livre présente, clairement et simplement, la pédagogie Montessori, son historique, sa théorie et sa mise en pratique. Son approche favorise la confiance en soi et l'autonomie, offrant à l'enfant la possibilité d'avancer à son rythme, en choisissant ses activités. Il s'agit avant tout d'un état d'esprit qui ne considère pas l'enfant comme un adulte en devenir que l'on modèle, mais comme une personne à part entière que l'on accompagne, en l'éduquant à la liberté, au respect et à la solidarité. Les ingrédients propices à la paix à grande échelle.Cette nouvelle édition comporte un nouveau chapitre et des activités faciles à réaliser à l'école ou en famille.
La sélection que nous proposons des pensées de Dostoïevski doit permettre au lecteur français de mieux comprendre quelle était sa vision du monde, sans dissimuler sa complexité ni son caractère profondément dérangeant, d'un point de vue philosophique et d'un point de vue politique.
Une fracture s'est ouverte dans le rapport au savoir de la génération Z.
On l'a déconnectée du désir d'apprendre pour la plonger dans le numérique et l'instantané.
Elle est, dès lors, obligée de jongler entre consommation et apprentissage. L'école et les parents sont pris de court. Or les adolescents d'aujourd'hui ont un besoin crucial de transmission, d'accompagnement... et d'adultes sur qui compter.
Que nous demandent-ils pour réactiver leur appétence et l'espérance qui la fonde ? De quoi ont-ils besoin pour construire le sens de leurs apprentissages ? Et que signifie, pour eux, apprendre ?
À partir de sa pratique auprès des élèves, de leurs parents et des professionnels de l'enseignement et de l'éducation, Brigitte Prot définit, dans ce livre, les attitudes et les outils qui répondent à ces questions.
Avec un regard confiant sur la priorité éducative actuelle : autoriser enfants et adolescents à (re)conquérir leur désir d'apprendre et à grandir.
Une analyse fine et lucide et des propositions concrètes, étayées de nombreux témoignages, pour accompagner les adolescents d'aujourd'hui.
Un livre qui puise dans 3000 ans d'art oratoire et dans les coulisses des grands orateurs pour livrer des secrets d'éloquence.
Les écrits restent, dit-on, et les mots s'envolent. C'est oublier trop vite l'immense pouvoir de la parole quand elle est maîtrisée. Car l'éloquence est une arme, aussi bien qu'un art - un art qui s'apprend, se cultive, se perfectionne... Comment convaincre sans ennuyer ? Comment oser, séduire, monter à la tribune, tout en restant soi-même ? Justesse, simplicité, répartie, posture du corps... l'éloquence a ses secrets de fabrication.
Beaucoup sont réunis ici, avec clarté et gourmandise, à destination des timides et des enroués. N'attendez plus qu'on vous la donne : prenez la parole !
« Pour découvrir ou retrouver le plaisir d'apprendre et d'entreprendre, voici une méthode simple et concrète qui va vous aider à vous lancer dans tout ce que vous n'auriez jamais imaginé faire.
Partant du principe qu'il est plus facile de bien faire ce que l'on aime et que l'on finit par aimer ce que l'on maîtrise, je vous présente ma démarche qui va vous permettre d'aborder tous les domaines, de réaliser toutes les tâches, qu'elles soient choisies ou imposées.
Mais le mental ne fait pas tout. À vous qui souffrez de procrastination, de manque de motivation, de manque d'attention, à vous qui désirez progresser, je propose des procédés pratiques qui optimiseront vos capacités. » M. T.
Depuis les années 2000, les usages de la vidéo partagée sur internet ont pris une place croissante dans les manifestations et les émeutes, mais aussi dans le quotidien politique. Au Liban, au Chili ou en Iran, les vidéos documentant les manifestations, les exactions policières et les affrontements ont été partagées par milliers.
Ces pratiques fascinent et interrogent journalistes, politiques et utilisateurs des réseaux sociaux. Mais, si les articles sur les vidéos de violences policières ou le riot porn sont désormais légion, les sources permettant de les comprendre et de les inscrire dans la longue durée de la contestation audiovisuelle restent rares. C'est ce manque que voudrait combler cet ouvrage, qui introduit à l'histoire du militantisme audiovisuel : des premiers groupes ouvriers français aux expériences états-uniennes de guerilla television, des collectifs argentins combattant l'hégémonie occidentale aux collectifs antiracistes anglais au médiactivisme audiovisuel italien, il passe en revue plusieurs décennies de contestation des régimes de visibilité dominants. En chemin, il montre que la contestation audiovisuelle obéit toujours au même élan fondamental : arracher l'image au pouvoir, se la réapproprier et, ainsi, mobiliser.
Hausse de la tricherie et du plagiat, perte du sens de la socialité, déficit d'attention et d'empathie, retards d'apprentissage: les preuves s'accumulent quant aux effets nocifs des technologies du numérique en classe, surtout sur les plans cognitif et social. Mais pour les promoteurs de l'enseignement à distance et de la «technopédagogie», le mot d'ordre est «adaptez-vous!». Dans une critique sans concession de l'informatisation de l'école, deux professeurs de philosophie nous alertent sur ce qui se profile à l'horizon: la destruction de la culture commune et une dissolution des institutions d'enseignement comme lieux de transmission et de formation. Bienvenue dans la machine expose comment l'offensive numérique en cours s'inscrit dans une vision technocratique et économiciste du monde qui réduit l'école à une machine à former du «capital humain». Un cri d'alarme pour préserver le métier de professeur et son autonomie, plus que jamais mis à mal.
Le Neutre est le fil rouge de l'oeuvre de Roland Barthes, qu'on trouve dès Le Degré zéro de l'écriture et jusqu'à La chambre claire, aussi bien dans les livres, les articles et les entretiens, comme une préoccupation ou une aspiration éthique. Il apparaît pour la première fois au grand jour, explicité comme tel, dans ce cours du Collège de France donné en 1978.
Autrefois publiées sous la forme des notes préparatoires, les treize séances paraissent ici sur la base d'une transcription des enregistrements. On retrouve ainsi l'une des dimensions décisives de la parole de Barthes telle qu'elle se déployait dans son enseignement : la germination du discours, ses dérives, ses boucles, ses excroissances, et le charme incomparable de la phrase.
C'est dire l'importance de ce cours, où le Neutre trouve une formulation ample, détaillée, ouvertement placée sous le signe du fantasme, du projet, ou de la projection.
« On a défini comme relevant du Neutre toute inflexion qui esquive ou déjoue la structure paradigmatique, oppositionnelle, du sens, et vise par conséquent à la suspension des données conflictuelles du discours. [...] On a essayé de faire entendre que le Neutre ne correspondait pas forcément à l'image plate, foncièrement dépréciée qu'en a la Doxa, mais pouvait constituer une valeur forte, active. »
En 1943, la grande pédagogue Maria Montessori donne une série de conférences à New Delhi, en Inde : c'est l'occasion pour cette inlassable militante d'une éducation nouvelle, orientée vers l'éveil et le développement de l'enfant, d'expliciter son point de vue.Dans un monde déchiré, en plein conflit mondial, marqué par un effondrement des valeurs qui n'est parfois pas sans rappeler celui que nous connaissons aujourd'hui, elle propose une méthode qui permet au tout-petit de grandir et de trouver sa place. Pour Maria Montessori, il ne s'agit pas seulement d'un destin individuel, mais aussi de l'avenir du monde.Aujourd'hui, dans de nombreux pays, des écoles mettent en oeuvre sa démarche pédagogique et des milliers d'éducateurs s'inspirent de ses grandes intuitions.
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la pédagogie qui porte son nom.
« Le monde de l'éducation est une espèce d'île où les individus, déracinés du monde, se préparent à la vie en y restant étrangers. » Cette critique, radicale, que Maria Montessori adressait à l'école, l'a conduite à penser et à expérimenter une autre pédagogie.L'esprit absorbant de l'enfant est son dernier ouvrage. Elle le présentait elle-même comme « un chaînon dans le développement de notre pensée et de notre oeuvre pour la défense des forces de l'enfance ».
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la pédagogie qui porte son nom.
Connue surtout pour sa méthode pédagogique touchant aux premières années de la scolarisation - à travers les « Maisons des enfants » dont la première a été créée en 1907 à Rome -, Maria Montessori s'est également intéressée aux premières relations de l'enfant dans sa famille. Une réalité très sensible aujourd'hui où bon nombre de parents ne savent plus se situer dans une juste relation avec leurs enfants, qui puisse concilier respect et autorité.Ce livre rassemble les textes d'une série de conférences données en 1923 à Bruxelles sur ce thème. Maria Montessori propose ainsi, à sa manière, un guide à l'intention des parents et éducateurs, pour éviter toute incompréhension ou tentation d'autoritarisme.
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la pédagogie qui porte son nom.
Douze ans après Ecce Logo (Loco, 2011), Gilles Deléris et Denis Gancel poursuivent leurs réflexions sur le monde des marques, du design, et de la communication. Co-fondateurs de l'agence W réputée pour sa créativité, les auteurs proposent, définitions après définitions, un regard décalé et sans langue de bois sur la vie en agence. Les joies, les doutes, l'esprit de compagnonnage, le management, la place des femmes, le poison du harcèlement... Gilles Deléris et Denis Gancel partagent leur expérience et leur amour pour le « plus beau métier du monde après la médecine et l'architecture ». Alors qu'Ecce Logo invitait à visiter une galerie d'art contemporain, les auteurs nous conduisent cette fois à parcourir une sorte de dictionnaire fantasque, une folie en forme d'abécédaire inspirée de l'édition 1923 du Petit Larousse illustré. Cent ans plus tard, ils conçoivent un objet original, qui fait interpréter l'incroyable imaginaire des gravures de l'époque par la puissance de l'intelligence artificielle. Le résultat est tantôt déroutant, tantôt surprenant, parfois kitch, parfois baroque mais donne à voir une esthétique en construction. Avant de se lancer dans la lecture des textes, chacune et chacun pourra tenter de retrouver les évocations qui se cachent derrière chaque lettrine. Enfin, qui dit dictionnaire dit « pages roses... ». Dans cette édition 2023, le jargon professionnel du métier remplace avec ironieles locutions latines.
L'intérêt de l'histoire de la langue hébraïque dépasse de loin le cadre purement linguistique. Langue de la Bible, l'hébreu fut longtemps considéré par les théologiens comme la mère de toutes les langues. Son histoire suit celle du peuple hébreu puis celle des juifs dans leurs diverses pérégrinations. Après des siècles de somnolence pendant lesquels l'hébreu ne fut qu'une langue liturgique et une langue écrite, il connaît depuis près de cent ans une véritable résurrection sur la terre qui l'a vu naître.
Tout enseignant connaît ce moment où les élèves sont si attentifs que leurs yeux s'illuminent. Un moment où le contact entre esprits devient palpable. À l'inverse, il connaît aussi le sentiment de parler dans le vide. Ses efforts restent sans écho, rien ne répond. Enseignement et apprentissage ne sont en effet possibles que lorsque l'école devient un espace de résonance. Inversement, ils échouent là où les interactions restent muettes. Mais comment l'école peut-elle devenir cet espace ? Hartmut Rosa, le penseur de la résonance - concept qu'il a introduit pour répondre à l'accélération contemporaine -, s'interroge ici sur ce qui se passe quand, selon son expression, « la classe crépite ». En répondant aux questions de Wolfgang Endres, un pédagogue de profession, il expose concrètement en quoi pourrait consister une pédagogie de la résonance. Compétence, performance et résonance, relation de confiance, humour, retours d'expérience réciproque, « emmétamorphose »... Autant de pistes qui nourriront la réflexion des enseignants désireux de repenser les processus d'apprentissage, mais aussi de toute personne dans la situation d'apprendre quelque chose à quelqu'un - donc tous les parents !
La profusion des canaux d'information a bouleversé la manière de s'informer. Les réseaux sociaux constamment nourris par les internautes côtoient le JT du soir. Chaque évènement est bousculé par un autre dans les minutes qui suivent, ne laissant ainsi plus le temps de s'en imprégner. L'attention des personnes en permanence stimulée par cette masse de nouvelles les expose à des réactions de rejet et de déprime grandissantes. Des stratégies d'évitement sont mises en place et conduisent parfois à une mise en retrait du champ informationnel, stratégie évidemment dangereuse pour la vie démocratique.
Comment se prémunir de ce nouveau syndrome de fatigue informationnelle ? Au-delà de l'analyse précise du syndrome et de son ampleur, les auteurs esquissent des solutions.
En dialoguant avec le jeune philosophe espagnol Javier Bassas, Jacques Rancière explicite et illustre une idée qui est au coeur de tout son travail : les mots ne sont pas, comme on le dit souvent, les ombres auxquelles s'oppose la réalité solide des choses. Les mots sont eux-mêmes des réalités dont l'action construit ou subvertit un ordre du monde. En politique, le combat des opprimés a constamment emprunté aux maîtres leurs mots et détourné le sens de ces mots pour briser le consensus, c'est-à-dire le rapport établi entre les choses et les mots qui compose le paysage sensible de la domination. Cette puissance des mots qui défait un ordre établi en subvertissant le paysage normal du visible, Jacques Rancière la montre encore à l'oeuvre dans les mouvements démocratiques récents depuis la révolution de jasmin tunisienne jusqu'aux mouvements d'occupation des places.
La première grande grammaire de la langue écrite et parlée contemporaine, mettant à l'honneur la diversité de tous les usages écrits et oraux, y compris quand ils s'écartent des normes enseignées. L'outil indispensable pour les étudiants et les enseignants, et tous les amoureux de la langue.
« C'est le point de vue qui crée l'objet. » (Ferdinand de Saussure).
Monument des sciences humaines, le Cours de linguistique générale a bouleversé dès sa parution en 1916 les sciences du langage, mais aussi l'anthropologie, la préhistoire, l'ethnologie, la sociologie, la psychologie ou la psychanalyse, et jusqu'à notre vision de l'être humain. Mettant l'accent sur la dimension relationnelle du langage, conçu fondamentalement comme un instrument de communication, Ferdinand de Saussure (1857-1913) y proposait une façon révolutionnaire de penser la langue, une théorie du signe, et annonçait l'avènement d'une discipline nouvelle : la sémiologie, cette « science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale » et dont la linguistique fait partie.