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Christian Bourgois
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L'affaire de Road Hill House
Kate Summerscale
- Christian Bourgois
- Satellites
- 4 Avril 2024
- 9782267049084
Une demeure fermée à clé. Un chien qui aboie la nuit. Un meurtre sans merci. Douze suspects. Un enquêteur prêt à dévoiler une vérité qui dérange.
Au cours de l'été 1860, un terrible fait divers ébranle l'Angleterre victorienne. Qui a tué le petit Saville Kent, trois ans, dernier-né d'une respectable famille de la campagne anglaise ? Les habitants de Road Hill House doivent faire face à une évidence : le coupable est forcément l'un d'entre eux. L'affaire défraie bientôt la chronique, provoquant une hystérie nationale à l'idée des vices que cachent les portes de la bourgeoisie. Scotland Yard confie l'enquête à l'un des premiers détectives, Jack Whicher, qui dévoilera au pays entier les secrets d'une famille au-dessus de tout soupçon.
Ce livre culte décrypte l'un des plus célèbres meurtres du XIXe siècle qui donna naissance au roman policier.
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Meurtriers sans visage
Henning Mankell
- Christian Bourgois
- Policiers Bourgois
- 17 Septembre 2001
- 9782267016055
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Le Monstre des Hawkline, western gothique, met en scène deux tueurs professionnels, Greer et Cameron, engagés par deux soeurs jumelles pour exterminer le monstre responsable de la disparition de leur père, un étrange savant chimiste. Le lecteur assiste alors à la farce délicieuse de la chasse au monstre, imprégnée d'une poétique évidente : le monstre n'en est finalement pas un, il s'agit seulement d'une lueur affublée d'une ombre maladroite et malheureuse, transformant la quête des deux tueurs en une chasse à la lumière.
En reproduisant ici les formes du récit romanesque, le roman noir, le western, la science-fiction, Richard Brautigan fait plus que démonter leurs mécanismes, il met à mal leur contenu, créant une réalité qui lui est propre.
La parodie, moteur certain de cette fiction, est chez Richard Brautigan le dévoilement jusqu'à l'absurde d'un certain mode de vie. Il remet ici en question une mythologie, tout l'imaginaire de l'Amérique tel que le façonnent et le stéréotypent les grands médias, avec un humour singulièrement décapent.
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Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti
Robert Van Gulik
- Christian Bourgois
- 1 Mars 1987
- 9782267004977
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Le prix
Manuel Vazquez Montalban, Migoya Hernan, Bartolomé Segui
- Christian Bourgois
- 8 Avril 1999
- 9782267014938
" Carvalho passa devant les épiceries transformées en vitrines de la pitance de l'Espagne profonde : chorizos, boudins, salaisons et principes légumineux en tout genre.
Lentilles françaises et de Salamanque, haricots violets du Barco ou de Toulouse, flageolets, maïs moulu, fèves des Asturies, haricots de la Virgen et de la Granja et un revenez-y de pois chiches d'Arévalo ou de Pedrosa, haricots noirs, du Leon ou d'ailleurs, farine de gesse, piles de maquereaux en conserve, tripes, bucardes et savoureuses matières déshydratées, sablés, touron et massepains en tout genre.
Le spectacle était un défi au conservatisme alimentaire et à la prudence des passants - comme si on pouvait manger prudemment. On ne peut pas manger prudemment. On ne doit pas manger prudemment. Si on ne peut pas manger, on ne mange pas, un point c'est tout. Emportant sa secrète indignation, Carvalho descendit la rue du Prado pour l'une de ses meilleures enquêtes criminelles chez les " people " madrilènes.
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Linda Lê est née en 1963. Elle habite Paris. Depuis Dalat, sa ville natale du Viêt-nam, jusqu'à Paris, il y a eu de nombreuses étapes : Saïgon d'abord et ses études au lycée français, puis après la chute de Saïgon, son rapatriement en France avec sa mère française et sa soeur. Après trois livres parus lorsqu'elle était très jeune, elle a publié Les Evangiles du crime dont une presse unanime a salué l'originalité exceptionnelle. En 1993, Christian Bourgois a édité son cinquième livre, le roman Calomnies (traduit et publié aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et au Portugal) puis en 1995, Les dits d'un idiot. Les Trois Parques et Voix ont paru chez Christian Bourgois Editeur en 1998, Lettre morte en
1999, Personne en 2003 et Kriss/L'homme de Porlock en 2004.
Reeves C. est retrouvé mort dans un hôtel. Il voulait être écrivain. Il ne fut que le mari d'une romancière célèbre. Il lui disait : « Il ne faut pas aimer son double, car c'est un amour qui naît d'un oubli momentané de la haine qu'on a pour soi. » Le Professeur T. s'est pendu dans la cave de son immeuble. Son seul ami, c'était « Plus-dure-sera-lachute ». Avant de mourir, le Professeur T. avait écrit dans son journal : « Chacun porte en soi un frère assassiné, il faut vivre en le ménageant. » Dans la nuit du 14 août 1990, une femme, gantée de blanc, se jette du hait d'un immeuble de La Défense. Elle s'appelait Klara W. Dans son agenda, elle avait noté ce bref dialogue extrait d'un film : « -ne vous en faites pas, je m'en vais. - Où ? - En moi-même. » Vinh L. se prépare à rentrer dans son pays. Auparavant, il écrit dix lettres, dans lesquelles il raconte son histoire : pour survivre, il a mangé de la chair humaine. Longtemps, il s'est tu. Maintenant, il parle. « Le crime, dit-il, ressemble à l'amour : tant que les sentiments sont sincères, ils s'entourent de silence. On se met à jacasser quand l'émotion est morte. »
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L'homme de ma vie
Manuel Vazquez Montalban
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 2 Mars 2002
- 9782267016208
Pepe Carvalho termine son millénaire et attaque le nouveau avec sa fine équipe : Charo, revenue d'Andorre où elle a tenu un hôtel pendant sept longues années, et Biscuter, qui commence une plongée inattendue dans l'univers des sectes.
Quant à Pepe, un peu fauché mais toujours soucieux de vieillir avec dignité, revenu de toutes les illusions, il lui faut bien se rendre à l'évidence : la vie est une succession de surprises, et le retour dans la sienne de la belle Yes, la fille de rêve, vingt ans après Les Oiseaux de Bangkok, en est une de taille. L'intrigue se noue sur un fond politique d'extrême urgence : les nouveaux enjeux des, petites nations, dites nations sans Etats, sur l'échiquier européen.
Quimet, Catalan très influent, et néanmoins client de Charo " de toute la vie ", envisage demettre en place des services de renseignements très secrets au sein d'un réseau européen. Qui mieux que le privé le plus célèbre de Barcelone pourrait conseiller une telle entreprise, éclose dans les têtes d'hommes politiques et militants nationalistes placides mais retors et d'activistes prêts à tout ?
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Allmen et les dahlias
Martin Suter
- Christian Bourgois
- Littérature Étrangère
- 2 Mai 2014
- 9782267026511
Allmen et les dahlias est le troisième opus d'une série entamée par Martin Suter avec Allmen et les libellules et Allmen et le diamant rose. Faux aristocrate, vrai dandy, descendant déchu d'une riche famille suisse, Allmen a créé, avec Carlos, son fidèle serviteur et désormais associé, une agence spécialisée dans la recherche d'oeuvres d'art volées.
Après une incursion sur les rives de la mer Baltique, c'est de nouveau en Suisse, sur les rives d'un lac, que nous convie cette fois-ci Martin Suter. L'histoire se déroule dans un de ses décors préférés : un vieil hôtel de luxe, quelque peu défraîchi, propriété de Mme Gutbauer, une milliardaire excentrique qui en occupe tout un étage. C'est à elle que l'on a volé un précieux tableau de Fantin-Latour représentant un bouquet de dahlias. Et c'est pour le retrouver sans trop attirer l'attention sur son bien qu'elle fait appel aux services de l'agence Allmen International Inquiries. Son responsable ne tarde pas à se rendre sur place. Il s'installe dans une suite vieillotte mais luxueuse. La compagne de Carlos, déguisée en femme de chambre, le suit de près.
Qui a volé le tableau ? Pourquoi l'un des clients à demeure de l'hôtel a-t-il été retrouvé mort à sa table pendant le dîner ? Quel rôle joue le mystérieux petit-neveu du défunt ? Qui est cette jeune Dalia rencontrée à l'inauguration d'une boîte de nuit ? Et pourquoi son compagnon, millionnaire aux revenus douteux, refuse-t-il qu'elle sorte ? Pourquoi Allmen se fait-il passer à tabac ?
Quels sont les liens secrets qu'ont noués ces différents personnages ? Allmen se fera passer à tabac pour vouloir répondre à ces questions... Mais s'il n'a peut-être pas le dernier mot, sa ténacité lui vaudra du moins de tirer le fin mot de cette histoire.
Témoignant d'un plaisir narratif évident, Martin Suter multiplie les péripéties, soigne les détails et s'approprie toujours davantage les codes du genre pour nous proposer ce nouveau roman policier qui combine à la perfection suspense, élégance et ironie.
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Milenio
Manuel Vazquez Montalban, Migoya Hernan, Bartolomé Segui
- Christian Bourgois
- 2 Mars 2006
- 9782267018110
On se souvient qu'à la fin de L'homme de ma vie Pepe a tué sur la jetée le sociologue Anfruns, gourou d'une secte de grand pouvoir. Son petit doigt lui dit qu'il éviterait les ennuis en quittant Barcelone. Pepe Carvalho embarque donc son fidèle Biscuter dans sa vieille Ford Fiesta et les voilà assis, sur le pont du ferry de Gênes, buvant des dry et voguant vers un tour du monde. Il reviendra à Barcelone, seul, fauché, au bord de la vieillesse sans doute, mais peut-être réconcilié avec lui-même. Soulagé. L'inspecteur Lifante va régler la question.
Entre-deux, des centaines de pages qui forment un roman monde, un roman bilan, un roman mémoire, un roman ciné (combien d'épisodes calqués sur des scènes de films : le parallèle Kaboul- Vienne du Troisième Homme, par exemple), un roman jeu de piste pour un lecteur déboussolé. Un roman d'amour, surtout, à la littérature.
Un roman qui est pour Pepe l'occasion d'arpenter les « terres mythiques de sa mémoire », où l'actualité rejoint le mythe et rarement par les chemins les plus courts : du Bosphore à Bangkok, à l'Australie, à l'Argentine en traversant le Pacifique à la voile avec un Basque tueur de l'ETA, l'Afrique en tournée de solidarité, du Maroc à l'Espagne en clandestins, un château cathare et un dénouement inattendu et plutôt bouleversant.
Un finale placé sous un quadruple parrainage : Bouvard et Pécuchet, se raccrochant à leur double pupitre comme à une bouée de sauvetage, Don Quichotte et Sancho Pança, le premier aspirant au bercail, le second reparti pour le rêve, dans une atmosphère visuelle de Rencontres du troisième type.
Millénaire Carvalho, comme tous les tours du monde, tourne en rond et se mord la queue :
Remémoration, nostalgie, bilan vital, état des lieux indigné sur une planète devenue très petite.
Plus que jamais, un Vázquez Montalbán affleurant, jouant en maître de la fiction et du réel.
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Les recettes de Pepe Carvalho
Manuel Vázquez montalbán
- Christian Bourgois
- Titres
- 7 Mars 2013
- 9782267024944
« Nul écrivain ne saurait être tenu pour tout à fait responsable de la conduite de ses personnages, moins encore de celle de son personnage principal. Carvalho par exemple, a son quant-à-soi, ses goûts lui sont personnels, pourtant, si on les connaît, ce n'est que par la grâce de mon écriture. Fréquemment, les lecteurs de la série Carvalho m'interrogent sur les raisons de l'attachement parfois démesuré que montre Pepe Carvalho pour la cuisine. J'ai, moi, la réponse toute prête, une réponse intelligente et que je revendique, mais Carvalho n'a jamais dit un mot sur la question. Selon moi, la cuisine est une métaphore de la culture. Manger, c'est tuer et ingurgiter un être qui a été vivant - animal ou plante. Si nous dévorions l'animal mort ou la laitue arrachée tels quels, d'aucuns diraient que nous sommes sauvages. Maintenant, si nous faisons mariner la bête en vue de l'accommoder plus tard avec des herbes de Provence et un verre de vin vieux, alors nous avons mis en oeuvre une délicate opération culturelle, fondée à parts égales sur la brutalité et sur la mort. » Manuel Vázquez Montalbán Montalbán a réuni en ce volume, plus de 120 recettes de Pepe Carvahlo, avec les textes d'origine et des explications simples et précieuses pour les exécuter. Une goûteuse introduction aux aventures du célèbre « privé » barcelonais et de précieux conseils pour les amateurs de cuisine espagnole.
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Magie de l'imagination...
Et Manuel Vazquez de Montalban jette son célèbre détective Pepe Carvalho dans le bain de l'énigme la plus inquiétante et la plus mystérieuse de l'Espagne contemporaine : celle de Luis Roldan, ancien directeur de la Garde civile, en fuite, poursuivi par la justice de son pays, apparemment corrompu, peut-être vivant, peut-être mort, peut-être caché là, nul ne le sait. Véritable défi lancé à l'indéfectible perspicacité de Carvalho, cette enquête est menée tambour battant et contée par un Manuel Vazquez Montalban au meilleur de son humour plutôt explosif, aux prises avec un sujet fourni par l'actualité la plus récente.
Une fois encore, Carvalho cherche son oxygène en nageant dans les eaux troubles de l'Espagne contemporaine.
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Assassinat à Prado Del Rey
Manuel Vazquez Montalban, Migoya Hernan, Bartolomé Segui
- Christian Bourgois
- 29 Avril 1994
- 9782267009507
Le mot sordide vient du latin sordidus, qui veut dire sale, infime, méprisable, ignoble, cet adjectif dérive lui-même de sordes, qui ne signifie pas seulement saleté ou immondice, mais aussi bassesse, mesquinerie et avarice infâme.
Je me demande si ces adjectifs ou ces substantifs rendent entièrement compte des histoires que je présente. Le " sordide " n'est plus ce qu'il était. Il y a beaucoup de choses qui sont évidemment sordides, sans être pour autant méprisables, ignobles ou mesquines. Il y a un sordide qui réside précisément dans l'impuissance de ses protagonistes à se comporter autrement, et cette constatation interdit le jugement terrible et sans appel implicite dans le mot sordide.
M.V. Montalbân
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Le sexe est l'univers par excellence où se conjuguent le pouvoir, la corruption et la cruauté.
Chasseurs, chasseresses, persécuteurs, captives, rapaces, mangeuses d'hommes, traqués et finalement détraqués, les personnages de ces huit nouvelles de Pepe Carvalho composent un véritable tableau de chasse épinglé sous la plume de Manuel Vazquez Montalban. Emblème historique de ce théâtre de la prédation, Marylin Monroe s'offre comme le sujet le plus monumental de ce recueil. Entre-temps, sous le socle de la star, sur le pavé cassé de la Barcelone reconstruite, on voit grouiller, dans l'ombre de l'Histoire et de ses statues, ses figurants vieillis, cortège de fantômes, derniers habitants d'une mémoire où le détective découvre ses seules enquêtes encore possibles.
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Alors qu'elle s'apprête à partir avec sa fille pour quelques jours de vacances à Disneyland, Irma est envoyée à Santa Rita, un petit village perdu au sud du Mexique. Assistante sociale du service d'immigration, elle va devoir s'occuper d'un groupe de migrants mexicains dont le refuge a été attaqué la veille de Noël. Par qui ? La bande de passeurs qui a conduit ces immigrés jusqu'à la frontière mexicaine ? Une bande rivale ? Les responsables des services pour lesquels elle travaille ?
Et qui est « Morro », ce trafiquant au « visage de gosse » que peu de gens connaissent ?
La file indienne est un roman policier dont l'intrigue évolue en enfermant l'héroïne dans un huis clos où les frontières entre le bien et le mal se délitent progressivement. La construction du récit, à la manière d'un labyrinthe dans lequel les discours s'emboîtent et se perdent les uns les autres, les différents registres de langue, la crudité de certaines descriptions, en font un roman provocateur qui amène à regarder en face les drames les plus sombres de l'émigration née de la misère.
En entraînant le lecteur dans un univers sombre et violent, où convergent réalité et fiction, Ortuño fait la preuve que la littérature est la plus efficace pour dépeindre les tensions les plus brûlantes de la réalité mexicaine.
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Guadalajara, 1997 : caché dans une chambre voisine, Omar est le témoin du double assassinat de sa cousine et maîtresse, Catalina, et du compagnon de cette dernière, Mariachito. Lequel des deux a appuyé le premier sur la détente ? Y avait-il une tierce personne ? Omar l'ignore. La seule chose dont il est sûr, c'est que, désormais, sa vie ne sera plus qu'une fuite en avant, pour échapper à la vengeance de Concho, l'homme de confiance de son rival. Mais où ira-t-il ? Pourquoi pas l'Espagne, pays d'origine de ses grands-parents, où il lui reste encore une cousine ?
Veracruz, 1946 : alors qu'ils se prélassent sur le sable avec leurs enfants, Yago et María, deux anarchistes espagnols en exil, voient apparaître au loin le ventre proéminent de Benjamin Lara, un ami d'enfance connu à Madrid et devenu leur pire ennemi. La famille n'a plus d'autre choix que de plier bagages et de partir le plus loin et le plus rapidement possible.
Des destinées liées par le sang, comme sont liées les destinées de l'Espagne et du Mexique, deux pays séparés par un océan mais rapprochés par tant d'autres événements : d'abord soumise au joug d'Hernan Cortés, l'ancienne colonie s'est transformée en terre d'accueil pour les réfugiés de la guerre civile espagnole.
Antonio Ortuño expose l'histoire de deux générations : comme à son habitude, il brosse dans Méjico un portrait fidèle du Mexique, brutal et corrompu, à travers un style dont les phrases et les images atteignent une violence extrême.
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Roland Nair travaille pour l'Otan. Après dix ans d'absence au Sierra Leone, cet agent danois est de retour à Freetown : son ami Michael Adriko souhaite lui présenter sa fiancée américaine. Personnage trouble, qui aurait entre autres servi dans l'armée ghanéenne et dans la garde rapprochée de l'émir du Koweït, Adriko vient de déserter une unité des forces spéciales américaines opérant en Afrique. Nair soupçonne rapidement que l'amitié n'est pas le seul motif de son invitation mais accepte néanmoins d'accompagner le couple dans le centre de l'Afrique pour rendre visite au clan d'Adriko.
Multipliant tromperies, péripéties et enlèvements, les trois voyageurs vont pénétrer clandestinement dans une zone de combats, à la frontière entre Ouganda et Congo.
« [On lit Denis Johnson] pour l'effet troublant et l'éclatante stupéfaction qu'il procure. Un écrivain devrait toujours écrire de façon à ce que personne ne puisse ignorer le monde alentour, et que personne ne puisse dire qu'il n'a rien à voir avec tout ça. [.] C'est ainsi que Johnson écrit. » The New York Times Book Review.
« Ce roman est un merveilleux exemple de l'écriture de Johnson dans son style le plus accessible. » The Daily Beast
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L'institut de recherches
Staffan Westerlund
- Christian Bourgois
- Policiers Bourgois
- 24 Mai 2003
- 9782267016840
Deux incendies criminels, une poursuite en bateau qui se termine par la mort de tous les participants et nous voilà lancés dans une étrange aventure.
L'avocate Inga-Lisa Östergren finira par être troublée par les circonstances de la disparition de sa soeur et commencera alors à tirer des fils qui la mèneront bien plus loin qu'elle ne s'y attendait, jusqu'en Amérique, sur la trace de savants biologistes dont les activités ne sont pas sans présenter d'inquiétantes zones d'ombre. Par ce livre, Staffan Westerlund a inauguré, en 1983, une série de romans policiers poussant plus loin encore que Sjvall/Wahlöö l'analyse à la loupe d'une société malade de l'argent et de crimes échappant souvent à la compétence d'une police d'ailleurs bien débordée.
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Une fillette disparaît mystérieusement sur le chemin de l'école.
Elle a certes déjà fait des fugues, et intrigue son entourage par son amour immodéré des oiseaux. Mais cette fois-ci c'est plus grave. Elle est tombée aux mains de criminels professionnels qui se servent d'elle pour un odieux chantage. L'avocate Inga-Lisa Ostergren va être amenée à s'intéresser à cette affaire dont. pour bien des raisons, la police ne peut avoir connaissance. Aidée par des collègues et amis, elle va explorer une piste bâtie sur des hypothèses bien hasardeuses et sur un indice pour le moins original.
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Prenant le contre-pied de ses romans les plus récents, Denis Johnson nous offre un polar à la mode californienne.
Ménageant retournements de situation et coups de théâtre qui évitent toute impression de déjà-lu, Denis Johnson installe une intrigue implacable servie par son acuité habituelle : des dialogues percutants, une obsession pour les états limites, la conviction que les anonymes et les marginaux sont les seuls personnages possibles de la fiction d'aujourd'hui, la liberté ne leur étant parfois accessible qu'au prix d'un 357 Magnum.