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Secrets de famille sur fond de relations franco-algériennes : le chef-d'oeuvre de Robert Goddard !
Paris, 17 octobre 1961. Tout juste débarqué d'Angleterre, Nigel Dalby vit une scène terrible dans le quartier Saint-Michel. Une manifestation pacifique d'Algériens organisée par le FLN est réprimée dans le sang par la police du préfet Papon. Essayant en vain d'oublier cet événement tragique, Nigel travaille avec sa fiancée Harriet à Tativille, l'immense studio de tournage de Jacques Tati, près de Vincennes. Là, il fait la connaissance de deux jeunes Algériens bien décidés à venger les martyrs du 17 octobre... Des années plus tard, alors que Nigel est décédé, sa fille reçoit un étrange manuscrit censé être la confession de son père expliquant, entre autres, la mystérieuse disparition de Harriet.
Dans ce livre envoûtant à l'épaisseur romanesque exceptionnelle, Robert Goddard revient à son thème de prédilection : l'enchevêtrement intime de l'histoire et des drames familiaux. Avec une intrigue toujours aussi palpitante, aux multiples coups de théâtre, il prend cette fois pour cadre près de cinquante ans de rapports franco-algériens et nous offre sans conteste l'un de ses plus grands romans. -
Écrivain à la dérive, John Harper vient d'apprendre une nouvelle qui le bouleverse : son père, qu'il n'a jamais connu et croyait mort depuis longtemps, est bel et bien en vie. Il se trouve dans un hôpital de Manhattan où l'on vient de le transporter, à la suite de graves blessures par balles. John n'est cependant pas au bout de ses surprises : son père n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit de Lenny Bernstein, l'un des pontes de la mafia new-yorkaise. Bien vite, John va découvrir que si son passé a été bâti sur des mensonges, son présent l'est tout autant. Pour démêler le vrai du faux, il va devoir se confronter à une énigme insoluble : quel genre d'homme est vraiment son père ?
Plongée saisissante au sein d'une mafia new-yorkaise agitée par les luttes intestines, Omerta est surtout un superbe roman sur la perte de l'innocence, l'apprentissage des désillusions et l'héritage lourd de conséquences qu'un père peut léguer à son fils. Un sommet d'émotion, par un des écrivains les plus talentueux du genre. -
Si le roman noir prend souvent des chemins de traverses pour nous parler du monde, il lui arrive parfois de revêtir le grand manteau de la fresque historique pour donner naissance à une oeuvre unique et précieuse.
Tim Willocks, qui a ouvert la voie du roman historique chez Sonatine, nous a offert avec La Religion, un livre majeur, tant par l'originalité de son point de vue, que par la beauté incroyable de sa langue. La puissance et l'humanité de ses personnages resteront à jamais gravés au fond de nous.
Cette histoire, qui se déroule en 1565 au coeur du siège de Malte par Soliman le magnifique, est un voyage plein de bruit et de fureur, qui bruisse du fracas des siècles, évoquant autant Alexandre Dumas qu'Umberto Eco, et dont l'érudition sans faille s'efface admirablement devant l'universalité de ce qui nous est ici conté. Un classique immédiat.
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Prisonnier d'un mariage malheureux, Ian Jarrett est persuadé que plus jamais il ne connaîtra l'amour. Et pourtant... Lorsqu'il rencontre Marian Esguard dans un parc enneigé de Vienne, où il est venu prendre des photos pour un magazine, le coup de foudre est immédiat. De retour à Londres, Ian n'a plus qu'une idée en tête : se séparer de sa femme et rejoindre comme promis l'élue de son coeur. Mais lorsqu'il arrive enfin au rendez-vous tant attendu, sur la côte anglaise, Marian n'est pas là. Obsédé par cet amour qui a bouleversé sa vie, Ian décide alors de retrouver sa trace. Ce qu'il apprend le déconcerte davantage.
Qui est vraiment cette femme insaisissable ? Une manipulatrice ou la victime d'un passé que quelqu'un souhaite garder secret, à n'importe quel prix ?
Dissection fascinante et méticuleuse de l'obsession et de la passion, L'Inconnue de Vienne est surtout un redoutable roman d'enquête. À travers un siècle et demi d'histoire, Robert Goddard balade personnages et lecteur d'une révélation à l'autre, jusqu'à une conclusion ahurissante.
Un chef-d'oeuvre de manipulation, signé par un maître en la matière. -
1793. Le vent de la Révolution française souffle sur les monarchies du nord. Un an après la mort du roi Gustav III de Suède, la tension est palpable. Rumeurs de conspirations, paranoïa, le pays est en effervescence. C'est dans cette atmosphère irrespirable que Jean Michael Cardell, un vétéran de la guerre russo-suédoise, découvre dans un lac de Stockholm le corps mutilé d'un inconnu. L'enquête est confiée à Cecil Winge, un homme de loi tuberculeux. Celui-ci va bientôt devoir affronter le mal et la corruption qui règnent à tous les échelons de la société suédoise, pour mettre au jour une sombre et terrible réalité.
Puissant, noir et fiévreux, 1793 évoque les univers de James Ellroy, de Tim Willocks et d'Umberto Eco. En tête des ventes dès sa sortie en Suède, célébré par une critique dithyrambique dans plus de trente pays, c'est un coup de maître. On n'a pas fini d'en entendre parler.
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Entre Le Nom de la Rose et Le Parfum, un thriller historique fascinant, inspiré de faits réels.
Londres, 1678. Le corps d'un jeune garçon est retrouvé sur les rives de la Fleet River, entièrement vidé de son sang. À ses côtés, un étrange cryptogramme, qui suscite nombre d'interrogations. Complot religieux ? Politique ? Tueur isolé ? Dépêché sur les lieux, Robert Hooke, éminent scientifique de la Société royale de Londres, doit faire face à une enquête aussi délicate que complexe.
À la lecture du véritable journal de Robert Hooke, Robert J. Lloyd réécrit une page de l'histoire anglaise à l'encre noire, très noire. Faisant preuve d'un réalisme stupéfiant, il restitue avec maestria les débuts de la science et de la médecine moderne, à une époque où prédominent encore les superstitions. Salué par une critique dithyrambique, élu meilleur roman historique de l'année par le New York Times, ce premier ouvrage annonce sans conteste la naissance du nouveau maître du thriller historique. -
Les portes de l'enfer se referment.
Stockholm, 1795. Devant une Révolution qui couve, la famille royale s'enferme dans une paranoïa d'une ampleur inédite. Une traque acharnée se prépare contre tous les opposants au pouvoir en place. La police secrète traque ainsi sans relâche jeune femme, Anna Stina Knapp, qui serait en possession d'une lettre contenant les noms des principaux conspirateurs. Un ancien artilleur, Jean Michael Cardell recherche lui aussi Anna, mais pour la protéger. Pendant ce temps, son acolyte, Emil Winge, piste une ombre menaçante qui étend son emprise, dans les rues de la ville : Tycho Ceton. Celui-ci peaufine en effet un plan d'une ampleur inédite pour plonger la capitale suédoise dans des abîmes infernaux.
Avec 1795, Niklas Natt och Dag poursuit de manière magistrale son immersion en apnée dans les eaux sombres et agitées de la révolution suédoise. Sous sa plume toujours aussi puissante et fiévreuse, Cardell et Winge mènent une enquête haletante à travers un Stockholm aux allures de Pandémonium. Un modèle du genre, parfait de bout en bout. -
France, 1562. Les tensions entre catholiques et protestants montent, le royaume se déchire. Le prince de Condé et le duc de Guise se livrent un combat sans merci. Les huguenots sont persécutés, les massacres se succèdent. À Carcassonne, Marguerite Joubert, une jeune libraire catholique, fait la connaissance de Piet, un protestant converti dont la vie est en danger. Alors que la violence commence à se déchaîner dans la région, le couple se retrouve bientôt au centre d'un vaste complot, lié à une sainte relique. Leur quête va les mener vers une ancienne forteresse cathare, où sommeille un secret enterré depuis des décennies.
Après Labyrinthe, vendu à plusieurs millions d'exemplaires, Kate Mosse nous propose une nouvelle fresque érudite et captivante. Elle y donne voix à ces figures féminines trop souvent oubliées par l'histoire officielle. D'une efficacité redoutable, La Cité de feu confirme l'inimitable maestria narrative de son auteur.
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1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n'a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre. Lorsqu'Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville, lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que personne ne sait ce qu'elle est devenue. Mais Henry s'entête. Il a fait une promesse, il ira jusqu'au bout. Il ignore qu'en réveillant ainsi les fantômes du passé, il va découvrir un secret que les habitants de Calvary sont décidés à ne pas laisser divulguer.
Avec ce retour aux sources qui évoque par bien des aspects Seul le silence, R. J. Ellory nous livre un roman magistral, d'une puissance émotionnelle rare. Un de ses plus humains, un de ses plus sombres aussi.
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Londres, 1679. La monarchie anglaise est restaurée depuis quelques années, mais on y craint plus que jamais les conjurations, surtout de la part des catholiques. Dans ce contexte trouble, où règne la pire des paranoïas, Harry Hunt est envoyé comme enquêteur dans le Norfolk, où l'on vient de retrouver les restes d'un corps. Il est accompagné d'une jeune femme, Grace Hooke, qui se fait passer pour un homme afin de pouvoir travailler à ses côtés. Le cadavre est vite identifié : il s'agit du capitaine Jeffrey Hudson, un familier de la cour. Bientôt, l'investigation de Harry le mène à Paris, dans les milieux bibliophiles. Aidé par le lieutenant général de police La Reynie, il va remonter la piste d'un incroyable complot qui le conduira bientôt dans les hautes sphères de la société française.
Après La Société royale, Robert J. Lloyd nous fait une nouvelle fois profiter de son érudition sans faille à travers cette enquête passionnante, où l'on croise de nombreux personnages historiques. Des débuts de la science moderne à l'affaire des Poisons, en passant par la Bastille ou les secrets les mieux gardés des bibliothèques parisiennes, il dresse un portrait aussi rare qu'éblouissant du Paris du grand siècle, de sa face obscure et de ses conspirations. -
1968. À St Austell, petite ville côtière de Cornouailles, Jonathan Kellaway est engagé pour un job d'été chez Walter Wren & Co. Il y fait la connaissance des deux petits-enfants du fondateur de la société, Oliver et Vivien Foster. Une complicité se noue entre les trois jeunes gens et Jonathan est bientôt considéré comme un membre de la famille.
2010. Après une longue carrière dans l'entreprise familiale des Foster, Jonathan se voit confier la mission de retrouver des dossiers mystérieusement disparus des archives. Secrets de famille, trahison, morts suspectes... son enquête va vite déranger de puissants intérêts. Résolu à faire toute la lumière sur cette histoire, Jonathan se retrouve bientôt à devoir affronter son propre passé, et tous les non-dits qui ont jalonné son existence. Et c'est sans doute là que réside, pour lui, le plus grand des périls.
Des côtes britanniques à celles de Capri, Robert Goddard, au sommet de son art, entraîne le lecteur dans un passionnant jeu de piste, bourré de rebondissements et de faux-semblants. Observateur sans pareil de la grande bourgeoisie anglaise, de ses regrets et de ses turpitudes, il nous livre ici un de ses romans les plus bouleversants.
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Le retour de la reine du thriller historique ! Amour, piraterie et vengeance sur les mers du XVIIe siècle.
Paris, 1610. La jeune Louise Reydon-Joubert arrive d'Amsterdam. Issue d'une famille de protestants, elle vient pour recevoir l'héritage d'un père qu'elle n'a jamais connu. Durant son séjour, l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac met soudain en péril la tolérance religieuse favorisée par le roi.
La Rochelle, 1620. La ville est l'un des principaux foyers du protestantisme et le symbole de la résistance à la couronne catholique. Alors que le règne de Louis XIII ravive les tensions religieuses, une jeune fille se fait passer pour un garçon prénommé Gilles, afin de pouvoir travailler dans le commerce du vin.
Côte des Barbaresques, 1621. Un mystérieux bateau flotte sur les eaux. Aux commandes, Louise et Gilles, réunies par des événements dramatiques. Recherchées par les autorités, les deux jeunes femmes parviendront-elles à échapper à leur destin ?
Avec cette magnifique épopée sur fond de conflits religieux, où se mêlent vengeance et manipulation, histoire d'amour et secrets de famille, Kate Mosse nous livre une intrigue palpitante et follement romanesque. -
Après l'assassinat de Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La société est devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues plus puissantes. L'Amérique a compris que si une puissance invisible pouvait éliminer leur président en plein jour, c'est qu'elle avait tous les pouvoirs.
C'est dans cette Amérique en crise que Daniel Ford a grandi. Et c'est là, en Caroline du Sud, qu'il a été accusé d'avoir tué Nathan Vernet, son meilleur ami.
Nous sommes maintenant en 1982 et Daniel est dans le couloir de la mort. Quelques heures avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d'être aussi simples qu'elles en ont l'air.
Récit d'un meurtre, d'une passion, d'une folie, ce roman nous offre une histoire aussi agitée que les années soixante..
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Le serial killer le plus dangereux de tous les temps est parmi vous mais seule une personne le sait...
Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et obsédé par les serial killers, celui-ci découvre en effet que ces meurtres ont été commis à la date anniversaire d'un meurtre ancien, oeuvre à chaque fois d'un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s'inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ? En compagnie de Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving, détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier, à l'intelligence aussi fulgurante que morbide et à la virtuosité impressionnante.
Bouleversant tous les clichés de rigueur, R. J. Ellory transfigure ici totalement le genre du roman de serial killer, dont on pensait pourtant avoir fait le tour, en lui insufflant un souffle complètement nouveau, comme seuls les très grands écrivains savent le faire. Avec le formidable sens de l'intrigue, des personnages, du suspense et le pouvoir d'émotion qu'on lui connaît, il nous donne ainsi le roman définitif sur le sujet.
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1993 : Sophie Delalande est folle d'amour pour sa fille Hortense, presque trois ans, qu'elle élève seule. Celle-ci lui permet d'oublier les rapports difficiles qu'elle entretient avec son ex-mari, Sylvain, un homme violent qui l'a abandonnée alors qu'elle était enceinte et à qui elle refuse le droit de visite. Un jour, pourtant, Sylvain fait irruption chez elle et lui enlève Hortense. « Regarde-la. Nous allons disparaître et tu ne la reverras plus. » 2015 : après des années de recherches vaines, Sophie ne s'est jamais remise de la disparition d'Hortense. Fonctionnaire au ministère de l'Éducation, elle mène une existence morne et très solitaire. Jusqu'au soir où une jeune femme blonde la bouscule dans la rue. Sophie en est sûre, c'est sa fille, c'est Hortense. Elle la suit, l'observe sans relâche. Sans rien lui dire de leur lien de parenté, elle sympathise avec la jeune femme, prénommée Emmanuelle, tente d'en savoir plus sur elle. La relation qui se noue alors va vite devenir l'objet de bien des mystères. Sophie ne serait-elle pas la proie d'un délire psychotique qui lui fait prendre cette inconnue pour sa fille ? Et la jeune femme est-elle aussi innocente qu'elle le paraît ?
Avec ce nouveau roman, inspiré d'une histoire réelle, on retrouve le génie de Jacques Expert pour transformer les faits divers en romans captivants. Comme à son habitude, il ne se contente pas de faire preuve d'une extrême justesse psychologique mais multiplie les pistes, enchaîne les rebondissements jusqu'à un dénouement complètement imprévisible.
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Après Le Nom de la rose d'Umberto Ecco Après Le Cercle de la croix de Ian Pears, La Compagnie des menteurs de Karen Maitland.
Elu meilleur thriller historique de l'année par le New York Times. « On ne sait pas ce qui nous captive le plus dans ce livre - son authenticité exceptionnelle, son style, ou bien son sens diabolique de l'intrigue et des coups de théâtre. Toujours est-il que quelle que soit la page à laquelle vous l'ouvrez, vous ne pouvez pas faire autrement que de lire immédiatement celle qui suit » The Telegraph.
« Pendant trois jours, ce livre ne m'a pas quitté, où que j'aille. à la moindre opportunité, je m'y suis plongée. Vous non plus, vous ne pourrez pas la lâcher. Il vous tient prisonnier ! » The Independant.
1348. La peste s'abat sur l'Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays en proie à la panique et à l'anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le nord, afin d'échapper à la contagion. Parmi eux, un vendeur de sainte reliques, un magicien, une jeune voyante, un conteur, une domestique, deux musiciens italiens, un peintre et sa femme enceinte. Neuf laissés pour compte qui fuient la peste, mais aussi un passé trouble. Bientôt, l'un d'entre eux est retrouvé pendu, puis un autre noyé, un troisième démembré... Seraient-ils la proie d'un tueur plus impitoyable encore que l'épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ? Toutes les apparences ne vont pas tarder à s'avérer trompeuses, et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d'une incroyable sagacité au milieu des secrets et des mensonges pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l'énigme avant qu'il ne soit trop tard.
Avec cette formidable évocation du Moyen âge, d'un réalisme stupéfiant, saluée comme un événement majeur dans le monde entier, Karen Maitland nous offre un roman qui captive et ensorcelle le lecteur jusqu'à l'incroyable coup de théâtre final. Rarement authenticité historique et sens de l'intrigue auront été conjugués avec un tel talent. Indispensable !
Karen Maitland est née en 1956. Elle vit en Angleterre, dans le Norfolk. La Compagnie des menteurs est son premier roman publié en France.
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On ne sait jamais ce que le passé nous réserve.
Le nouveau roman bouleversant du maître du suspense anglais 1911, Geoffrey Staddon, jeune architecte plein d'élans et d'espoir, vient de concevoir une magnifique demeure, Clouds Frome. Et il est tombé amoureux fou de la femme de son commanditaire, Consuela Caswell, une jeune Brésilienne perdue dans un mariage de convenance. Alors qu'il lui a promis de s'enfuir avec elle, il l' abandonne à son triste sort, préférant se consacrer pleinement à ses ambitions professionnelles.
1923, en lisant le journal, Geoffrey tombe sur un article qui lui glace le sang. Consuela Caswell est accusée de meurtre et risque la peine capitale. Bouleversé par cette nouvelle qui réveille bien des fantômes et ravive son sentiment de culpabilité, il ne peut rester sans rien faire. D'autant plus qu'il est persuadé que Consuela n'a pas pu commettre un crime aussi terrible. Il n'a pas le choix, il doit r evenir à Clouds Frome pour savoir ce qu'il s'y est réellement passé. Il ne se doute pas encore des sombres secrets qu'il va y découvrir et qui vont bouleverser son existence.
Dans une forme éblouissante, Robert Goddard revient ici à sa période de prédilection, le début du xxe siècle, à ses thèmes favoris, l' Histoire, les non-dits, les secrets de famille, et nous offre un roman formidable, aux multiples révélations. -
1977 : Martin Radford, jeune historien londonien dont la carrière universitaire a été brisée par un scandale, arrive sur l'île de Madère. Il y rencontre Leo Sellick, un millionnaire sud-américain, qui habite une superbe villa, naguère propriété du mystérieux Edwin Strafford, mort en 1951.
Homme politique de premier ordre, promis à un brillant avenir, Edwin Strafford a été en 1908, à l'âge de 32 ans, ministre de l'intérieur du cabinet Asquith, aux côtés de Lloyd George et de Churchill, avant de démissionner brutalement en 1910 et de quitter la vie politique sans explication aucune pour disparaître dans l'anonymat.
Les raisons de cette rupture inexplicable sont elles dans le manuscrit de ses mémoires, retrouvé dans la villa ? La lecture passionnée qu'en fait Martin pose beaucoup plus de questions qu'elle ne donne de réponses. En particulier sur le rôle d'Elizabeth, une jeune suffragette - ces militantes activistes qui revendiquaient le droit de vote pour les femmes dans un Royaume-Uni très conservateur - avec qui Strafford a vécu une histoire d'amour passionnée.
Fasciné par les énigmes qui jalonnent le destin de Srafford, Leo Sellick propose à Martin de le rémunérer pour éclaircir cette étrange affaire. Mais alors que son enquête progresse, Martin va vite comprendre que cette histoire est loin d'être finie, et que, dans l'ombre, beaucoup ont encore intérêt à ce que le voile ne se lève jamais sur le secret d'Edwin Strafford.
Robert Goddard nous donne ici un nouvel opus captivant où le suspens, la passion et l'Histoire se conjuguent à merveille dans une intrigue aux multiples rebondissements. Il nous ouvre la porte d'un monde fascinant, celui des hommes de pouvoir, avec leurs démons, leurs fêlures. Indispensable.
Robert Goddard a publié vingt et un romans depuis 1986. Longtemps souterraine, son ?uvre vient d'être redécouverte en Angleterre et aux États-Unis, où elle connaît un succès sans précédent. Après Par un matin d'automne (2010) et Heather Mallender a disparu (2012), Le Secret d'Edwin Strafford, publié une première fois par Belfond en 1992 sous le titre Les Voies du bonheur, est le troisième ouvrage de Robert Goddard à paraître chez Sonatine Éditions.
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Le premier roman de Jesse Kellerman : un thriller différent, hypnotique, obsédant.
« «Au début, je me suis mal comporté.» « Voici comment le très talentueux Jesse Kellerman commence son roman, et dès le début vous êtes emporté. Je ne vous ferai pas un long résumé du livre, d'autres s'y emploieront, voici l'histoire, brièvement : un jeune amateur d'art nommé Ethan Muller essaie d'en savoir plus sur une série de tableaux exceptionnels après la disparition de leur auteur, Victor Cracke, un artiste reclus. Les problèmes commencent lorsqu'un flic à la retraite reconnaît dans l'un des portraits un enfant disparu quarante ans plus tôt. C'est le début d'une spirale infernale pour Ethan, qui va peu à peu perdre tout contrôle de l'affaire.
« Oui, ce livre est passionnant et mystérieux, mais ce qui fait vraiment la différence entre Kellerman et tous les autres auteurs de thrillers, c'est son style. Pour le dire simplement, c'est un magnifique écrivain. Il a la capacité de rendre immédiatement crédible toute situation, chaque scène sonne profondément authentique, ce qui n'est guère monnaie courante dans la fiction contemporaine. « J'aime les livres dans lesquels des meurtres non élucidés du passé finissent par remonter à la surface. Le terrain d'investigation s'étend ici sur quatre décennies, et la liste des victimes continue à s'allonger. Jesse Kellerman resserre lentement autour de nos gorges un noeud coulant qui finit littéralement par nous couper le souffle. « Allez, cessez maintenant de perdre votre temps à lire ma prose. Si vous n'avez pas encore lu Jesse Kellerman, ne perdez pas une seconde. Plus vite vous découvrirez son oeuvre, mieux ce sera. On ne rencontre pas tous les jours un talent de cette ampleur. » HARLAN COBEN
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Après Un employé modèle, le Boucher de Christchurch revient pour sauver sa peau.
Joe Middleton s'est tiré une balle dans la tête. Par malheur, il s'est raté et a atterri à l'hôpital, escorté par une horde de policiers qui se demandent déjà s'ils n'auraient pas mieux fait de l'achever discrètement. Peut-être en effet auraient-ils dû.
Un an plus tard, Joe est toujours derrière les barreaux d'un quartier de très haute sécurité, accusé d'une série de meurtres plus horribles les uns que les autres. En attendant son procès, qui doit s'ouvrir quelques jours plus tard, il s'apitoie sur les vicissitudes de sa vie de détenu et tente encore de se faire passer pour un simple d'esprit auprès des différents experts en psychiatrie.
Mais pour ceux qui connaissent mieux Joe sous le nom du Boucher de Christchurch, seule une mort rapide est souhaitable. À commencer par son ex-complice qui compte bien le faire abattre avant son entrée au tribunal ; Raphael, le père d'une de ses victimes, qui veut plus que tout au monde voir Joe payer ses crimes ; ou encore Carl Schroder, l'ancien policier qui a arrêté le tueur en série.
La suite d'Un employé modèle : du Cleave. pur sang ! Des scènes violentes qui secouent, un humour férocement noir, une intrigue aux multiples rebondissements. Que les âmes sensibles s'abstiennent. et que les autres plongent avec délices dans ce récit inoubliable où notre serial killer préféré devient à son tour une cible. Jubilatoire !
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Alors qu'il fait des recherches généalogiques sur ses ancêtres écossais, Graeme Macrae Burnet découvre des archives relatives à une étrange affaire. En 1869, Roderick Macrae, dix-sept ans, a été arrêté après un triple assassinat dans un village isolé des Highlands. Dans un document écrit, le jeune homme relate sa vie et ses meurtres, sans jamais donner le moindre détail sur ses mobiles. Hormis ce récit, aucune preuve tangible de sa culpabilité n'a été trouvée. Était-il tout simplement fou ? Graeme Macrae Burnet nous livre toutes les pièces du procès : témoignages, articles de journaux, rapports des médecins. Peu à peu, le doute s'installe. Le récit de ces crimes est-il bien l'oeuvre de ce jeune garçon, a priori illettré ? S'agit-il d'un faux ? Si c'est le cas, que s'est-il réellement passé ? La solution semble se trouver dans la vie de cette petite communauté repliée sur elle-même, où chacun doit rester à sa place, sous peine de connaître les pires ennuis.
Sélectionné pour le Booker Prize 2016, ce thriller hors norme nous propose un voyage entre réalité et fiction d'une rare intelligence. Alors que peu à peu les pièces du puzzle se mettent en place dans un suspense omniprésent, l'auteur, servi par une écriture remarquable, fait revivre toute une époque, ses moeurs, sa psychiatrie, son appareil judiciaire, son système de classe, et pose des questions qui restent d'une actualité brûlante. Quelle autre solution que la violence dans un monde qui ne vous laisse aucun avenir ? Qui pour défendre les intérêts de ceux qui ne représentent rien ? Comment échapper à ses origines ? Rares sont les romans qui conjuguent de la sorte sens de l'intrigue, plaisir et réflexion. Un coup de maître.
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Garden Hills a connu des jours heureux. À l'époque où Jack O'Boylan, un magnat de l'industrie, a fait construire le village au fond d'une mine de phosphate qu'il a découverte et exploitée. Travail assuré, salaire, sécurité. Puis, les hommes de Jack ont quitté la place. Le créateur a abandonné sa création, la mine a fermé, les habitants ont déserté le village.
Seules une douzaine de familles ont résisté, constituant une véritable cour des miracles qui vit aujourd'hui encore dans l'espoir du retour de Jack O'Boylan. Le village pourrait néanmoins renaître seul de ses cendres grâce à Fat Man, qui a hérité de son père, propriétaire des terrains avant la construction de la mine, une véritable fortune. Mais personne n'attend plus rien de lui : Fat Man est un obèse qui passe son temps reclus dans sa maison à ingérer d'énormes quantités de nourriture en ignorant le monde extérieur. Reste Dolly, une ancienne reine de beauté, dont le souhait le plus ardent est de convertir Garden Hills à la modernité, c'est-à-dire au tourisme et à la débauche. Rapports de force, manigances amoureuses et sexuelles, trahisons et machinations : Dolly ne lésinera sur rien pour abattre les vieilles idoles et mener son projet à bien.
Quelque part entre Samuel Beckett et Jim Thompson, Harry Crews nous offre avec l'histoire de ces marginaux perdus dans une ville fantôme une interprétation saisissante de la Chute originelle. On trouve dans ce roman, le deuxième de l'écrivain, publié aux États-Unis en 1969 et jusqu'ici inédit en France, la noirceur, l'humour et la compassion qui ont fait le succès de Body, Car ou encore La Foire aux serpents.
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Dans la lignée de Cormac McCarthy, le chef d'oeuvre de Kem Nunn
Tijuana Straits, frontière de la Californie et du Mexique. Repris de justice, Sam Fahey mène là une vie solitaire et recluse. Cet ex-surfer, en proie à de fréquents accès de panique, est bien décidé à ne plus se mêler des affaires humaines. Lorsqu'il recueille une jeune femme mexicaine, Magdalena, qu'on a essayé d'assassiner près de chez lui, son existence paisible et solitaire vole en éclats. Activiste en lutte contre les injustices économiques de la région, où les grands groupes étrangers n'hésitent pas à exploiter les travailleurs mexicains et à polluer sans vergogne l'air et les rivières, Magdalena entraîne Sam à la recherche de ceux qui veulent sa mort. Dans ce no-man's-land qu'est la frontière, patrie désolée de la corruption, de l'immigration clandestine, des trafiquants de drogue, où toute apparence s'avère trompeuse, Sam devra aller au bout de lui-même pour, peut-être, trouver la rédemption.
Plus encore qu'un thriller mystérieux, complexe et plein d'humanité, Kem Nunn nous donne ici son grand roman américain. Il dresse un portrait édifiant et sans concession de la frontière et, plus largement, un tableau terrifiant des relations entre pays industrialisés et pays du Sud, dont les rapports sont toujours fondés sur le sang. On y retrouve le sens de la nature et la conscience écologique de ses précédents livres, magnifiés par une prose lyrique qui donne à ce récit une force exceptionnelle. -
Paris, 1975. Un homme est découvert pendu à une corde à piano. Son nom : Dieter Bock, ancien capitaine de la Waffen SS. La thèse du suicide est rapidement abandonnée, et l'inspecteur Dreyfus, figure du Quai des Orfèvres, hérite de l'enquête. A son grand désespoir, celle-ci s'oriente vite vers le passé de l'ancien SS Dreyfus a en effet perdu toute sa famille à Auschwitz, et pour rien au monde il ne souhaite affronter de nouveau le cauchemar nazi. Les pistes sont nombreuses et complexes, depuis une opération du Mossad jusqu'à l'implication de services secrets occidentaux qui auraient employé Dieter Bock après la guerre. Lorsque Dreyfus découvre que trois autres morts sont liées à son enquête, celles d'un banquier suisse, d'un industriel belge et d'un diplomate anglais, nous sommes à l'orée du premier d'une longue série de coups de théâtre. Toutes les apparences vont en effet s'avérer trompeuses et Dreyfus, en plein dilemme moral, devra venir à bout de ses démons, pour assembler toutes les pièces d'un incroyable puzzle. Après Au-delà du mal, Shane Stevens s'aventure cette fois sur le terrain de Robert Ludlum et de Frederick Forsyth, avec cette plongée dans les eaux troubles de l'espionnage et de l'histoire européenne.