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Editions De L'Olivier
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Charles Latimer, auteur de romans policiers en panne d'inspiration, se trouve à Istanbul lorsqu'il rencontre le colonel Haki, chef des Services secrets turcs. Haki lui raconte une étrange histoire : celle de Dimitrios Makropoulos, un dangereux criminel dont le cadavre vient d'être repêché dans le Bosphore. Y voyant un sujet pour un prochain livre, Latimer se plonge dans les archives de la police, puis entame une enquête à travers l'Europe, sur les traces de cet homme aux multiples visages.
Dimitrios est-il vraiment mort ? Peut-être est-il déjà trop tard pour se poser la question... -
Philadelphie. Quartier de God's Pocket. Leon Hubbard meurt sur un chantier. Un peu trop vantard, la lame de rasoir toujours à portée de main, il a provoqué une fois de trop un de ses collègues. Version officielle : accident du travail. Mais sa mère et d'autres gens du coin veulent en savoir plus. L'affaire prend de l'ampleur, la mafia s'en mêle et Richard Shellburn, journaliste spécialisé dans les faits divers, est envoyé par son rédacteur en chef pour mener sa propre enquête.
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Cotton point
Pete Dexter
- Éditions de l'Olivier
- Petite Bibliotheque De L'olivier
- 6 Février 1998
- 9782879291581
En 1954, dans une petite ville de géorgie, éclate un drame racial d'une extrême violence.
Parce qu'il ne parvient pas à se faire rembourser, paris trjout, un usurier, s'en prend à une famille noire qui lui doit de l'argent. poursuivi par la justice pour l'assassinat d'un adolescence, paris trout s'obstine à nier l'évidence : il n'a fait, selon lui, qu'user de son droit à la légitime défense.
Chronique d'une communauté déchirée entre son passé raciste et ses aspirations à la modernité, ce livre est aussi le portrait d'un homme ambigu, jà l'esprit retors, dont chaque geste est une menace.
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Accusé d'avoir éventré le shérif Call, Hillary Van Wetter attend la mort dans une prison de Floride. Éperdument éprise du condamné, Charlotte clame son innocence auprès du Miami Times qui dépêche deux journalistes sur place. Glamour, torride, réaliste et violent, Paperboy pulvérise les clichés du journalisme d'investigation.
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Los Angeles, 1953.
Lionel Walk a dix-huit ans, il est noir et travaille comme caddie dans un prestigieux club de golf. On le surnomme Train. À cette époque, les Noirs n'ont une place sur le green que s'ils portent les sacs. Ce qui n'empêche pas Train de jouer de temps à autre, avec une virtuosité que remarque Miller Packard, un habitué du green. Packard est un inspecteur au passé trouble. Après le cambriolage d'un yacht qui tourne au carnage, il falsifie des preuves et cède à la passion violente qui l'entraîne vers l'une des victimes.
Train perd son emploi. Commence alors pour lui une longue période d'errance, de logements de fortune, de petits boulots, et d'humiliations racistes. Lorsque Miller Packard croise à nouveau son chemin, Train se croit tiré d'affaire. Il se trompe. Train marque le grand retour de Pete Dexter. Ce roman noir, tendu à l'extrême, raconte la société raciste et violente des années 50. A l'image de Packard, la surface est impassible; c'est dans les profondeurs silencieuses que se trame le pire.
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Lenna Parillaud vit dans la haine et la souffrance depuis la perte de sa fille.
Seul un abominable rituel donne un sens à son existence : une visite chaque mois depuis douze ans à son mari - drogué et enfermé dans une bâtisse isolée du delta du Mississippi - auquel elle inflige toutes sortes d'humiliations. Cicero Grimes, lui, traverse une grave dépression. Reclus au milieu de ses propres détritus dans une caserne désaffectée à la Nouvelle-Orléans, il n'émerge de sa torpeur que pour prendre conscience du dégoût qu'il s'inspire à lui-même.
Lenna Parillaud et Cicero Grimes ne se sont jamais rencontrés. Jusqu'au jour où ils reçoivent chacun une lettre qui les entraîne dans un cataclysme de vengeances, de haines et de violences.
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Bad city blues
Tim Willocks
- Éditions de l'Olivier
- Petite Bibliotheque De L'olivier
- 30 Mai 2002
- 9782879293448
Deux frères ennemis, Cicero et Luther Grimes.
Le premier est psychiatre et exerce dans un centre de désintoxication. Le second est un ancien du Vietnam reconverti dans le trafic de drogue. Dans la ligne de tir, Callilou Carter, une ex-prostituée en cavale avec un million de dollars appartenant à son mari ; et le capitaine Clarence Jefferson, un flic corrompu et sadique.
Dans le décor crépusculaire de la Nouvelle-Orléans écrasée de chaleur, les deux frères vont jusqu'au bout de la haine.
" Tim Willocks installe une histoire de meurtre, de sexe, de drogue avec une belle virtuosité. Il faut lire ce roman noir déjanté, hystérique, unique. " Lire.
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Yeux bleus, cheveux clairs et peau blanche : white folks est un noir.
Grâce à son physique et à un talent certain pour l'entourloupe, il devient un arnaqueur respecté là où seuls les plus forts survivent. avec son partenaire, old blue, il perfectionne son art, et passe à un niveau autrement plus avantageux et lucratif que le petit larcin de rue. ensemble, ils forment la paire d'arnaqueurs la plus efficace de chicago. jusqu'au jour où ils s'attaquent involontairement à la mafia.
Iceberg slim a une manière bien à lui de raconter les choses : il décrit ce qui se passe sans le moindre compromis, et il sait de quoi il parle. mais ce qui fait sa force, c'est avant tout sa langue : crue, colorée, inventive. un " jargon " savoureux, qui évoque immédiatement le monde de la nuit et de la rue, les plaisirs clandestins, les endroits louches.
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1976, la veille du bicentenaire de l'Indépendance américaine.
Wilton Cooper, un tueur à gages, regarde dans un drive-in L'Exécuteur noir avec Jim Brown, l'un de ses films de " blaxploitation " favoris. Plusieurs coups de feu retentissent, parfaitement synchronisés avec la dernière scène - celle où le privé noir règle ses comptes avec une bande adverse. Leur auteur, un jeune blanc, pourrait bien être un partenaire idéal pour Cooper. Marcus Clay, un vétéran du Vietnam, et Dimitri Karras, un petit dealer, sont inséparables.
Lors d'un rendez-vous " d'affaires ", ils se retrouvent face à Wilton Cooper et son nouvel acolyte. C'est ainsi que commence King Suckerman, dans le fracas des armes à feu et l'odeur de la poudre, sur fond de soul music et de sirènes hurlantes. Dans ce roman " hard boiled " mené sur un rythme frénétique, c'est tout le climat du ghetto des années 70 qui ressuscite, celui de Shaft et de Coffy, la panthère noire de Harlem, des chansons de Bobby Womack et de George Clinton, ou du roman d'Iceberg Slim, Pimp, la bible de Wilton Cooper.
Bref, un condensé de la culture populaire noire américaine, emblématique de la collection " Soul Fiction ".
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Bienvenue en enfer
Clarence levi Cooper
- Éditions de l'Olivier
- Soul Fiction
- 25 Avril 1997
- 9782879291338
La Ferme est une prison fédérale réservée aux junkies.
En réalité, il s'agit d'une réplique moderne de l'Enfer, peuplée de gardiens vicieux, de psychiatres encore plus malades que leurs patients et de cinglés en tout genre. Dans La Ferme, les remèdes sont souvent pires que les maux qu'ils sont censés guérir. John, un ancien héroïnomane qui n'arrive plus à faire la différence entre la prison et le monde extérieur, maîtrise avec une facilité déconcertante les rouages de cette institution où tout marche à l'envers.
Ce qu'il ne contrôle pas, en revanche, c'est son attirance pour Sonja, une putain magnifique détenue dans le quartier des femmes où il est impossible de se rendre et dont il tombe follement amoureux. John va-t-il braver cet interdit ? Ou bien cèdera-t-il à la tentation de régler son compte au détenu qui l'a fait "tomber" ? Chauffés à blanc, les désirs s'exaspèrent dans cette atmosphère morbide, où la violence et le sexe éclatent comme une délivrance.
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Disparition d'une femme ; l'affaire Viguier
Stéphane Durand-Souffland
- Éditions de l'Olivier
- Litterature Francaise
- 14 Avril 2011
- 9782879297705
Comme un romanLe 27 février 2000, Suzanne Viguier disparaît à Toulouse. Les soupçons de la police se portent rapidement sur son mari, professeur agrégé de droit public. Celui-ci sera acquitté à deux reprises par des cours d'assises, en 2009 et 2010.En réalité, Jacques Viguier a été jugé non tant pour les faits qui lui étaient reprochés qu'en fonction de sa personnalité fantasmée par les protagonistes de l'affaire, notamment le commissaire de police et l'amant de sa femme. Sa conduite totalement erratique - on pense, entre autres, au matelas de Suzanne qu'il va jeter le 8 mars 2000 sans raison apparente -, son obstination à ne jamais fournir ce qu'on attend de lui pour prouver son innocence, en font un personnage extrêmement intriguant. Brillantissime face à ses étudiants, il se révèle terne, voire nul, dans la vie quotidienne. L'amant et le policier sont également des personnages riches, en ce sens que l'un et l'autre veulent avoir le dessus, coûte que coûte, face au brillant universitaire, comme s'ils étaient obsédés par un complexe d'infériorité sociale. Enfin, le mystère perdure sur le destin de Suzanne Viguier.Une autre affaire offre un écho troublant : en 1946, la grand-mère de Suzanne Viguier a été assassinée. Son mari a été accusé du crime. Il a été incarcéré avant de bénéficier d'un non-lieu (pas de procès, donc). Un matelas figurait aussi parmi les pièces à conviction.
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Paris, 1938.
Tandis que l'Europe s'apprête a basculer dans la guerre, Nicholas Morath, un officier de cavalerie hongrois, passe ses journées dans les bureaux de la petite agence de publicité qu'il dirige et ses nuits en compagnie de sa maîtresse, une charmante héritière née en Argentine. Sa vie prend un tournant décisif lorsqu'il accepte la mission que lui propose son oncle, le comte Polanyi. Diplomate, membre de la légation hongroise à Paris, le comte Polanyi est résolument opposé à la politique d'expansion hitlérienne.
Morath devient son bras droit, responsable des opérations clandestines du réseau créé par Polanyi pour contrecarrer les plans des nazis en Europe centrale. Des cafés de Juan-les-Pins aux forêts de Ruthénie, Morath voyage beaucoup, sous des identités variées. Pourchassé par les services secrets allemands et les agents du NKVD, menacé par des tueurs croates dont il ne connaît pas les commanditaires, Morath s'enfonce de plus en plus dans une nuit obscure peuplée de complots et de trahisons.
Avec un sens de l'atmosphère et une intuition politique remarquables, Alan Furst s'impose comme un maître du roman d'espionnage, dans la lignée de Graham Greene et d'Eric Ambler.
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Tandis que l'Amérique s'apprête à élire George W. Bush à la présidence des Etats-Unis, une productrice de cinéma indépendante, Vanessa Meandro, se lance dans une improbable aventure : produire une mini-série télé en treize épisodes basée sur un script que personne n'a jamais lu. L'affaire se corse lorsque le mystérieux scénario disparaît, à la suite d'un incident impliquant une bande de braqueurs et un coursier schizophrène. Vanessa est prête à tout pour retrouver le scénario. Mais existe-t-il vraiment ? A partir de cette hypothèse, Rick Moody imagine une comédie délirante. Et règle quelques comptes au passage stars du showbiz, industriels de la culture de masse, critiques névrosés, galeristes mafieux, agents gloutons, tout le monde en prend pour son grade dans cet énorme jeu de massacre. Le Script est une charge violente contre le pédantisme, l'idiotie et le sectarisme. C'est aussi un roman lyrique et survolté sur un pays qui a perdu tous ses repères. Après l'admirable A la recherche du voile noir consacré à la dépression, Rick Moody nous donne le grand roman d'une Amérique devenue cliniquement maniaque.
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Apportez-moi la tête de Lennie Jack
Vern e. Smith
- Éditions de l'Olivier
- Soul Fiction
- 5 Mai 2000
- 9782879291697
Willis McDaniel est un des hommes les plus dangereux de Detroit.
Il a le monopole du trafic d'héroïne et les moyens de le conserver. Pour oser s'attaquer à lui, il faut une grande inconscience, un plan minutieusement préparé et des appuis solides. C'est le cas de Lennie Jack, un petit dealer de vingt-six ans, vétéran du Vietnam et bien décidé à prendre la place de McDaniel. Première phase : détourner une importante livraison d'héroïne sans trop de pertes. Deuxième phase : s'emparer du territoire ennemi.
C'est là que les choses se compliquent. Poursuivi à la fois par les hommes de McDaniel et par des flics corrompus, Lennie Jack comprend que sa vie ne vaut plus grand-chose. Le massacre commence.
C'est en se passionnant pour le marché de l'héroïne que Vern E. Smith a eu l'idée de ce roman, parce qu'il avait " découvert toute une microsociété, à la fois effrayante et fascinante - des vies tout simplement extraordinaires ".
Avec leurs vestes en vison blanc, leurs bottines rouges et leurs costumes bleu lavande, les voyous décrits par Smith font penser aux gangsters juifs immortalisés par Isaac Babel.
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Comment vivre dans une société gangrenée sans être contaminé par la pourriture ambiante ? C'est la question que pose George Pelecanos.
Comme, avant lui, Dashieii Hammett et Raymond Chandler, ou, plus près de nous, James Ellroy. Aussi violent et sombre que les précédents livres de George Pelecanos, Blanc comme neige est plus radical dans son ambition et son propos : montrer avec un maximum de réalisme la coexistence des " deux Amériques " - celle des riches et celle des pauvres - dans une ville où se côtoient toutes les ethnies.
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Après Blanc comme neige, Derek Strange et Terry Quinn sont de retour.
Strange est un détective privé noir, un " dur " de la vieille école. Quinn est un jeune flic blanc exclu de la police, instable et agressif. Une fois de plus ils sont confrontés au quotidien d'une ville en pleine décomposition sociale. Une bande de voyous qui n'hésitent pas à tirer sur un enfant, une petite prostituée en cavale, des maquereaux, des dealers : c'est le Washington de Pelecanos, une métropole brutale, rongée par la drogue et la libre circulation des armes à feu.
Adulé par ses pairs (Michael Connolly, Elmore Leonard, Dennis Lahane), George Pelecanos donne ici toute sa mesure : celle d'un maître du dialogue à l'humour sarcastique. Et d'un moraliste intransigeant, aussi étranger au " politiquement correct " qu'à la poésie faisandée de la pègre.
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Yush
Headley/Headly
- Éditions de l'Olivier
- Petite Bibliotheque De L'olivier
- 28 Octobre 2003
- 9782879294261
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Un héros américainCélèbre auteur de romans noirs ( Paperboy, Train, etc.), distingué par le National Book Award ( Un amour fraternel ), Pete Dexter nous surprend et nous captive avec ce gros roman picaresque, qui fait irrésistiblement penser à John Irving - ou, plus près de nous, à Brady Udall ( Le fabuleux destin d'Edgar Mint ). Né au milieu des années 50 à Milledgeville (Georgie) après un accouchement laborieux, Warren Spooner perd précocément son père. Il est élevé par un certain Calmer Ottosson, un ancier officier de marine expulsé de l'armée à la suite d'une faute qui l'a conduit devant une cour martiale. Enfant agité, adolescent rebelle, Spooner est intenable. Ottosson consacrera sa vie à tenter - infructueusement - d'empêcher Spooner de semer autour de lui le chaos et la désolation. Ce livre au souffle ample, qui alterne le drame et la comédie, et jusqu'à la farce, est aussi le portrait magnifique, à la Norman Rockwell, d'une Amérique qui croyait encoreà des valeurs que les années 60 allaient bientôt balayer.
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Zone grise
L. Mary, C. Mary
- Éditions de l'Olivier
- Litterature Francaise
- 6 Février 2014
- 9782823603736
« Je ne suis retenu à rien et pourtant je suis toujours là, au milieu de ce monde qui ressemble trop à celui des vivants pour ne pas l'être et pourtant ne l'est pas. En quoi sont-ils vivants, ces gens dans cette pièce, par rapport à moi ? Je dirais qu'ils sont concentrés et patients. Je dirais aussi qu'ils ne font pas d'histoires, ils font même des efforts, encore ». Assis autour du narrateur dans la salle ronde d'un centre de formation, cinq autres chômeurs doivent apprendre à trouver un emploi. L'objectif à atteindre est d'une netteté évidente : être OK dans un monde OK, optimiser ses performances, savoir se vendre. Pourtant, cet homme ne se souvient plus du jour de son arrivée ni même des raisons de sa présence. Il ne lui reste que quelques indices sauvés de sa mémoire et le sentiment que quelqu'un ou quelque chose le retient ici, dans cette sphère d'entraînement à la lisière d'une forêt gelée, un 25 décembre.
Quel est ce lieu, cette zone où, entre deux simulations d'entretien, l'on s'inquiète au sujet d'un rôdeur et du nom oublié d'une fille disparue ? Et à quoi tient ce gris, partout ?
Ce texte qui échappe au pur réalisme est un véritable roman policier psychique.
C. et L. Mary sont soeurs. Zone grise est leur premier roman.
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Parce qu'il a vu son frère mourir devant lui, assassiné par une milice fasciste, Khristo Stoïanev possède une qualité essentielle aux yeux du NKVD : le désir de vengeance. Recruté par cette organisation secrète, au service de la jeune Union soviétique (nous sommes en 1934), Khristo devient l'espion parfait. As du renseignement, artiste de la filature, expert en explosifs, polyglotte, il excelle dans tous les domaines. La guerre d'Espagne lui donne l'occasion de montrer l'étendue de ses talents. Avec Faye, Renata, Sacha et Andrés, ses compagnons, il mène une lutte sans merci contre le franquisme. Mais la terreur stalinienne aura raison de leur idéal. Fuyant les purges ordonnées par le Parti, il se réfugie en France, sans savoir qu'il va ainsi à la rencontre d'un nouvel ennemi en uniforme vert-de-gris. Des bords du Danube au maquis d'Epinal, puis en Tchécoslovaquie, l'épopée de la première génération d'agents communistes est la matière de ce roman extraordinaire, où l'on retrouve l'écho des récits de Jan Valtin, Gustav Regler ou Victor Serge.
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Les frères Farrow, Frank et Richard, sont deux voyous extrêmement dangereux.
Leur but : mettre la ville à feu et à sang. Leur premier objectif est un restaurant. Mais le hold-up tourne en bain de sang. Richard est abattu par un flic, et Frank blesse mortellement un enfant qu'il a renversé dans sa fuite. Le père de l'enfant, Dimitri Karras, décide de ne pas en rester là. Quant à Frank, il entreprend lui aussi de se faire justice. Après les seventies (King Suckerman) et les eighties (Suave comme l'éternité), George P.
Pelecanos revisite les années 90 dans ce troisième et dernier épisode de sa trilogie consacrée au ghetto de Washington DC.
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Dans le ghetto de Newark (New Jersey), il y a une rue dont le nom fait trembler les braves gens : Howard Street.
Prostituées, maquereaux, dealers, voyous, flics ripoux s'y livrent, sans se cacher, à leurs trafics : Hip, un ancien champion de boxe tombé dans la dèche, et Gypsy Pearl, sa " régulière " ; Franchot, le frère de Hip, un type bien, qui inspire à Gypsy Pearl une folle passion ; et bien d'autres encore, qui viennent traîner au M & M, le café où tout le quartier se retrouve. Derrière cette façade, le Destin tisse sa toile, entraînant les protagonistes dans une danse de mort collective.
Comme L'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht, La Rue est aussi une romance où les mauvais garçons et les filles perdues sont poursuivis par la Fatalité. On y retrouve les clichés et la poésie trouble des chansons populaires et des films de Série B, mais comme décapés à l'acide par le naturalisme de Nathan Heard.
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L'officier polonais
Alan Furst
- Éditions de l'Olivier
- Litterature Etrangere
- 5 Novembre 2009
- 9782879296944
Pologne, septembre 1939. La Wehrmacht a envahi le pays. Aristocrate, cartographe de formation, le capitaine Alexander de Milja se voit confier une mission secrète d'importance :
Convoyer l'or polonais hors de Varsovie puis le mettre en sécurité à Bucarest. L'opération est un succès et De Milja entre dans la résistance polonaise. Après la destruction de sa cellule clandestine, il devient espion pour les services secrets français et britanniques, endossant de multiples identités.Avec L'Officier polonais, Alan Furst poursuit sa reconstitution de l'Europe des années 30 et 40. Multipliant les intrigues, les lieux et les personnages, Furst s'intéresse aux coulisses de l'Histoire. Il recrée le destin de ces anonymes qui ont oeuvré pour préserver la liberté et ont disparu sans laisser de traces.