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Cambourakis
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"Je suis l'eau qui charrie les larmes de Clara. La vapeur du souvenir au carreau de fenêtre lorsque tombe la nuit. Je suis les flocons de neige se posant sur leurs langues tirées haut vers le ciel, dans l'hiver cristallin. Je suis le ruisselet où elles marchaient pieds nus lorsque venait l'été. Je suis l'humidité entre leurs cuisses mêlées et au bout de leurs doigts, je suis le torrent de leurs âmes liquides, et la salive des mots qu'elles chuchotaient tout bas. Je suis la nuée, l'onde après le tonnerre qui noie toute la vallée sous un fracas d'éclairs, je suis leur joie grondante, je suis leur colère. Il faut bien qu'on m'entende, j'ai une histoire à dire, seul le vent me répond. Le vent a retenu le souvenir de Meni."
Dans ce roman envoûtant, Wendy Delorme nous plonge dans deux histoires d'amour qui se font écho à deux époques différentes, nous donnant à entendre la mémoire de vies minoritaires, dans un récit où les éléments, l'eau, le vent, les arbres et les pierres deviennent des personnages à part entière. -
"Si le mois dernier Mme Q. n'avait été témoin d'une scène ordinaire à coup sûr j'aurais tiré un an de plus et laissé Luna continuer de me maltraiter jusqu'à ce que les études nous séparent, qu'elle aille faire son école de commerce privée avec sa queue-de-cheval et que je rencontre à la fac molle des gens de ma trempe sans plan de carrière."
Coline est une lycéenne de milieu populaire vivant dans une ancienne ville minière du Nord de la France. Exposée au flux suffocant des discours stéréotypés, elle trouve refuge sur les terrils ensauvagés près de chez elle. Accompagnée d'un petit chien dans la poche ventrale de sa veste et des chansons de Jamila Woods dans son casque, elle se crée une pensée et un langage magiques pour survivre. Avec ce roman, Fanny Chiarello offre une plongée dans l'esprit et l'humour rageur d'une génération en quête de sens et de beauté. -
"Alice était assise près de sa soeur sur la berge et elle commençait à s'ennuyer sérieusement, d'autant qu'elle n'avait rien à faire du tout : une fois ou deux, elle avait glissé un oeil vers le livre que sa soeur lisait, mais il n'avait ni images ni dialogues. Et à quoi bon un livre, songea Alice, sans images ni dialogues ?"
La nouvelle traduction du chef-d'oeuvre de Lewis Carroll par Marie Darrieussecq en poche. -
« Elles étaient toutes brisées et pourtant incassables. Elles existaient ensemble comme un tout solidaire, un orchestre puissant, les organes noués en ordre aléatoire, un grand corps frémissant. Et j'étais l'une d'entre elles. » Une société totalitaire aux frontières closes, bordée par un fleuve. Sur l'autre rive subsistent les vestiges d'une communauté de résistantes inspirée des Guérillères de Monique Wittig. Dans la capitale du territoire fermé, divers personnages se racontent, leurs aspirations, leurs souvenirs, comment survivre, se cacher et se faufiler dans un monde où les livres sont interdits.
Une dystopie où se reflètent les crises que nous traversons aujourd'hui. Un roman choral poétique et incandescent, où l'on parle d'émancipation des corps, d'esprit de révolte et de sororité. Un hommage à la littérature et à son potentiel émancipateur et subversif.
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"Elle trouvait que fuir demandait moins d'énergie que se battre. Désormais elle doute : est-ce qu'on fuit pour éviter de souffrir ou pour se raccommoder en silence sans troubler personne ?"
Après plusieurs années d'une relation d'emprise avec un homme, Erin a trouvé la force de s'échapper pour recommencer sa vie seule. Du jour au lendemain, elle adopte une chienne qui devient une compagne indispensable, loue une maison isolée dans un village des Pyrénées où elle n'a plus à craindre d'être jugée, et se réapproprie son quotidien, en apprenant à vivre au rythme des saisons et de la nature.
Après le succès des Orageuses, Marcia Burnier nous offre un deuxième roman de résistance et de reconstruction qui aborde avec force les questions de violences, de consentement et de domination patriarcale au sein du couple. -
Après la nouvelle traduction des Ponts et du Palais de glace, la retraduction du chef-d'oeuvre du grand auteur norvégien Tarjei Vesaas qui rend compte avec une grande subtilité de différents états de conscience d'un homme simple d'esprit bouleversé par le possible départ de sa soeur, qui vit avec lui depuis toujours. C'est dans la nature et l'observation des oiseaux qu'il trouve certaines réponses et une interprétation de ses doutes.
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« Nous sommes les héritières d'une détermination farouche, nous les descendantes des avortements ratés, des grossesses imposées. Celle-ci est indémêlable de nos douleurs et de nos rages, transmises d'une génération à l'autre comme on essore un torchon plein de sang, dans l'anonymat d'une cuisine plongée dans la nuit ».
Depuis la maison familiale où elle est revenue habiter, une femme, s'adressant à sa soeur disparue, convoque les souvenirs de leur enfance. Porteuse d'un lourd passé de violences patriarcales, elle explore les possibilités de survivre à cet héritage, dans un paysage rural dévasté, où les haies ont disparu et où la forêt se fait moins dense, cernée par les champs de maïs industriels. Avec ce récit composé de courts chapitres, Juliette Rousseau nous offre un premier texte littéraire poignant, sensible et lumineux qui rend hommage aux femmes de sa famille. -
À l'examen il y a les mots : péquenaud, plouc, beauf, cul-terreux. Campagnard. Je remarque : même dans les insultes, je n'existe pas. Mais en les féminisant, je glisse une première pierre à l'édifice du retour. Péquenaude. Un vent chaud dans les troènes, une haleine de stabule. Il faut savoir de quelle rugosité on émerge, pour en sentir le goût en bouche.
Après le succès de La Vie têtue, Juliette Rousseau continue de creuser les liens entre corps et territoire. Depuis la campagne agro-industrielle où elle vit, elle interroge la ruralité, les questions de classe et de genre, l'industrialisation, la relation au vivant, l'enfance, les traditions, la transmission... Dans une langue puissante et bouleversante, elle explore ce que signifie habiter une terre abîmée. -
Manifeste d'une femme trans et autres textes
Julia Serano
- Cambourakis
- Sorcieres
- 8 Janvier 2025
- 9782366249736
Dans ce recueil d'essais, Julia Serano, femme trans et activiste, analyse les différents mécanismes du privilège cissexuel, ainsi que le sexisme, la misogynie et la transphobie qui imprègnent les représentations des femmes trans dans les médias, les arts et l'univ ersité. Ses analyses offrent des perspectives nouvelles pour interpréter les problématiques vécues par les femmes trans en continuité avec les théories, les désaccords et les solidarités développées au sein du mouvement féministe, et donnent des clés pour construire un féminisme par, pour et avec toutes les femmes, quelles que soient leurs histoires et leurs parcours.
Un texte devenu une référence en matière de réflexion transféministe en France et aux États-Unis. -
À Noirax, les hommes font régner leurs lois depuis des décennies. À commencer par le père Berthoumieux, qui envisage de devenir maire du village et de passer progressivement le relais à son fils Jeanty, de retour depuis peu, après que son mariage a tourné court. Mais lorsque Aliénor, une jeune femme libre et déterminée à faire toute la lumière sur ses origines, fait son entrée dans le domaine de la Malmaison, père et fils voient leur quotidien bouleversé et leurs convictions ébranlées. Tandis que se craquelle le vernis de la mémoire et de la légende familiale, les femmes se rappellent au souvenir de tous pour faire tomber les masques et écrire leur propre histoire.
Dans cette épopée familiale d'un genre nouveau, conte moderne où l'on cuisine, chante, peint et où l'on s'aime, Marie Hélène Poitras réinvestit les femmes du pouvoir de dire et de créer, afin de leur donner la possibilité de se faire justice et de reprendre la part qui leur revient. -
Biffer, écrire, biffer encore pour finir par tracer sur la feuille les mots qui redessineront les contours de la Palestine et de tout un peuple. Car comment écrire quand même les mots sont mis au service de la destruction ? Et comment dire la plaie ouverte ? Page après page, la poétesse Olivia Elias s'emploie à nommer : la violence extrême, l'effacement, les mensonges aussi. Elle lutte contre un silence qui tue et construit un refuge dans une langue où chaque mot est emmailloté, puis bercé avec le plus grand soin. À la colère et la rage vient ainsi se superposer une voix lumineuse, une voix vivante et à jamais indélébile.
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"Des sirènes y en a partout, dans le monde.
C'est banal une sirène. Il n'y a pas que Ariel, la petite sirène de chez Walt Disney. Il y a Mami Wata en Afrique de l'Ouest, Yemoja au Nigeria, les
jiaorens en Chine, les lobastas dans les pays slaves, Iara au Brésil, LaSiren en Haïti, la Pincoya au Chili. [...] Des sirènes y en a partout, quoi. Et dans les terres inuit du Grand Nord, il y a Sedna. "
Partant de cette figure mythique qui traverse les imaginaires de toutes les civilisations, Sylvain Pattieu convoque avec précision et humour les grandes légendes historiques pour les faire résonner avec le monde actuel. Entre souvenirs émouvants de sa mère, réflexions sur le sort des populations inuit et épopées contemporaines, il met en lumière des trajectoires souvent invisibilisées et interroge notre rapport à l'histoire, à l'art, à la transmission, aux différentes cultures ainsi qu'aux femmes puissantes pour élargir nos imaginaires et donner vie à une véritable mythologie du présent. Car n'avons-nous pas plus en commun avec les sirènes que ce que nous pensons ? -
Au mitan des années 1920, dans les rues de New York, la fête bat son plein. La Prohibition voit fleurir nombre de bars clandestins où l'alcool coule à flots. Les New-yorkais s'y retrouvent pour danser, et plus si affinités. C'est là qu'atterrit souvent Patricia. À tout juste vingt ans passés, elle a le coeur brisé : son mari l'a quittée et elle pense qu'elle ne s'en remettra jamais. Alors, pour oublier, elle collectionne les conquêtes. Qui a dit qu'il valait mieux être seule que mal accompagnée ? Mais si les femmes, à cette époque, semblent profiter d'une nouvelle liberté, celle-ci n'en demeure pas moins toute relative. Elle est bien vite punie, que ce soit par le regard de la société ou la violence des hommes. Armée d'un flegme à toute épreuve, de ses colliers de perles et de l'amitié de Lucia, sa colocataire, Patricia tente malgré tout de se divertir, en naviguant à vue dans ce monde où les femmes n'ont pas le droit de vieillir.
Lors de sa publication aux États-Unis en 1929, "Ex-épouse" fit scandale et propulsa son autrice sous les feux des projecteurs. Avec une lucidité désarmante, Ursula Parrott brosse un portrait sans concession de son époque et nous livre une réflexion d'une étonnante modernité sur le couple, le désir amoureux et la peur de la solitude. -
Annie John grandit sur l'île d'Antigua, bercée par l'amour de sa mère, qui lui semble infini. Mais, à ses douze ans, celle-ci lui annonce soudain qu'il est temps d'en finir avec les jeux d'enfants et qu'elle devra désormais se comporter en « demoiselle ». Ainsi, à l'aube de l'adolescence, entre premiers émois et premières rébellions, elle vit non sans résistance son entrée dans le curieux monde des adultes et de leurs attentes. Jusqu'à ce qu'elle se formule une promesse : dès qu'elle le pourra, elle quittera cette île qui l'étouffe. Dans une atmosphère aussi amère que lumineuse, Jamaica Kincaid dépeint toute la beauté et la violence de la perte de l'insouciance. Écrit en 1985, au lendemain de l'indépendance d'Antigua, Annie John nous plonge dans ce temps de toutes les métamorphoses, liant la soif de liberté de son héroïne à celle de son île.
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En apparence, Helen Johansen ne manque de rien. Mais elle ressent pour autant au fond d'elle-même un vide terrible. Elle finit par recueillir le petit Tjodolf, fruit d'une union hors mariage. Mais les choses se compliquent lorsque la mère biologique de l'enfant réapparaît soudainement. Dans ce court texte d'une étonnante modernité, Sigrid Undset, prix Nobel de littérature, excelle encore dans les portraits si justes et subtiles qu'elle brosse au fil des pages, interrogeant avec beaucoup de clairvoyance la notion de maternité.
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Après le succès de l'édition grand format, passage en poche du premier recueil de ce représentant de la nouvelle scène poétique féministe et queer française. Alternant textes intimistes et engagés, Noah Truong retrace le parcours d'une transition tout en interrogeant les biais du langage pour les personnes en situation minoritaire, invitant ainsi à créer de nouveaux mots pour un empouvoirement transféministe.
Pour ce recueil, il a figuré sur la liste des 5 finalistes du Prix de la poésie 2022. -
"Assise sur le muret de pierres sèches, Laure se réchauffe les mains à son bol de café sous deux gros pulls et une écharpe. Elle vérifie que les bourgeons n'ont pas gelé sur le vieil églantier sauvage. Il paraît que ses racines guérissent des morsures de chien et Laure se dit que toutes les légendes nous ramènent à la cohabitation houleuse des hommes et des bêtes."
Sur le causse du Quercy, une femme dont la profession consiste à recueillir par écrit les dernières paroles des personnes en fin de vie se retrouve à habiter temporairement un atelier d'artisan au milieu de nulle part, où elle adopte un chien errant mal en point. Au rythme des saisons, elle veille sur le causse et semble guérir progressivement de son propre passé en se laissant absorber par un quotidien fait de gestes simples, attentive à celles et ceux qui l'entourent.
Dans ce roman lumineux, Sandrine Bourguignon s'attache à retranscrire dans une langue précise le moindre bruissement animal, minéral et végétal. Un texte profondément organique. -
Après "L'Affaire Michiko", une nouvelle enquête inédite de Kogoro Akeshi dans la collection "Agonia".
À l'issue d'un étrange duel à coup de verres empoisonnés qui voit s'opposer deux prétendants à la belle Shizuko Yanagi, veuve d'un milliardaire, le plus jeune des deux en sort vainqueur tandis que l'autre s'enfuit, désireux d'échapper au suicide. Mais peu de temps après, un corps défiguré portant son kimono est retrouvé. En parallèle, un homme aux allures de monstre se met à poursuivre Shizuko Yanagi. Bientôt appelé à
la rescousse, le détective privé Kogoro Akechi va devoir multiplier les courses poursuites, déjouer les faux-semblants et affronter suspects plus retors les uns que les autres pour mener l'enquête à son terme. -
Dans une langue organique, qui râpe autant qu'elle berce, Camille Paix sème ses poèmes comme on disposerait devant soi les morceaux d'un puzzle. En ouvrant grand les placards de la mémoire, elle laisse entrer les fantômes et sourdre sa colère. Un premier recueil d'une grande sensibilité.
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Après le succès de l'édition grand format (près de 4000 exemplaires vendus), parution en poche du premier roman de la collection Sorcières, véritable ode à la sororité d'un groupe de filles ayant toutes subi un viol, qui se regroupent pour se faire justice elles-mêmes. Salvateur et libérateur.
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« Sur cinq cents pages László Krasznahorkai entremêle les voix d'une multitude de narrateurs pour nous raconter les quelques semaines d'une petite ville hongroise près de la frontière avec la Roumanie. Par un véritable feu d'artifice d'inventivité, jouant sur les registres de langue autant que sur les thèmes (allant de la comédie burlesque et absurde au drame le plus pathétique), Krasznahorkai se livre à une critique féroce de la Hongrie contemporaine : un pays ébranlé par le délabrement politique et économique, un pays éthiquement malade. Derrière la façade comique du retour manqué du baron, c'est un monde morbide qui se fait jour. Un monde en proie au chaos dans lequel les personnages tournent en rond, perdus et errants et une sourde inquiétude, ponctuée par les klaxons d'un groupe de motos, gagne peu à peu le lecteur. »
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Tous ces gens, Mariana
Maria Judite de Carvalho, Simone Biberfeld
- Cambourakis
- Cambourakis Poche
- 9 Avril 2025
- 9782386690068
À quoi pense-t-on lorsque l'on se sait condamnée ? Pour beaucoup, c'est l'heure d'une confrontation douloureuse avec soi-même, l'heure de laisser libre cours à ses regrets, à sa colère aussi. Pour Mariana, cet examen a quelque chose de particulièrement amer : a-t-elle seulement pu choisir sa vie ? C'est d'abord par petites touches que l'on apprend à la connaître, à partir des menus objets qu'elle possède, comme ce chapeau qui ne lui va plus, ou ses bas filés. Mais c'est surtout au travers de sa voix, grinçante, à la fois drôle et cruelle, que se dessine ce personnage inoubliable qui fait défiler devant ses yeux les fantômes de sa mémoire. Et si elle entend régler ses comptes, c'est surtout le portrait d'un Portugal encore largement conservateur qu'elle brosse, un pays dans lequel les femmes peinent à exister. Ce sont toutes ces vies que Maria Judite de Carvalho éclaire, avec une troublante acuité et une infinie tendresse.
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Accusé d'une série de crimes, Kyuya Otomaru, jeune disciple d'un musicien renommé, livre une confession parsemée d'évènements étrangement surréels. Car son histoire est inextricablement liée à celle d'un mystérieux instrument, le Tambour d'Ayakashi, petit tambour de no fabriqué plus d'un siècle auparavant pour l'héritière de la noble famille Tsuruhara. On dit que sa sonorité, empreinte d'une inexplicable mélancolie, s'immisce au plus profond des coeurs de ceux qui ont le malheur d'en jouer, orchestrant une lente plongée dans la folie. Bercé par cette légende, Kyuya n'avait pour seul désir que de connaître le son de cet instrument obsédant. Pourtant, en passant le seuil de la demeure de l'envoûtante veuve Tsuruhara, il était loin de s'imaginer qu'il était sur le point de déclencher un engrenage fatal, révélant tout un monde de faux-semblants...
Dans ce conte entêtant, rythmé par les battements du tambour et qui lança sa carrière de romancier, Kyusaku Yumeno confronte les récits énigmatiques d'un Japon ancestral à son regard d'une grande modernité. -
Deux ou trois choses dont je suis sûre
Dorothy Allison
- Cambourakis
- Sorcieres
- 2 Octobre 2024
- 9782366249484
Autrice de "Peau", recueil d'essais devenu culte, Dorothy Allison a grandi dans le sud des États-Unis, dans un contexte de misère sociale et de violences familiales et sexuelles. Dans "Deux ou trois choses dont je suis sûre", elle raconte les femmes de sa famille - mère, soeurs, cousines, filles et tantes -, rendant hommage à leur force, leur humour, leur beauté et surtout leur détermination obstinée face au quotidien qui les accable. Illustré de photographies de sa collection personnelle, ce livre montre à quel point les petites histoires d'une génération peuvent acquérir le statut de légende pour les générations suivantes. Un ouvrage où la vision singulière de Dorothy Allison s'exprime avec beaucoup d'humour et d'émotion.