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Le Seuil
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1922. Dans un petit bourg du nord de la France se dresse le Familistère, un immense bâtiment de brique rouge, de verre et d'acier, où sont loger les employés des fonderies Godin et leurs familles. Une communauté ouvrière unique, fondée sur une utopie humaniste.
Pourtant, ce matin-là, leur institutrice est retrouvée assassinée.
Dépêché sur les lieux, l'imperturbable Matthias Lavau, enquêteur aux capacités remarquables, ne peut s'empêcher d'être étonné. Quel étrange endroit, quelle drôle de façon de vivre...
Alors que Matthias tente de percer les secrets du Familistère, Esther, son adjointe et la femme qu'il aime, réapparaît soudain. Esther, avec sa personnalité mystérieuse et abrupte, qui l'a quitté deux ans plus tôt sans explication. Malgré l'absence et les non-dits, elle est une alliée bienvenue dans l'élucidation du meurtre. Enfin, des meurtres, car bientôt un nouveau corps est découvert...
Le mal se serait-il introduit dans cette communauté parfaite ?
Après Les Malvenus, unanimement salué par la presse et les libraires, Audrey Brière revient avec Mauvais Coeur, une sombre enquête au sein d'un lieu extraordinaire et méconnu. -
"Une plongée terrifiante au coeur des secrets de famille et de la forêt suédoise." The New York Times.
Eleanor n'aurait jamais imaginé assister au meurtre de sa cruelle mais bien-aimée grand-mère Vivianne. Sur le seuil de l'appartement, elle croise le tueur. Mais atteinte d'une maladie rare, la prosopagnosie, elle ne peut reconnaître les visages.
En état de choc, elle apprend de surcroît que Vivianne lui a légué un manoir isolé dans la forêt suédoise dont elle n'avait jamais entendu parler.
Accompagnée de sa tante Veronika, de son compagnon Sebastian et d'un avocat un peu étrange, Eleanor se rend, angoissée, dans ce lieu inconnu. Le manoir dévoile peu à peu ses secrets et semble avoir été le témoin d'un passé terrible. Que cachait Vivianne ? Pourquoi n'avoir jamais mentionné l'existence de cette bâtisse ?
Beaucoup d'interrogations et si peu de temps, car le blizzard se lève et l'ombre des bois pénètre dans le domaine de Haut Soleil. Commence alors un huis clos pour le moins glaçant... -
Les tombeaux des plus grands scientifiques profanés.
Des meurtres inexpliqués dans plusieurs capitales européennes.
Un complot d'une envergure sans précédent.
Une enquête de la commissaire Vernay, sous haute tension.
Fabrice Papillon, journaliste et producteur de documentaires, est l'auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique et de thrillers. Il revient avec un quatrième roman dantesque ! -
Victor Caranne est psychologue en milieu carcéral. Chaque jour il emprunte à moto le long pont qui relie le continent à l'île de Ré pour rejoindre la Citadelle, fortification reconvertie en prison. Chaque jour il écoute des détenus lui confier leurs fantasmes les plus abjects, leurs crimes les plus atroces. Ils n'ont rien à craindre: les menottes de Caranne se nomment secret professionnel. La découverte d'un corps, sur la grève d'une plage proche de sa villa, va soudain bouleverser sa vie. C'est, pour lui, une perte immense. Caranne va devoir replonger dans un passé qu'il faisait tout pour oublier. Et les certitudes qu'il avait sur sa vie vont, une à une, s'effondrer.
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Vingt-cinq ans après la disparition non-élucidée de ses jeunes soeurs Rosa et Björk, Hildur Rúnarsdóttir vit toujours à Ísafjörður, en Islande, où elle est inspecteur de police. Depuis cet événement traumatisant, elle surfe dans les eaux glacées des côtes islandaises pour tenter d'oublier.
Après quelques années passées dans l'unité des enfants disparus de Reykjavik, la jeune femme est en poste dans le petit commissariat de cette région désolée des Fjords de l'Ouest. Elle accueille bientôt un stagiaire finlandais, Jakob Johanson, qui lui-même porte les stigmates d'une vie personnelle compliquée.
À peine apprennent-ils à se connaître qu'ils sont amenés à enquêter sur un incendie qui a causé la mort d'un pédophile, et Hildur ne peut s'empêcher d'espérer trouver un lien avec la disparition de ses petites soeurs... -
Après des années d'absence, Jacky Toudic est de retour à Besançon pour s'occuper de sa mère malade d'Alzheimer. Les vieux souvenirs et copains resurgissent. Les vieux travers aussi. En effet Jacky ne gagne pas sa vie comme les honnêtes gens. Son métier : faire Mathieu Kassovitz. Car Jacky est son sosie parfait, et vu que Jacky est escroc, ça fait un bon combo. Depuis des années, se faisant passer pour l'acteur, il monte des arnaques très lucratives. Ce retour au bercail pourrait être l'occasion de se mettre au vert, mais c'est compter sans sa rencontre avec la volcanique Zoé, avocate aux dents longues, qui en a décidé autrement.
" Depuis Regarde les hommes tomber, le film d'Audiard, tout le monde me demande si je suis Mathieu Kassovitz. Un jour, j'ai décidé de répondre oui. Et ça m'a ouvert beaucoup de possibilités." Durant vingt-cinq ans Jacky Schwartzmann a enchaîné les petits boulots, autant pour gagner sa vie que pour observer ses contemporains. Il est maintenant auteur et scénariste de bandes dessinées et de longs-métrages. Son parcours à la fois schizophrène et formateur lui a inspiré Demain c'est loin (Seuil, 2017) plusieurs fois primé.
Il revient cette fois avec Kasso, un polar décapant !
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Le lieutenant Milo Sturgis, du LAPD, et le brillant psychologue Alex Delaware ont résolu bien des enquêtes tordues. Mais cette fois-ci, ils ne sont pas près d'oublier ce qu'ils vont affronter.
Quatre corps ont été retrouvés dans une limousine, mis en scène de façon très dérangeante. Aucun lien entre les victimes et des modus operandi différents pour chacune d'entre elles. Des crimes d'une cruauté sans précédents. Les fausses pistes et les erreurs se multiplient, rien ne les préparait à une enquête aussi tortueuse.
Avec cette affaire, ils s'apprêtent à découvrir une nouvelle définition du mal. -
La Rochelle, mois de juillet. Une femme est retrouvée égorgée chez elle face à son fils de dix ans ligoté, qu'un bandeau et un casque audio ont préservé de l'intolérable spectacle. C'est la deuxième en l'espace de quelques semaines et les flics n'ont pas la moindre piste. Le commissaire Baccaro va alors faire appel à Victor Caranne, psychologue carcéral et oreille préférée des criminels multirécidivistes de la prison de l'île de Ré. Mais le tueur est une ombre insaisissable qui va bientôt faire basculer la ville dans la psychose.
Avec cette deuxième enquête de Victor Caranne, Max Monnehay confirme qu'elle a gagné sa place auprès des grands maîtres du thriller.
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« J'avais un nom de juif et une tête d'Arabe mais en fait j'étais normal. » Voici François Feldman, originaire de la cité des Buers à Lyon, plus tout à fait un gars des quartiers mais n'ayant jamais réussi non plus à se faire adopter des Lyonnais de souche, dont il ne partage ni les valeurs ni le compte épargne. Il est entre deux mondes, et ça le rend philosophe. Juliane, elle, c'est sa banquière. BCBG, rigide et totalement dénuée de sens de l'humour, lassée de renflouer le compte de François à coups de prêt. « Entre elle et moi, de sales petites bestioles ne cessaient de se reproduire et de pourrir notre relation, ces sales petites bêtes contre lesquelles nous ne sommes pas tous égaux : les agios. » Mais le rapport de force va s'inverser quand, un soir, François lui sauve la mise, un peu malgré lui, suite à un terrible accident. Et la banquière coincée flanquée du faux rebeu des cités de se retrouver dans une improbable cavale, à fuir à la fois la police et un caïd de banlieue qui a posé un contrat sur leurs têtes. Pour survivre, ils vont devoir laisser leurs préjugés au bord de la route, faire front commun. Et c'est loin d'être gagné.
Avec Demain c'est loin, Jacky Schwartzmann signe un polar sous haute tension, violemment drôle et d'une belle humanité.
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Dino Scala, habitué au faste de la vie luxembourgeoise, se voit obligé de séjourner aux Naïades, un camping perché sur les hauteurs de La Ciotat. Là, au royaume des tentes Quechua, il fait la connaissance de son voisin de bungalow, qui semble aussi perdu que lui : un écrivain célèbre, goncourisé même. Charles Desservy est venu ici se reconnecter à la vraie substance de la vie : les gens normaux.
Et, dans ce dernier cercle de l'enfer - un camping bondé en plein été dans le Sud de la France -, les cadavres commencent à s'accumuler gentiment autour d'eux...
Un peu vachard et complètement délirant, avec Pension complète Jacky Schwartzmann signe encore une fois un polar salement pimenté, saupoudré de zestes de tendresse.
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À Reugny, petit village au coeur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l'Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l'équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désoeuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c'est bien logiquement à l'Hôtel du Grand Cerf qu'il pose ses valises. Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s'enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné. N'en jetons plus : l'inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s'est fait de l'obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l'ordre dans ce chaos.
« Le noir, pour peindre les moeurs, c'est une bonne couleur », dit l'auteur. Écrite dans un style impeccable, cette enquête faussement classique verra tout un village passé au crible de la plume si particulière de Franz Bartelt, toujours entre burlesque et mélancolie. Dans Hôtel du Grand Cerf, on rit énormément, mais tout est élégant, et rien n'est banal.
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Claude a quarante ans, et elle les fait. Sa vie est un désert à tous points de vue, amoureux et professionnel ; au RSA, elle va être expulsée de son appartement. Aussi quand un mystérieux juriste américain la contacte sur Linkedin - et sur un malentendu - pour lui demander d'enquêter sur la disparition d'une famille moyennant un bon gros chèque, Claude n'hésite pas longtemps. Tout ce qu'elle a à faire c'est de louer la villa « isolée en pleine campagne au fond d'une région dépeuplée » où les disparus avaient séjourné un an plus tôt. Et d'ouvrir grands les yeux et les oreilles. Pourquoi se priver d'un toit gratuit, même pour quelques semaines ? Mais c'est sans doute un peu vite oublier qu'un homme et cinq enfants s'y sont évaporés du jour au lendemain, et sans doute pas pour rien.
Une famille entière disparaît, un manoir comme premier suspect. Entre frissons et humour Au bal des absents est une enquête réjouissante comme on en lit peu.
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« L'un des meilleurs thrillers que j'ai lus. » A. J. Finn, auteur de La Femme à la fenêtre.
Baignant dans son sang, le pasteur Caleb est retrouvé en plein coeur de Londres poignardé de plus de quarante coups de couteau. Anjelica Henley et son équipier Salim Ramouter, à peine remis de leur dernière enquête, découvrent une chambre cachée en inspectant l'église. Dans cette pièce gît le corps agonisant de Brandon, victime d'un rituel religieux obscur. Très vite, une autre chambre est découverte et une nouvelle victime est identifiée. Ce ne sont que les prémices d'un dessein plus grand. S'amorce alors une terrifiante course contre la montre pour cette brigade spécialisée ; on n'échappe pas aux châtiments divins. -
Alex Delaware, pédopsychiatre à Los Angeles, est appelé sur une scène de crime par son ami l'inspecteur Milo Sturgis. Le corps d'un homme au visage ravagé et aux mains amputées a été placé dans la maison cossue des Corvin. Rien n'indique que cette famille connaissait la victime.
Les soupçons se dirigent vers un dessinateur de Comics misanthrope à la personnalité dérangeante, Trevor Britt. Mais ce dernier refuse de collaborer, forçant Alex et Milo à suivre d'autres pistes.
Alors que notre duo tente de briser les tabous de ce quartier résidentiel huppé, il devient évident que les résidents, plus que méfiants, ne sont pas prêts de partager leurs plus sombres secrets. Car enfouis sous les plus beaux pavillons se trouvent les péchés les plus mortels. -
Alors que le commissaire Charitos fête la naissance de son petit-fils, son bonheur est vite troublé par une série d'attaques à la bombe, qui l'obligent à mener une nouvelle enquête. Cette fois, le meurtre des six victimes est doublement mystérieux : loin d'être des crapules, elles sont des personnes fort appréciées, et quant aux attentats, ils sont revendiqués par une obscure « Armée des Idiots Nationaux » dont les motivations restent inexpliquées.
Et si les morts n'étaient pas aussi respectables qu'ils en ont l'air ? S'ils avaient une face cachée moins reluisante ? Au coeur d'une société toujours en proie à la crise sous la férule de la Troïka, Charitos démasque les coupables mais découvre une vérité dérangeante.
Traduit du grec par Hélène Zervas et Michel Volkovitch
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Une presqu'île, aux confins d'un pays du Nord. C'est là que vit la famille Haarder, dans un isolement total. Jens a hérité de son père la passion des arbres, et surtout du liquide précieux qui coule dans leurs veines - la résine, aux capacités de préservation étonnantes. Alors que le malheur ne cesse de frapper à la porte des Haarder, Jens, obsédé par l'idée de protéger sa famille contre le monde extérieur qui n'est pour lui que danger et hostilité, va peu à peu se barricader, bâtir autour de la maison une véritable forteresse, composée d'un capharnaüm d'objets trouvés ou mis au rebut, et séquestrer sa femme et sa fille. Du fond de la benne où il l'a confinée, Liv observe son père sombrer dans la folie - mais l'amour aveugle qu'elle lui porte va faire d'elle la complice de ses actes de plus en plus barbares, jusqu'au point de non-retour.
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1963, Birmingham, Alabama. Alors que le sergent Ben Wellman est chargé de surveiller Martin Luther King pendant l'un de ses discours dans une église baptiste, il reçoit un appel : une petite fille noire de douze ans a été découverte, violée et assassinée, sur un ancien terrain de sport.
Sa hiérarchie le charge du dossier, mais ce n'est pas une priorité pour la police. Wellman se heurte aussi à la communauté noire qui se méfie de lui et n'apprécie guère, en pleines tensions raciales, de voir un Blanc s'immiscer dans ses affaires.
Tandis que les manifestations de rue se succèdent, rythmées par les discours de Martin Luther King, Wellman mène une enquête qui l'entraînera au bout de l'enfer où ni les Noirs ni les Blancs n'ont intérêt à ce que le meurtre soit résolu...
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À Puffigny - un village ou, plutôt, « un gros bourg tellement perdu au fin fond de la France profonde que les cartographes n'ont même jamais vraiment pu le situer avec exactitude » -, les habitants sont renommés pour être tous plus menteurs les uns que les autres. Difficile d'espérer y mener une enquête. C'est pourtant ce que va tenter Julius Dump, un peu rentier, beaucoup écrivain médiocre, parti sur les traces de son père disparu et d'un mystérieux butin. Car toutes les pistes mènent à Puffigny. Mais où exactement ? Et comment trouver des réponses dans un village où chacun semble vivre au jour le jour, le nez en l'air et le verbe éclatant ? Julius n'a peut-être pas tout à fait mis les pieds dans un village de fous, mais ça y ressemble beaucoup. Matière à roman ? Et comment !
Après Hôtel du Grand Cerf, Franz Bartelt revient avec un nouveau roman d'énigme. Un régal d'humour noir aux personnages flamboyants.
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Dans une petite ville de province, un assassin prolifique terrorise les arrêts de bus et les passages piétons : plus de quarante cadavres sont à déplorer. Quatre ans que l'inspecteur Gamelle, dépressif et fraîchement largué, ainsi que le bourrin, son adjoint cul-de-jatte, pataugent dans la semoule. Quatre ans que les astres refusent de s'aligner pour leur donner une piste. Sacré Saturne !
Bien loin de laisser tomber l'affaire, Gamelle sera amené à se poser les mauvaises questions, à se méfier des bonnes personnes et à suivre les idées saugrenues d'un aveugle particulièrement intrusif...
Un trio inattendu dans un polar burlesque où Franz Bartelt nous séduit avec son style incomparable.
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Au retour d'un paisible séjour dans son Epire natale, le commissaire Charitos découvre avec plaisir qu'il est enfin promu directeur intérimaire de son service. Comble de bonheur, Katérina sa fille adorée attend un heureux événement.
Une atmosphère détendue bientôt troublée par un premier meurtre, suivi d'un deuxième, puis d'un troisième. Ces trois crimes semblent connectés : les victimes sont d'anciens professeurs devenus ministres.
Cette fois le projecteur est braqué sur l'université grecque. Charitos est confronté à un monde dont il ignore tout : l'université, dont les faiblesses, compromissions et magouilles malodorantes sont peu à peu exposées au grand jour. Et le commissaire va devoir plonger dans les méandres des technologies nouvelles et autres réseaux mystérieux pour faire la lumière sur cette sinistre affaire.
Au bord de la crise de nerfs, Charitos pourra bien sûr compter sur son antidote de toujours : la chaleur humaine, l'amour familial et l'amitié indéfectibles.
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À quelques jours de ses 100 ans, Thalia Mars, une comptable fortunée à la retraite, est retrouvée assassinée dans le bungalow qu'elle occupait au coeur d'un hôtel de luxe. Alex Delaware l'avait rencontrée la veille, sollicité par la vieille dame pour une curieuse démarche : en apprendre un peu plus sur les profils de psychopathes.
Les victimes s'enchaînent aiguillant notre duo sur la jeunesse interlope de Thalia Mars, oscillant entre une police corrompue et un baron de la pègre : Leroy Hoke. Alors qu'Alex Delaware et Milo Sturgis se lancent sur la piste d'un diamant de 47 carats dérobé dans les années 1950, les descendants des uns et des autres semblent avoir quelques comptes à régler...
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La griffe du chat
Sophie Chabanel, Marie-christine Letort
- Le Seuil
- Cadre Noir
- 1 Mars 2018
- 9782021389470
Une étude américaine a prouvé que caresser un chat diminuait le risque d'infarctus, mais il n'est pas encore dit que cela arrêtait les balles : le propriétaire d'un bar à chats lillois est retrouvé gisant dans une mare de sang au milieu de ses matous. Comble de l'infamie, le chat star du commerce, Ruru, manque à l'appel. La commissaire Romano est mise sur le coup, assistée de son adjoint Tellier - aussi terre à terre qu'elle est spirituelle et borderline. Étrangement, ce duo insensé fait des étincelles sur le terrain, et l'assassin voleur de chat (si tant est que ce soit une seule et même personne) va devoir user de mille ruses s'il compte échapper à ces deux enquêteurs de choc...
Avec juste ce qu'il faut de loufoquerie et une sacrée dose d'humour, Sophie Chabanel nous offre une enquête décapante. La Griffe du chat est un pur bonheur de lecture.
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Une jeune femme est découverte empoisonnée dans la salle de bain de son appartement lillois, aussi gai qu'un abri antiatomique. Hormis son métier d'hôtesse d'accueil - idéal pour se limiter à des relations humaines superficielles - rien ne semble avoir éclairé le quotidien de Léa Bernard. Seule piste : peu avant sa mort, elle a travaillé à Genève dans une exposition de cadavres plastinés, au succès planétaire mais interdite en France. Cela aurait-il un rapport avec son assassinat ? C'est sur quoi vont devoir plancher la frondeuse commissaire Romano et son adjoint Tellier : direction la Suisse !
Côté vie privée, Romano doit faire face aux déboires de Ruru et de Mandela, le chaton qu'elle s'est laissé fourguer au prétexte qu'il est plus facile d'avoir deux chats qu'un seul - comment a-t-elle pu croire un bobard pareil ?
Avec toujours autant d'impertinence, Sophie Chabanel réussit l'étrange pari de nous faire éclater de rire devant la plus macabre des expositions.
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Finie la crise ! La Grèce va mieux !
Hélas, il s'agit d'une fiction.
Désormais la Grèce est aux mains d'un parti ni-de-droite-ni-de-gauche que dirigent de fringants quadragénaires, amis des patrons et des banquiers.
Et l'argent coule à flots. Mais d'où vient l'argent ?
Aux yeux du commissaire, tout ça est louche. Comme le triple assassinat d'un cadre supérieur de l'office du tourisme, d'un armateur, d'un journaliste à la retraite sur lequel il enquête. Et ces immigrés qui avouent leur crime avec un empressement suspect ? Seraient-ils des paravents dissimulant les vrais coupables ?
L'argent, Charitos n'en aura jamais. Avec sa manie de privilégier ses convictions aux dépens de la discipline, point d'avancement. Mais plus que monter dans la hiérarchie, nous dit Markaris, l'important c'est de ne pas descendre dans l'estime de ceux qu'on aime.
Et Adriani se déclare fière de son commissaire de mari !