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Amélie Nothomb Métaphysique des tubes Parce qu'elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles - déglutition, digestion, excrétion -, ses parents l'ont surnommée la Plante.
L'intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube.
Mais ce tube, c'est Dieu.
Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n'est pas éternelle, même au pays du Soleil levant...
Avec cette « autobiographie de zéro à trois ans », la romancière de Stupeur et tremblements, Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999, nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.
Amélie a trois ans, sa vie est un roman. Déjà.
Thierry Gandillot, L'Express.
Grâce à une étonnante économie de vocabulaire, le style de Mademoiselle Nothomb sert à la perfection les bonheurs et malheurs d'Amélie que l'on croirait pensés par une comtesse de Ségur qui aurait fauté avec Marcel Proust.
Albert Sebag, Le Point.
Que ma joie demeure Sur le rude plateau provençal de Grémone, quelques hommes peinent tristement sur leurs terres, chacun de leur côté. Ils comprendront le message de joie et d'espérance que leur apporte le sage Bobi, vagabond au coeur généreux, et, malgré les difficultés de l'existence, la joie renaîtra sur le plateau.
Que ma joie demeure est un hymne à la vie, un chant merveilleux en l'honneur de la nature, des hommes et des animaux.
Mais qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de ce père divorcé pour emmener à Ouessant, contre leur gré, deux gamines qui fantasment sur le soleil algérien ? Dans sa vie, il est passé à côté de pas mal de choses : le Lyon de son enfance, son pays « d'avant », un amour de jeunesse, son ex-femme, et maintenant peut-être même ses adorables pestes de filles... Leur arrivée à Ouessant sous une pluie battante n'augure rien de bon. Mais il faut toujours compter sur la magie des îles... Débordant d'émotion, de tendresse, de drôlerie, le roman d'Azouz Begag, l'auteur du Gone de Chaâba, mêle à la mélancolie du gris de l'océan les accents ensoleillés de ses deux jeunes héroïnes dont la gouaille algéro-lyonnaise va s'avérer contagieuse.
Patrick Cauvin Menteur Antoine Berthier a de l'imagination. Beaucoup. Et c'est bien utile quand l'existence, elle, est d'une affligeante banalité... Chez le médecin, où il attend avec anxiété des résultats d'analyses, il se repasse le film de ses plus beaux mensonges et des situations invraisemblables où ils l'ont entraîné. Comment, censé être parti en week-end avec une fiancée, il a dû passer trois jours à la cave. Comment il a été, plus tard, champion d'escrime ou auteur de «polars»...
Berthier, c'est un aventurier du bobard, un pro du boniment, un spécialiste de l'artifice. C'est nous, en somme. Il y a de la drôlerie et du pathétique dans ce portrait d'un mythomane ordinaire où Patrick Cauvin, prix des Maisons de la Presse 1990 pour Rue des Bons-Enfants, retrouve la veine de E=MC2, mon amour.
Ce petit livre est désopilant. Pas seulement parce que le refuge dans le mensonge est criant de vérité, mais aussi surtout parce que Patrick Cauvin nous rend la tendre ironie, la vraie musique des vies rêvées.
André Brincourt, Le Figaro littéraire.
Sans mentir, l'un des meilleurs livres d'un Cauvin au mieux de sa forme.
Jean David, VSD.