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Du Polar
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Saint-Genix sur Guiers, petit village Savoyard endormi dans la froideur de l'hiver. Pourquoi Josselin a-t-il disparu ? Où est passé ce gosse du village ? Quel effroyable secret cache sa famille ? Et voilà un mauvais plaisantin qui a osé accrocher une boîte aux lettres aux grilles du cimetière. On jase, on déblatère, on rit jaune, on a peur.. Voila que les morts se mettent à recevoir du courrier !
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Dans le microcosme des stations de ski, entre glace, free ride et poudre du bonheur, tout porte à la béatitude. Pourtant, lorsqu une série de meurtres expédie les inspecteurs Camille Sora et Michel Vega sur le toit du monde, c'est une enquête des plus débridée qui les attend. Un polar givré mené tambour battant, un suspens haletant sur fond de free ride qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page ! Un humour noir à la William Boyd... La lecture anti-déprime la plus rafraîchissante de l'année !
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Montana Tome 4 : Brumes mortelles
Paul Mercusot
- Polar Passion
- Destins Noirs
- 21 Mars 2024
- 9782487612037
Poursuivis par leur passé tumultueux à Juneau, en Alaska, Pierre et Marie doivent quitter cette ville en urgence pour rejoindre Paul, le frère de Pierre, dans le Montana. Ils ont tout perdu et n'ont pas d'autre possibilité que de se faire héberger chez ce dernier avant de trouver une solution pour surmonter cette mauvaise passe.
Au milieu de cette plaine balayée par les vents et les blizzards, aux prises avec l'accueil glacial de Paul, le frère de Pierre, les funambules réussissent à se rétablir sur un fil chancelant, mais provisoirement stabilisé. Le provisoire va devenir définitif et tourner au cauchemar quand un élément extérieur va faire exploser le fragile équilibre de leur couple naissant. Jusqu'à la mort de l'intrus... -
À Miallet, en Dordogne, Marthe de Laubertie vit au manoir de la Confrérie avec Marie Dupré, son amie infirmière, ainsi que les deux ouvriers agricole : Jules Loup et Jean Santaite. C'est un quatuor redoublement efficace pour éliminer les prédateurs. Ils ont une méthode particulière pour amener leurs victimes au repos éternel. Et au milieu de ce quartette, l'adjudant Dartenset, joue sa partition.
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Un excellent roman noir, écrit dans un style délié et d'une plume agile. Phrases courtes, rythme soutenu, écriture passionnelle, qui sort des sentiers battus. Des passages bouleversants, des rebondissements inattendus, une autopsie méticuleuse de la folie dans un contexte tout à fait cohérent. Pour avoir lu Ecchymoses de la même auteure, et avoir été très surprise de la qualité de ce roman, je n'en attendais pas moins d'Arrachements. Un roman noir, qui comme Ecchymoses, sort des poncifs publiés de façon réplétive. Une auteure pleine de promesses.
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Entre les gouttes (audio usb)
Castanet, Herbé
- Polar Passion
- Destins Noirs
- 10 Juin 2025
- 9782487612389
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Un excellent polar, qui comblera les attentes des lecteurs du genre.
Un style soigné et littéraire, un scénario et une procédure cohérents.
Jean-Pierre Bertalmio glisse quelques références historiques qui s'emboitent astucieusement dans le puzzle de l'intrigue. Le tout est peint sur la magnifique toile lozérienne, où la description de l'environnement - d'une rigoureuse fidélité - enchante. On est projeté à Mende, sur les causses, dans les forêts touffues qui engloutissent promeneurs et autochtones. Des personnages hauts en couleur qui prennent vie au fil des pages et des rebondissements. C'est rare qu'un polar prenne racine dans ce sublime département. Il fallait un pinceau de qualité pour donner relief et chatoyance à cette toile recouverte de conifères et de roches, avec autant de brio. Ecrasée sous les nuages accrochés à la montagne, noyée de pluies et de neige, terre d'accueil de nombreux réfugiés, l'inaccessible Lozère ressuscite la légende de la fameuse Bête du Gévaudan. En ce début de journée du mois d'avril, cet appel matinal ne l'avait pas plus surpris que d'habitude. Il savait qu'il ne restait jamais bien longtemps à glandouiller dans son minuscule bureau situé au dernier étage de l'hôtel Beauvau, juste sous les combles. En général, quand on le sollicitait, c'était urgent. Mais cette fois-ci, l'urgence, elle-même, devenait pressante.Les quelques mots de Lebrun, l'éminence grise du ministre de l'Intérieur, en disaient long sur son aspect gravissime, le fait qu'un hélicoptère de la gendarmerie l'attendait dans la cour d'honneur également. Il en allait certainement du sort du gouvernement et lui, le commissaire divisionnaire Gabriel Lambert, en était l'un des derniers défenseurs. -
A la suite d'une déception amoureuse, Stéphane Lorain ancien journaliste, s'inscrit sur un site de rencontres "mesamours.com" où il fait la connaissance de plusieurs femmes et s'attache à l'une d'elles, Françoise sans se douter que, quelques jours plus tard, son dernier amant va être assassiné.
La victime, homme fortuné, était aussi un habitué de "mesamours.com" et ne collectionnait pas uniquement les aventures, mais aussi, les inimitiés et les rancunes.
Stéphane, secondé par Françoise, va mener l'enquête, parallèlement à la police à travers les nombreux messages des internautes.
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Forcalquier : Décès mystérieux d´un cultivateur à la ferme de « la Boucharié » près de Reillanne...
Aix -en-Provence : Eugène Garcin, candidat républicain, trouve la mort dans un accident, chemin de Valcros...
Aix-en-Provence : Mort inexpliquée d´un chapelier dans sa cuisine...
Barcelonnette-Vallée de l´Ubaye : Une jeune femme enceinte retrouvée morte dans l´église de Larche au pied de l´autel de la Vierge...
Pertuis : Crimes abominables dans une ferme du quartier des Moulières !
Se déroulant sous le Second Empire ou la Troisième République, ces nouvelles nous sont offertes un peu comme des friandises, dans les décors et les moeurs de la Provence du XIXe siècle. Pas de sang, meurtres ou non ? On se plaît à s´imaginer vivre en ce temps-là et chercher des faits croustillants dans les journaux de l´époque pour agrémenter son quotidien. Mais, la dernière nouvelle, clou du spectacle, nous fait découvrir en revanche l´horreur et le sang... Et pourtant, cette histoire est justement tirée d´une affaire criminelle bien réelle !
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Un de vos équipiers, parti en congé de formation, est retrouvé mort dans le parking de votre immeuble. Rien que cela, déjà, vous pose un problème en tant que commissaire. Imaginez, en plus que cet adjoint soit accoutré comme un parfait
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Le passé peut parfois vous rattraper, en causant des drames insoutenables. Gino Volpi va en faire la triste expérience. Sa femme et son fils sont assassinés dans un faux accident de voiture. Volpi erre entre chagrin et angoisses, traînant ses santiags dans la région d'Aix, à la recherche du meurtrier, avec la ferme intention de venger les siens. Un homme est retrouvé dans sa voiture accidentée, une balle dans la tête. Volpi a-t-il réussi son coup ? C´est pourtant lui qui est chargé de l'enquête. L'identité du mort nous replonge dans une histoire vieille de plusieurs années qui laisse penser que Volpi est effectivement le meurtrier. Le commissaire est-il réellement malade et dangereux ou est-il le jouet de la fatalité? Difficile d'enquêter quand on ne sait plus trop qui on est..
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Pour Volpi, le Procureur a encore une fois bien chargé la mule. Jugez plutôt :
Un riche architecte spécialisé dans la restauration des monuments historiques, franc-maçon notoire, disparaît mystérieusement...
Djamila, élève d'un lycée professionnel tente de se suicider dans son établissement...
Des jeunes d'une cité trouvent la mort en scooter dans de faux accidents de la route.
Y a t-il un lien entre toutes ces affaires ?
Avec Volpi, on est bien loin de la théorie du complot. La tête froide, pour une fois, il va mener son enquête entre Aix et Lubéron, aussi bien dans le milieu maçonnique aixois que dans les cités de la ZAC, en passant par la fréquentation de dealers et d'amateurs d'Harley-Davidson.
Va-t-il réussir à éviter la compromission et la diffamation pour défendre sa réputation d'homme intègre ?
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Jean-Pierre Bertalmio récidive avec l'équipe du BAS, le bureau des affaires spéciales, entité affectée aux affaires délicates qui doivent être traitées dans la discrétion. Ce, sur réquisition du ministre. La garde rapprochée - composée de Gaby, Tahar et Sabrina - est expédiée en Haute-Provence. Un très bon polar, qui comblera les attentes des lecteurs du genre. Un style soigné et littéraire, un scénario et une procédure cohérents. Quelques incises historiques, occultes et botaniques ajoutent un peu de piquant et s'emboitent astucieusement dans le puzzle de l'intrigue qui nous projette à Manosque. Le pinceau de l'auteur donne relief et chatoyance à cette toile provençale, croquée avec brio. Une valeur sûre à acheter sans hésitation.
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Au bord de la Grande Bleue, Sausset-les-Pins est une petite ville agréable et tranquille. Tranquille ? Pas sûr ! La preuve : Une femme rousse fait une chute dans l´escalier de sa villa. Jusque-là, rien de bien extraordinaire, si ce
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La face cachée de l'Afghanistan.
On peut présenter des points de vue complexes de manière distrayante et en des termes simples. C'est ce que fait John le Carré. Dans La base, Martial Bouanchaud le fait avec beaucoup plus modestement. Il n'en demeure pas moins qu'à travers Emmanuelle, son personnage central, il parvient à nous parler de l'imbroglio afghan avec lucidité, abordant des points de vue personnels pertinents, et une analyse de la situation dans cette contrée complexe qui ne laisse pas le lecteur indifférent.
Au terme de la lecture de La base, une vision claire se fait jour des non dit, de ce que peut penser la majorité silencieuse afghane. Les volontaires qui se vouent à l'action humanitaire, sur la religion et les différentes politiques nationales ou internationales qui s'évertuent à trouver une solution dans un pays en guerre depuis plus de trente ans. Pris entre les multiples facettes d'Al Quaïda, la pugnacité des Talibans et des Moudjahidin, les méandres de la religion, la guerre que leur font les services secrets et l'activité d'une étrange société secrète, qui dans ce pays tente-t-il de tirer son épingle de ce jeu de massacre ?
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Des embrouilles qui laissent un goût aigre doux.Il y en a qui les cherchent et, forcément, ils arrivent à les trouver.
Il suffit de prendre les gens pour des imbéciles. Oui, il y en a pas mal qui nous entourent, mais ils ne veulent pas qu'on le leur fasse remarquer. Il y en existe, forcément d'autres qui négligent cette règle de primordiale prudence. Ainsi le personnage de ce polar jubilatoire et à contre-courant. Tout commence dans notre bon RER de la région parisienne. Une remarque idiote, mais spontanée adressée à une bande de banlieusards sans humour, lui vaut une correction magistrale.
Il y a des journées comme ça, qui commencent du mauvais pied. D'autant plus qu'en rentrant chez lui, il découvre son appartement saccagé. Bien sûr, il n'est pas plus surpris que ça : Paris a des avantages et des inconvénients. Mais les inscriptions qui maculent les murs de son logis, d'un goût discutable, le plongent dans des conjonctures improbables. " Les s... ça s'oublie difficilement " À qui les vandales font-ils allusion ? Évidemment, il va tenter de le savoir.
Mal lui en prend. Du coup, sa vie devient un véritable cauchemar où des micmacs à l'aigre doux, Chinois, chiens, pizzas et vol d'oeuvre d'art, s'engouffrent dans son espace vital et vont lui rendre la vie impossible. Il comprendra vite la signification du proverbe urbain. Mais qu'à cela ne tienne. Jean Milpied est sûr du bon droit de son héros. Même si l'esprit de celui-ci est un tantinet tortueux. Il est vrai qu'il n'y est pour rien...
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Etre trop à cheval sur les principes, nuit gravement.
La Bretagne, ses verts pâturages, les champs de courses hippiques sous un ciel radieux et la brise marine. Les chevaux piaffent d'impatience sur la ligne de départ. Ça y est, c'est parti à un train d'enfer. Mais l'un d'eux ne franchira pas la ligne d'arrivée. Il est rare qu'un beau coursier, soit fauché en pleine course par un tir de carabine de fort calibre. Pas dans "Mort sur le fil." A la lecture du polar de Michel Ollivier, journaliste, spécialiste du monde hippique, on découvre que cet univers n'est pas comme peut l'imaginer un banal adepte du PMU.
Rancunier et violent. On aurait tort, en effet, de ne pas penser à l'envers de la médaille. Elle est loin d'être étincelante comme un Louis d'or. D'ailleurs, nous serions bien naïfs de croire le contraire et Michel Ollivier met les points sur les "i" sur un sport qui, comme tous les autres, a son coté noir. "Mort sur le fil" nous y fait entrer dans le détail et on en sort très édifié. C'est que son personnage, Steve, un jeune garçon promis à un bel avenir de jockey en connaît long sur la chose.
Qui plus est, Steve est très jeune homme très malin. Poussé par l'un de ses professeurs passionné de chevaux, le jeune homme découvre un monde dont ses qualités et son intelligence peuvent lui ouvrir les portes et, pourquoi pas, lui offrir une existence hors du commun et la notoriété. Il s'y jette donc à corps perdu, sans ménager sa peine et ses efforts. Mais comme on le verra, seules la déception et l'amertume seront au rendez-vous.
Et il le prendra très mal. Steve est un rancunier violent. Ainsi, son désir de vengeance se focalisera alors sur celui qu'il considère comme le responsable de son échec. Il prendra des détours perfides, des attitudes trompeuses. Méthodiquement, sans jamais s'en prendre directement à lui, Steve va tenter de le lui faire payer cher son comportement. Un récit plein d'enseignements sur un milieu aux moeurs inattendues, mené avec brio du début à la fin par un auteur qui en connaît un bout.