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Bruno Doucey
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Un recueil de poèmes sur les thématiques du désir féminin, de la passion et du rapport au corps.
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« Elles ont surgi d'une vague. » Elles, ce sont les femmes qui peuplent les mythes grecs, celles qui ont tenu bond face aux épreuves, qui ont aimé à la folie, qui ont lutté, trahi, tué parfois. Elles, ce sont les héroïnes qui accompagnent Murielle Szac depuis des décennies, celles qui l'inspirent dans sa vie comme dans son écriture. Mais ce sont également ces femmes de notre temps, rencontrées lors de séjours en Grèce, et qui portent à bout de bras leur foyer et leurs rêves. Qu'elles soient issues de la fiction ou faites de chair et d'os, toutes sont convoquées à travers ces poèmes. Les mots y sont imprégnés de l'odeur de la sauge et du diktam. Les voix se mêlent au bruissement des branches d'olivier et à l'écho du ressac. Et, page après page, on entend se lever un grand vent de liberté.
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« Ils sont là, face à moi, face au monde. » De qui Jeanne Benameur parle-t-elle au seuil de ce livre de poésie porté à la scène par des personnes qui sont allées chercher loin leur humanité à travers les épreuves de leur vie ? D'abord des comédiens qu'elle a rencontrés au moment d'écrire ce texte, et qui l'ont inspirée. Mais aussi des personnages qui viennent frapper à la porte de son imagination et de sa mémoire, ces voix qui font entendre leur singularité, chacune bien arrimée à sa propre histoire et à son existence. Il y a celle qui hait son désir de vivre parce qu'elle a trop subi ; celui ou celle qui rêve de s'envoler comme un oiseau ; ceux que la violence du monde terrorise. Seul, chacun vacille et semble fragile. Mais ensemble, réunis dans un même texte, ils font corps et forment une communauté qui donne foi en la nature humaine.
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15 : Service d'Aide aux Mots Universels
Ariane Lefauconnier
- Bruno Doucey
- Tissages
- 7 Février 2025
- 9782362295195
Babel, Chant, Coloré, Combats, Découverte, Désobéissance, Ensemble, Hospitalité, Intime, Planétaire, Résistance, Solaire, Sororité-Fraternité, Transmission, Vivante-Vibrante : les
voici les quinze mots par lesquels nous entendons fêter le Printemps des poètes 2025 et le quinzième anniversaire de la maison d'édition. 15 ans ! C'est le temps de l'amour, le temps
des copains et de l'aventure... Oui, mais le 15 est aussi un numéro d'appel d'urgence, celui du SAMU, acronyme que nous déclinons ainsi : Service d'Aide aux Mots Universels, ou pour les moins optimistes d'entre nous, Sauvez Au Moins l'Universel ! SAMU social oblige, 115 poètes constituent l'armée de libération que nous levons cette année pour faire front aux menaces de notre temps. Parce que nous sommes plus forts ensemble. Parce que la poésie élargit le monde de son sourire. -
Des poèmes évoquant la nature, qui visent à réenchanter le monde.
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« La femme à la voiture verte ne / sait pas où elle va / donc elle y va à fond... » Dès les premiers poèmes le ton est donné : Drive est un hymne à la route, à l'évasion et à la liberté des femmes. Liberté de dire. De vivre. D'aimer. De traverser la vie comme les Beatniks traversaient les États-Unis, l'imagination en point de mire. Ce courage d'être soi, Hettie Jones en fait le mot d'ordre d'un féminisme joyeux, intrépide et assumé.
Qu'elle dénonce le sort fait aux femmes en Afghanistan ou en Turquie, au nom du patriarcat et de la religion, qu'elle parle d'amitié ou d'amour, qu'elle évoque les règles des femmes, la ménopause ou l'influence de la lune, elle reste cette femme vive et indépendante que la route de la Beat Generation a conduit jusqu'à nous. À toute vitesse, cheveux au vent.
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Il m'arrive parfois de de´couvrir la`-bas du fond de ma noyade
des coraux des perles des tre´sors de navires naufrage´s
des rencontres inopine´es des choses du passe´ d'aujourd'hui et de demain presque une preuve d'e´ternite´
une sorte de soulagement un certain sourire d'immortalite´
un bonheur une ivresse et me^me de l'enthousiasme
des coraux des perles et des saphirs
seulement je ne sais pas les offrir non je les offre
seulement je ne sais pas si les autres peuvent les accepter -
Dire les fins de mois difficiles, le frigo presque vide, l'attente devant la banque alimentaire. Dire les corps usés par le travail, par le froid des habitats insalubres, par la violence de la rue. Dire la réalité de celles et ceux pour qui le quotidien est une lutte sans cesse renouvelée. Il fallait la langue aiguisée de Fabienne Swiatly pour esquisser, sans pathos ni voyeurisme, ce que ces vies révèlent de notre société et de ses failles. À travers une successions de fragments en prose, elle donne à entendre la parole de ceux que l'on regroupe sous le terme de « pauvres ». Étudiants et retraités, ouvriers et chômeurs, réfugiés et mères célibataires, tous pourraient brandir cette phrase en étendard : « On n'est pas des bourgeois ». Un livre qui réinscrit la fraternité à l'ordre du jour.
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Elles disent le frémissement de l'attente et les pensées qui s'égarent, les corps
qui se frôlent et la peau qu'on effleure, les lèvres qui s'entrouvrent, les souffles qui se
mêlent. L'explosion du soleil dans la nuit des solstices. La solitude aussi. Sans omettre les
tabous qui volent en éclat, la belle échappée du carcan patriarcal, l'insoumission et la
liberté d'être. Pendant longtemps, trop longtemps, l'érotisme fut l'apanage des hommes
qui se dédouanaient en affirmant chanter les femmes comme personne ne l'avait fait
avant eux. C'était hier. Aujourd'hui, le désir s'écrit au féminin, et au pluriel tant sont
nombreuses les voix qui lui offrent une langue, un corps. Ouvrez ce livre : 69 femmes de
notre temps et 8 voix de la poésie classique vous y attendent pour une fête à mots. -
Une enfance à fleur d'eau, entre les lacets de la Seine et les plages normandes. L'écoulement des jours, les jeux, les cousins, les parents, les crues du chagrin lorsqu'un petit frère meurt à trois mois et un jour, d'autres départs. Et puis les grandes marées du désir et de l'amour, le coeur qui bat, la joie qui s'écoule d'une poitrine gonflée de vie. Des lieux encore : le trois-pièces de la rue Condorcet, Saint-Malo, Kyoto quand l'existence ressemble à un cerisier en fleurs. Les livres qu'on lit et ceux que l'on écrit, le monde comme il va et ne va pas, une vie comme ça. En orpailleuse de souvenirs, Karine Reysset plonge ses mains dans l'eau boueuse de la mémoire. Elle en remonte des pépites d'or qui se mêlent à la lumière. Ses poèmes sont de ceux qui font aimer la vie, ce miracle fragile.
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Une lettre d'amour et un peloton d'exécution. Des poèmes de la Taïga et le printemps dans les Alpes. L'évocation d'une danseuse de Degas et les jambes finement dessinées d'une bien-aimée. Des fragments de vie quotidienne et les convulsions de l'Histoire. Des poèmes sur l'émigration et le souvenir d'une église de village. La naissance et la mort, les hommes et les bêtes, le ciel qui se couche contre la terre, les rires, les larmes, les cris et les soupirs... Avec John Berger, tout est matière à poésie, et l'on découvre sous sa plume la vie extraordinaire des gens ordinaires, l'immense fait de si peu, la permanence des choses et l'infime fragilité de la vie. « Et demain où irons-nous ? ». Jamais poète n'a sans doute si bien exprimé son souci de la terre et des chemins empruntés par l'homme.
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J'ai quelque chose de dangereux à déclarer
Craig Santos Perez
- Bruno Doucey
- Soleil Noir
- 27 Juin 2025
- 9782362295270
La fonte des glaces et les marées noires. Les feux de forêt et les derniers ours polaires. Les hommes et les femmes qui prennent la mer pour échapper au pire. Les vies et les espaces menacés, violentés, décimés par l'espèce humaine. Mais, envers et contre tout, la volonté d'inventer un autre monde et de protéger le vivant. Qu'il fustige la politique états-unienne ou qu'il porte la voix des populations autochtones, Craig Santos Perez met les mots debout dans la page, détourne les poèmes classiques, les transforme tour à tour en comptines satiriques, invocations ou textes à trous pour dénoncer les multiples dérives de notre société mondialisée. Avec lucidité, mais non sans humour, l'auteur nous livre un texte éco-poétique radicalement empathique. Un recueil essentiel, qui nous rappelle que « l'amour est notre instinct océanique le plus primaire. »
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Nom : Atieh Attarzadeh. Pays : Iran. Date de naissance : 1984. Profession : artiste. Vie familiale : mariée et mère d'une petite fille. À partir de ces données factuelles, chacun peut imaginer ce qu'est la vie d'une femme iranienne aux prises avec l'histoire. La guerre à hauteur d'enfance, les villes incendiées, les corps mutilés -, sans omettre ces aspirations répétées à la création, aux plaisirs et à la paix. Mais on chercherait en vain un miroir de notre temps dans ces poèmes. Avec Atieh, le quotidien tutoie les mythes et les moindres petits objets racontent une histoire millénaire. Une baleine, et c'est Jonas qui surgit. Une source, et c'est le monde sumérien qui affleure. Et tout lecteur de ces textes récents est un vieil homme qui regarde passer les siècles sur le pas de sa porte !
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Les premiers poèmes alternent l'évocation des violences faites aux femmes et l'érotisme solaire où puise l'imaginaire de l'auteure. Puis viennent le royaume des sources et des bêtes, la maison et le ciel, les lignées interrompues et la vie réinventée, les sorts conjurés et les morts.
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Il est prisonnier de son corps. Prisonnier de sa maladie. Prisonnier d'une fin de vie qui n'est pas celle qu'il aurait voulue. Et pourtant, il pense, il aime, il rêve encore. « Tes rêves, lui dit Yvon Le Men, sont plus grands que ta vie », et l'amour qui s'exprime « envers et contre tout », suffit à donner sens à cette existence quotidienne qui lentement s'atrophie. Mais de qui parle-t-on ? La réponse nous est donnée dès la première page de ce livre dédié « À Philippe ». Philippe qui fut médecin et qui est désormais patient. Philippe qui nous invite, à travers les mots du poète, à changer le regard que nous portons sur la maladie, la dépendance et la fin de vie, pour découvrir que le long chemin qui conduit vers la mort peut être aussi porteur de joie et de richesses. Un hymne à la vie.
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L'ombre messagère et autres moissons de poèmes
Max Rouquette
- Bruno Doucey
- En Resistance
- 14 Mai 2025
- 9782362295263
Des poèmes évoquant l'Occitanie millénaire. Les paysages intérieurs de l'écrivain et les garrigues de l'Hérault se rejoignent, de la même manière que le silence des pierres et le bruissement du temps, les animaux réels et le bestiaire mythologique qui peuple son imaginaire.
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Nonbinarité, LGBTQIA+, queer, genderfluid, agenre, demiboy, demigirl... Il fallait un poète pour entrer sans effraction dans l'espace sémantique d'un des tabous de notre temps. Pour déployer, sans le froisser, l'origami d'un terme souvent mal compris, galvaudé ou banni, conspué ou trop étroitement porté en étendard. Avec Martin Page, les mots refusent leur assignation à résidence dans une pensée caricaturale. Son texte, travaillé à la frontière entre essai et poésie, dans une langue simple et imagée, se veut lui-même espace ouvert à la liberté d'interprétation du lecteur. Il n'assène rien, il n'impose rien. Son domaine est celui de la nuance et du mouvement, de l'ouverture et de la tolérance, sans lesquels il devient impossible d'appréhender la complexité du monde. Un livre qui aide à se penser soi-même comme un autre.
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« De la musique avant toute chose... » Ces mots, Verlaine les formule après être revenu plusieurs fois de l'abîme. Il en fait son « art poétique », nous laisse entrer dans le secret d'une oeuvre qui s'apparente souvent à de la magie. Quel secret ? Celui d'un homme qui aime la musique - flûte, piano, violon, guitare, orgue de barbarie -, qui s'enivre d'airs et de voix, puisant dans les mélodies qui le hantent une partie de son inspiration. Verlaine est musicien. Sa voix fredonne. Elle fait chanter les mots, transforme le poème en partition, maîtrise à merveille les harmoniques de la langue. On comprend qu'après lui musiciens et chanteurs - Ravel, Fauré, Debussy, Brassens Ferré, Gainsbourg, Higelin - aient eu envie d'interpréter sa « bonne chanson ». « De la musique encore et toujours !... »
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L'exil n'a pas d'ombre ; la géographie absente
Jeanne Benameur
- BRUNO DOUCEY
- Sacoche
- 20 Octobre 2023
- 9782362294587
Deux textes voués à la question de l'exil se trouvent rassemblés dans ce livre. L'un nous invite à une traversée du désert, là où s'enfuit une femme qui a quitté son village ; l'autre nous entraîne en Afrique du Nord, sur la terre qu'une petite fille doit soudainement abandonner. Un livre déchiré, des armoires que l'on vide en hâte... Deux histoires, deux désarrois, mais une seule et même lumière lorsque les personnages atteignent la mer et ses promesses. Surtout lorsqu'il s'agit d'entrer dans le monde des signes écrits sur une page.
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Par quelle lointaine croyance les êtres humains ont-ils associé le sentiment amoureux à l'organe vital qui bat en nous ? Un regard, et le coeur chavire. Une parole aimante, et la vie pulse plus intense et plus belle. Un enfant naît de notre union, le voici devenu notre chair, notre sang. A contrario, une rupture, une perte, et le coeur se brise. Le grand mérite d'Hélène Dorion n'est pas d'avoir pensé, en poète philosophe, les liens qui unissent le coeur à l'amour, mais d'avoir tenté, dans un entrelacs d'images et de résonances musicales, une approche du vivant dans laquelle l'amour et le coeur se trouvent associés au livre et à la poésie, aux paysages et au monde dans lequel nous vivons. Une approche sensible qui fait chanter, danser, battre la vie, ce miracle fragile. Jusqu'au vertige.
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Prononcez le nom de Rimbaud, et vous aurez presque aussitôt l'image d'une vie scindée en deux.
D'un côté le poète, génial funambule des mots qui révolutionne la littérature ; de l'autre, l'aventurier qui cesse d'écrire et s'engage dans une course au soleil. Entre les deux, une brisure nommée Départ.
Pourtant ces deux vies n'en font qu'une et il ne faut pas chercher bien loin pour déceler dans les textes de l'adolescent la silhouette adulte du baroudeur. « Sensation », « Ma bohème », « Aube », « Vagabonds » : tant de poèmes disent son attachement à la marche et au voyage. De ses premiers vers aux Illuminations, d'Une saison en enfer aux lettres qu'il adresse aux siens durant ses pérégrinations, Rimbaud est vagabond. Mieux, Rimbaud vagabonde la poésie. Suivez-le librement, vous irez loin ! -
Des chemins de traverse, des bordures, des lisières. L'enfance, les départs en vacances, « Renault 20 caravane ». Leonard Cohen, Modiano, Jean-Louis Murat, Dominique A. Les bleus, les écorchures. La confiance fragile de celui qui ne croit qu'en la chaleur d'une main dans la sienne. Les lotissements périphériques et la maison sur la falaise, là-bas, dans l'embrasure littorale. Kyoto, « coeur insulaire », désir en archipel. Les souvenirs que l'on raconte et ceux que l'on invente. Les étés caniculaires et les matinées grises. Le coeur qui s'emballe et le coeur qui démâte. Un chant, le blues, cette musique. Et puis l'immense fait de si peu... « Nobody has to know », écrit Olivier Adam, comme pour s'excuser de faire entrer la vie dans ses poèmes. Nobody ? Pas tout à fait. En poésie, nous sommes nombreux désormais à croire le bonheur possible avec toi.
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« Venez tous près de moi pour qu'on se constitue ensemble un corps capable de survivre encore un peu. » Ces mots si forts ne sont pas ceux d'un homme parvenu au terme de son parcours, mais ceux d'un jeune poète qui confie au langage le soin de gouverner son coeur. Un père atteint d'une pathologie respiratoire chronique, des patients qui ont besoin de mettre des mots sur la souffrance, des médecins qui les aident à se battre... Il n'en fallait pas davantage à Arthur Scanu pour entrer dans la rédaction d'un texte qui substitue le souffle de la poésie à l'oxygène qui se raréfie dans des poumons obstrués. Des mots contre les maux, une infime douceur face à la douleur, une sensibilité à fleur de peau pour apaiser, soulager et peut-être guérir. Jamais poème n'a si bien chanté la vie, ce miracle fragile.
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« La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur...», « Elle est debout sur mes paupières...», « Je t'aime pour toutes les femmes / que je n'ai pas connues...» : les poèmes d'amour d'Éluard ont sans doute été moins chantés que ceux d'Aragon, mais leur musique s'écoule comme une eau claire dans la mémoire de ceux qui le lisent. Il faut dire que l'amour est au coeur de son oeuvre. Amour, libre et fou, qu'il vouait à Gala en pleine révolution surréaliste. Amour passion pour Nusch dont la disparition prématurée le plonge dans l'abîme. Amour de la maturité pour Dominique rencontrée en 1949 au Congrès mondial pour la paix. Trois femmes, trois visages qui l'auront fait passer « de l'horizon d'un seul à l'horizon de tous ». Lisez les poèmes qu'il écrivit pour elles : ils ouvrent les portes du soleil.