Filtrer
Support
Langues
Prix
CLAUDE BONNAFONT
-
Comment Isabel Archer, jeune femme romantique et éprise de liberté, tient les rennes de son destin... contre vents et marées.
Belle, libre, intelligente, Isabel n'en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d'aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et confusion des sentiments, elle entame un voyage initiatique dans la haute société de la fin du XIXe siècle. Parcours intemporel et tragique, Portrait de femme est le monument d'Henry James.
Traduit de l'anglais par Claude Bonnafont -
Quoi de plus délicat que les relations entre un veuf inconsolable et une fille qui ne ressemble pas à sa mère?
À New York, l'implacable docteur Sloper vit avec son unique enfant, Catherine, un être vulnérable, tandis qu'une vieille tante écervelée papillonne autour d'eux. Un soir surgit un jeune homme au visage admirable... Dans la vénérable demeure de Washington Square, le quatuor est en place pour jouer un morceau dissonant.
« James est aujourd'hui à tel point un classique qu'il paraît l'avoir toujours été. Washington Square est aussi un bon moyen de se replonger dans son originalité radicale. » Mathieu Lindon, Libération
-
En 1936, dans le sud de l'Allemagne, à la lisière de la Forêt-Noire, Eva mène une existence monotone dans la ferme familiale. Un jour, alors que son mari est sur le point de partir pour l'armée, elle découvre un étudiant caché dans son poulailler. D'instinct, elle le protège et l'abrite. Cette présence déroutante va pourtant bouleverser sa vie... Qui est Nathanael ? Quel danger court-il ? Avec son solide bon sens, Eva pose les vraies questions sur les préjugés, l'aveuglement, la lâcheté, et fait le récit émouvant de sa double éducation sentimentale et politique.
-
Sur les bords du lac de Côme, lieu de villégiature privilégié de la bourgeoisie milanaise, les heures s'écoulent encore avec douceur. En cet été d'entre-deux-guerres, les femmes, dans leurs costumes de bain, osent les coiffures à la garçonne. Les jeunes hommes, en jaquette et cravate, dansent sur le rythme du Saint-Louis blues. Et les adolescents ressentent le trouble des premiers émois amoureux. Giacomo, envoûté par la mère de l'un de ses camarades, fait son éducation sentimentale dans une mélancolie nostalgique. Est-elle due à son âge ou pressent-il déjà le crépuscule de ce monde tissé de privilèges?
-
Le narrateur, un enfant, a grandi dans « l'entre-deux-guerres » dans une famille de la bourgeoisie juive. Parfaitement intégrée, elle en a presque oublié ses origines. La vie est aisée et le monde paraît sans faille. Pourtant quelque chose se lézarde. Les signes de l'anéantissement sont là. D'abord la Grande crise. Ensuite les Lois raciales. Deux textes composent cet ouvrage qui met en scène deux amis de la famille du narrateur, miroirs de la même réalité.
Lettre à monsieur Alzheryan : Le parrain du narrateur, monsieur Alzheryan, est un brillant homme d'affaires qui parcourt l'Europe entre wagons Pullmann et grands hôtels. De temps à autre il vient à Milan et son élégance discrète, son sourire, ses silences mystérieux émerveillent l'enfant autant que ses cadeaux. Ce serait un grand financier qui posséderait le don de « sentir » les changements avant tout le monde. Est-ce la raison pour laquelle après la Grande crise son regard se voile ?
Une amitié sans faille : Depuis qu'ils ont été compagnons de guerre, le commendatore Attila se proclame indissolublement lié à un avocat de renom milanais, discret et élégant, père de trois enfants. Ce grand ami, qui distribue généreusement cadeaux et claques dans le dos, va néanmoins s'éclipser lorsque le vent tourne pour les Juifs, avec la proclamation des Lois raciales.
-
Dans les bas quartiers de Palerme, un jeune couple que rien ne lie au monde de l'aristocratie sicilienne, reçoit en héritage, à son grand étonnement, le palais du prince d'Acquafurata. Une seule et unique condition est posée à ce legs, que les deux époux y habitent pendant au moins 30 ans. Rosalia et Vincenzo s'installent dans la somptueuse demeure. Troublée, la jeune femme découvre un univers intimidant : les trente pièces, la beauté sépulcrale des lieux, l'imposant salon à dorures, les précieuses livrées du vieux serviteur. C'est surtout par celui-ci, qui semble la narguer, qu'elle est déstabilisée.
Des rapports orageux, faits de répulsion et d'attirance, se nouent entre eux tandis que le sirocco souffle sur la ville.
Un livre plein d'ironie et de saveurs avec une touche de mystère.
-
Siècle des découvertes des horizons qui s'ouvrent, des épices exotiques importées d'Orient, des femmes célèbres, le xvi e siècle est aussi celui de l'intolérance et de l'Inquisition. Doña Gracia, grande dame de la Renaissance, vit cette double réalité. Issue d'une famille de marranes, elle dirige la « banque » Mendes, rivale de celle des Médicis, et doit quitter le Portugal. À Anvers elle fréquente la cour de Charles Quint. Rois et princes empruntent à la banquière et utilisent sans scrupules le chantage à l'Inquisition. Doña Gracia joue avec le feu, car ses agences servent de relais aux marranes en fuite. Jusqu'au jour où le danger devient trop pressant. Alors commence son périple : Lyon, Venise, Ferrare, et pour finir Istanbul, où Soliman le Magnifique l'accueille et la protège. De la Corne d'or, elle prononce le boycott d'Ancône, port des états pontificaux, coupables d'avoir mis les Juifs au bûcher. Pour la première fois dans l'histoire, les Juifs se dressent face à la persécution, sous la bannière d'une femme...
-
« Morse est l'un de´tectives les plus suffisants, les plus susceptibles et brillants depuis Hercule Poirot. » The New York Times Book Review La dernie`re fois qu'on a vu vivante la jolie Sylvia Kaye, elle faisait du stop pour se rendre a` Woodstock, non loin d'Oxford. Puis on a retrouve´ son corps de´nude´ dans la cour d'un pub.
Alors que les pistes se multiplient, l'inspecteur Morse voit la perspective de re´soudre rapidement l'enque^te s'e´loigner peu a` peu. Qu'ils soient des universitaires distingue´s ou de simples employe´s d'une compagnie d'assurances, tous les suspects lui mentent !
Morse est cependant persuade´ que la seconde auto-stoppeuse vue en compagnie de Sylvia est la cle´ de l'e´nigme. Mais sa confiance est e´branle´e par la nonchalance de celle-ci quand il la trouve enfin. Son charme aussi le de´stabilise...
Avec ce premier roman, Colin Dexter cre´ait un personnage atypique, qui a depuis pris place au Panthe´on de la litte´rature policie`re aux co^te´s des plus grands.
-
Un beau jour de printemps 1868, christopher newman, séduisant américain d'une quarantaine d'années, découvre paris et tombe sous le charme.
Décidé à s'y installer, sûr que rien ne lui résistera, il jette son dévolu sur une jeune et belle aristocrate. hélas pour notre héros, il y a un monde entre la noblesse française et les américains, même fortunés. la partie s'annonce plus ardue que prévu.
-
" en inaugurant en 1977 la série de frère cadfael, jamais ellis peters n'aurait imaginé que le pays de galles deviendrait un lieu de pèlerinage pour les amateurs de polars "monastiques".
Dans le joli monde du roman policier anglais classique, elle s'est taillé une place fort enviable : cette saga a été traduite en vingt-cinq langues. cette "bénédictine du mystère", comme l'a surnommée françois rivière, a créé avec son moine enquêteur, féru d'herboristerie, un cas à part. les intrigues sont toujours jouissives, pleines d'humour, agréables pour ceux qui aiment les vieux châteaux, les moeurs de l'époque et l'histoire du moyen age.
Ce "whodunit" médiéval est une véritable bouffée d'air frais dans le monde du roman noir à ras de bitume. " christophe rodriguez, lectures
-
-