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L'éternité (suite et fin)
Hervé Le Corre
- Autrement
- Autrement Litterature
- 12 Octobre 2022
- 9782080290748
La mort surprend Louis Lorenzo au milieu de son salon, sac de courses en main. Une disparition soudaine que personne ne remarquera. Personne, si ce n'est Louis Lorenzo lui-même, qui abandonne son corps et contemple son cadavre depuis les quatre coins de la pièce. Louis part alors explorer les environs qui l'ont vu vaquer à ses banales occupations de retraité. Parfois propulsé dans des dimensions dont il ne soupçonnait rien, il se heurte encore au mur de verre de sa solitude. Et sans cesse, obsédé, il revient à ce corps qu'il n'habite plus mais sur lequel une autre forme de vie commence à proliférer.De sa magnifique écriture précise, douce-amère, Hervé Le Corre nous livre un texte à la lisière du roman noir, du conte fantastique et de la Vanité. Habitué à mettre en lumière l'existence des «petites gens», l'auteur de Traverser la nuit invente ici la mort minuscule, celle qui, logiquement, clôt une vie minuscule.
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« Le premier enfant disparut alors qu'il tirait sa luge sur les hauteurs du village. Sans un bruit - nul cri, d'homme ou de loup, pour témoin. » Quand Russell Core arrive dans le village de Keelut, la lettre de Medora Slone soigneusement pliée dans la poche de sa veste, il se sent épié. Dans la cabane des Slone, il écoute l'histoire de Medora : les loups descendus des collines, la disparition de son fils unique, la rage et l'impuissance. Aux premières lueurs de l'aube, Core s'enfonce dans la toundra glacée à la poursuite de la meute.
Aucun homme ni dieu nous entraîne aux confins de l'Alaska, dans cette immensité blanche où chaque corps qui tombe, chaque cri, semble absorbé par la splendeur silencieuse de la nature. Un roman envoûtant, poétique, inoubliable.
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Dans cette petite ville du Kansas, tout le monde envie les filles Roanoke. Elles sont belles, jeunes et riches. Elles vivent avec leurs grands-parents dans le domaine familial, au milieu des champs de blé. Leur vie semble douce. Mais il y a quelque chose de pourri au royaume des Roanoke. Camilla, Penelope, Eleanor, toutes les filles de la lignée ont connu des fins tragiques. Quand sa cousine Allegra disparaît à son tour, Lane se lance à sa recherche, sans se douter qu'elle va déterrer les plus noirs des secrets de famille.
Plongée étouffante dans un huis-clos familial, Les Filles de Roanoke est un véritable page-turner atmosphérique et haletant. Amy Engel aborde avec talent le poids des non-dits et le poison insidieux de l'inceste, dans la lignée des romans gothiques contemporains de Joyce Carol Oates.
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Personnage aux multiples facettes, Marlowe est, juste titre, considr comme le parfait modle du dtective priv. Hros et antihros, c'est un insoumis, un rebelle sans illusions, un solitaire dans l'me, et l'un des modles et des symboles de cette autre Amrique, sombre, cynique et pourtant idaliste. Avec une nouvelle indite de Patrick Raynal.
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Beaubourg presque déserté, le Forum qui ne désemplissait pas, dégorgeant ses colonnes de passagers indistincts, le quartier Latin où ne se remarquaient plus que les squats murés. Les gens de la rue, pour la plupart, transhumaient vers ces lieux protégés du vent que sont les gares, les couloirs et les stations du métro, les galeries marchandes, les passages. Mais les plus jeunes, comme elle, préféraient encore marcher sans fin à ciel ouvert.
Photographies de Stéphanie Léonard.
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Quant un tueur assassine plusieurs femmes dans le quartier, savoir si la Place Séoul doit rester ou non piétonnière devient un sujet secondaire.
Nommé grand reporter, Gilles aménage avec sa femme Juliette dans le duplex d'une résidence cossue, derrière la gare Montparnasse, décorée de colonnes dues à l'architecte Bofill. À peine arrivés, Gilles et Juliette sympathisent avec Ruth, la reine du tag, surnommé la passionaria des squats, et avec William Wallace, son compagnon, rédacteur en chef de La vie de château, improbable journal hébergé dans un squat. Précisément, les squats sont au coeur des discussions. Avant que la rumeur d'un serial killer ne les détrône...
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Bruxelles ; du noir dans la blanche
Collectif
- Autrement
- Roman D'une Ville
- 31 Août 2001
- 9782746701083
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« A l'angle de la rue Censier et de la rue de Mirbel, un arbre aux branches étrangement sinueuses se détache en ombre chinoise contre la fac, dans la lueur des réverbères : on le dirait sorti de quelque tableau fantastique. Un arbre fantôme, pareil à celui que Babette avait peint sur le mur de la pièce principale, au-dessus de la cheminée. Autour des rameaux, elle avait inscrit des maximes dans les médaillons en forme de coeur. "Peace and love", c'était l'époque. »
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Les secrets de l'allee courbet
Georges-Jean Arnaud
- Autrement
- Noir Urbain
- 22 Septembre 2004
- 9782746705869
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Phil et Pierre travaillent comme intérimaires dans un centre de tri postal. Ils profitent d'une grève pour aller respirer l'air marin à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, sur la côte vendéenne. Lors d'une halte sur l'autoroute, ils croisent Hélène, une jeune femme qui leur demande de l'emmener. Quelques heures plus tard, ils arrivent à Saint-Gilles et s'installent dans la maison de la grand-mère de
Pierre. Le week-end promet d'être agréable. Hélène se révèle fort sympathique.
Le lendemain, Hélène reste introuvable. Peu après midi, Phil aperçoit son corps gisant entre deux rochers...
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Station anvers, direction les etoiles
José-louis Bocquet
- Autrement
- Noir Urbain
- 20 Mai 2005
- 9782746707009
Le narrateur anonyme de cette histoire, est étudiant à la faculté de Nanterre. Il se retrouve engagé comme chargé de production par monsieur K, patron d'une boite de diffusion de CD, « Le Maquis », rue Rodier, Paris. Les affaires végètent jusqu'au jour où K rencontre Aldo, fraîchement arrivé de Bretagne, venu lui soumettre une version jazz rock du célèbre « Ils ont des chapeaux ronds ». Bien qu'il s'agisse d'une « grosse bouse », K. accepte de la diffuser et en peu de temps, le succès frappe à la porte. Les stations radio programment le morceau de façon répétée tandis que les ventes atteignent des centaines de milliers d'exemplaires. Les trois musiciens Rico, Gwen et Noémie se produisent à la télévision et relancent encore les ventes. K découvre alors qu'Aldo l'a grugé. Celuici, prévoyant un succès, a fondé six mois plus tôt les « éditions des 3 matelots » sur le compte desquelles il a déposé les droits de « Ils ont des chapeaux ronds ». Mais K a de la ressource et lorsqu'il reçoit Rico, le patron du groupe, qui vient réclamer de l'argent, il lui fait comprendre que c'est la faute d'Aldo s'il ne peut rien lui verser. Le lendemain, lorsque le narrateur se réveille, il découvre qu'un drame s'est joué dans la nuit car Rico, bien chauffé par K, a supprimé Aldo. Il décide de ne plus travailler pour K et reprend ses études. Plusieurs mois plus tard, il découvre que les « éditions des 3 matelots » sont à présent domiciliées rue Rodier. La gérante s'appelle Nabila K. car jusqu'alors secrétaire du « Maquis », elle a épousé son patron avant de racheter les « 3 matelots » pour un euro symbolique.
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Sherlock Holmes : de Baker Street au grans écran
Natacha Levet
- Autrement
- 8 Janvier 2012
- 9782746715530
"Elémentaire, mon cher Watson..." : que celui qui n'a jamais prononcé cette phrase lève le doigt! L'enquêteur britannique, armé de sa cape, de son violon et de sa dose de cocaïne, est sans doute le détective le plus connu au monde, plus célèbre même que son créateur, Arthur Conan Doyle.
Depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle jusqu'aux relectures les plus récentes, Sherlock Holmes n'a cessé d'être réinterprété. Héros inattendu d'un film de Billy Wilder, il affronte Jack l'Eventreur sous la plume des romanciers, se téléporte au XXIe siècle dans la série Sherlock 2.0 et devient un personnage de film d'action devant la caméra de Guy Ritchie. Pas de doute possible :
Sherlock Holmes est bel et bien vivant !
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« Il s'installa au volant, éteignit les phares et alluma une cigarette. Pour la première fois de sa vie, il venait de voir un cadavre. » Une route sombre et enneigée. Un verre de trop. Un vélo qui zigzague. Henrik Mörk commet l'irréparable. Que faire ? Dissimuler le corps et quitter les lieux ? Alerter la police ? Refusant de mettre en péril sa famille et sa carrière, Mörk choisit la fuite.
Il se laisse pousser les cheveux et la moustache, porte des verres teintés, ne fréquente plus les lieux publics. La crainte d'être reconnu ne le lâche pas. Il ne dort plus, ne vit plus. Il est temps d'agir.
Unanimement considéré comme le chef-d'oeuvre d'Anders Bodelsen, Mauvais calcul, roman noir d'une incroyable justesse psychologique, fait enfin son retour en librairie, dans une nouvelle traduction.
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Comment Paris va-t-il passer le cap du troisime millnaire? Des auteurs de polars et de romans noirs tentent de rpondre cette question, nous offrant la vision fragmentaire d'une mtropole en crise, la drive, trangement situe d'un seul ct de la Seine.
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« C'était bien Søren qu'il avait vu.Il n'y en avait pas deux comme lui au monde...Ce n'était pas le sosie de Søren, ni un rêve. C'était le mort Søren lui-même qui était apparu, bien vivant, là, devant lui. »Dans un faubourg de Copenhague, près d'une station-service abandonnée, Jens croit apercevoir son frère Søren, mort bien trop tôt. Søren de retour ? Impossible. Tant d'années ont passé depuis l'époque de leur jeunesse rouge, ternies par une dérive terroriste que Jens, aujourd'hui fonctionnaire, s'efforce d'oublier.Mais les fantômes sont têtus. Ils aiment hanter leurs vieilles caches, reprendre leurs vieilles intrigues. Et quand ils vousappellent à l'aide, il est parfois impossible de se dérober.
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Cool, man, c'est mon histoire. Puis ça revient comme une lame de fond : les nuits sur les Zildjian, la caisse claire de Tony Williams, les boeufs avec l'Art Ensemble. Long way from home. Trois coupures dans ma poche. Ma tronche dans "Downbeat". Je pleure pas, non je pleure pas. Pilé en deux, je lâche le Lavazza ; ulcère de merde. Je ferme les yeux. Mille piqûres et les cuisses au sulfure de Betty, sa bouche d'orage.
Photographies de Stéphanie Léonard.
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Je suis remonté par Bastille, où, sur sa colonne, le génie doré se plaignait toujours qu'on lui ait piqué sa mobylette, et j'ai pris le boulevard Beaumarchais, m'arrêtant devant plusieurs magasins d'appareils photographiques, en me demandant s'il fallait que je prenne une photo de Romain au moment où je l'enverrais dans les autres nuages de la vie.
Photographies de Stéphanie Léonard.
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Les passeurs de l'etoile d'or
Dominique Sylvain
- Autrement
- Noir Urbain
- 22 Septembre 2004
- 9782746705852
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Préambule : 1960. dans un village d'Algérie, le lieutenant Santenac dirige une patrouille pour interpeller un convoyeur de fonds dénoncé par Rachid. Les soldats le découvrent au lit avec une femme. Il est abattu, l'Algérienne remise aux gendarmes. Toute sa vie Santenac restera obsédé par le regard de cette femme ayant compris que Rachid, son mari, s'est cruellement vengé d'avoir
été cocu.
Le 19 juin 2004, Jean-Marc découvre Paris. Entré dans un bar à vins, il est abordé par un sexagénaire qui lui offre une cigarette et se présente sous le nom de Santenac. Lors d'une nouvelle rencontre, le lendemain, l'ancien lieutenant commence à interroger Jean-Marc qu'il soupçonne de désertion. Le surlendemain, devant son insistance, Jean-Marc avoue qu'il se prénomme Omar.
Entre -temps, il a rencontré Esther, une jeune femme qui fait la manche. L'ayant ramenée dans sa chambre, il couche avec elle, puis d'abord penaud d'avoir cédé à la tentation, il s'accorde vite l'absolution grâce à la phrase « tout est permis au combattant qui se donne à Dieu ». La fête de la musique commence à remplir les rues. Jean-Marc rencontre son contact et apprend que les « frères » vont agir dans chaque arrondissement de Paris. Il regagne sa chambre où l'attend une ceinture d'explosifs avec laquelle transformé en bombe humaine quelques heures plus tard, il sacrifie de nombreux innocents. Plusieurs jours après, on découvre le corps de Santenac dans une chambre d'hôtel. Rongé par les fautes qu'il a couvertes en 1960 dans le village algérien, il s'est suicidé avec son arme.
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Rendez-vous rue de la monnaie
Jérôme Leroy, Stéphanie Léonard
- Autrement
- Noir Urbain
- 4 Mars 2005
- 9782746706279
François Mareuil possède la passion des vieux livres. Il pourrait passer sa vie à fréquenter les bouquinistes mais le destin en décide autrement. Mareuil le Lillois qui, à cette époque, partage la vie de Pauline, connaît son premier chagrin d'amour. La jeune femme le quitte pour épouser le député local. Parti à l'armée, François intègre Saint-Cyr, puis un service occulte de l'Etat, appelé
« L'Unité ». Il part alors exercer de nombreuses années la profession officieuse de barbouze un peu partout dans le monde.
Lorsqu'il retrouve Lille après des années de tribulations, il y crée « Evènementiel sécurité » une compagnie de surveillance composée d'anciens flics ou de mercenaires. Un jour, tôt le matin, son ancien amour Pauline lui téléphone et lui donne rendez-vous dans un bar à 18 heures...
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Ayant subi deux échecs, un divorce et une pièce ratée, le narrateur décide de s'installer plusieurs mois à Nice pour retrouver son équilibre. Chaque matin, il prend son petit déjeuner au café du coin. Voilà qu'un matin, le barman commente la mort de Charles Mallori, un habitué de l'établissement. Retraité âgé de 74 ans, il s'est jeté dans le vide depuis une terrasse. Et le barman
insiste en désignant le narrateur « il venait tous les soirs, à la place qu'occupe monsieur ». Montré du doigt à propos de ce drame, le narrateur est taraudé par le doute. Il estime que le barman l'a associé sciemment à l'affaire. Son opinion se confirme en constatant le lendemain que cet individu suspect a disparu. L'homme était un messager. Mais pour le compte de qui et pourquoi oe
Enquêtant sur Mallori, il découvre que celui-ci venait de retrouver l'assassin de sa nièce, morte il y a quelques années. Le retraité avait même acheté un revolver pour l'abattre. Les choses commencent à devenir plus claires lorsque le narrateur se rend compte que sa jeune voisine fait partie des comploteurs. Trois semaines plus tôt, elle l'avait séduit sur la plage avec tant d'ardeur
qu'il en avait perdu sa montre. A présent, c'est elle qui lui remet un message « il va falloir payer la note » et une mallette dans laquelle il devra ranger mille billets de 50 euros. S'il lui restait des doutes, un inconnu, revolver en main, va les dissiper. Il rappelle au narrateur comment, quelques mois avant son mariage avec une fille de la haute, il a séduit Raphaëlle, une serveuse de 17 ans.
Apprenant le mariage de son suborneur elle était enceinte - elle s'est suicidée le jour de la cérémonie. Oncle Mallori, voyant le narrateur à Nice, a confié sa vengeance à l'inconnu. Mais celui-ci l'a poussé dans le vide et a monté ce plan nettement plus lucratif. À présent, le narrateur sait qu'il doit payer sinon un faux témoin remettra sa montre (où figure son nom) à la police en précisant l'avoir trouvée près du corps de Mallori.