Au bord de l'Amazone, un vieil homme ami des Shuars, qui lui ont appris à connaître la forêt, découvre la lecture et chasse un jaguar.
Un petit commerçant palestinien débarque à Puerto Eden, au plus profond de la Patagonie chilienne. "Le Turc", comme on l'a surnommé, explique sa conception des échanges à l'aide d'une très ancienne histoire phénicienne. Il s'appelle Aladino Guarib et donne son nom à ce recueil de nouvelles dans lesquelles Luis Sepúlveda tente de sauver de l'oubli des moments, des lieux et des existences uniques. C'est de la lampe d'Aladino que surgissent comme par magie des contes magistraux, de merveilleux romans miniatures, faits de personnages inoubliables et d'histoires comme Luis Sepúlveda en a le secret. On y retrouve, entre autres, le Vieux chasseur de jaguars et amateur de romans d'amour ou Butch Cassidy et Sundance Kid, une dame grecque d'Alexandrie, des poètes disparus et un hôtel aux confins amazoniens de l'Équateur, de la Colombie et du Brésil.
Un professionnel ne mélange jamais le travail et les sentiments. Il exécute des contrats pour un chèque à six zéros, net d'impôts, sans s'interroger sur les raisons de son commanditaire. Mais comment peut réagir un tueur qu'une belle Française laisse tomber ? Six journées d'une course mouvementée d'aéroport en aéroport, de la Turquie au Mexique, à la poursuite d'une cible étrange et fuyante, ou bien poursuivi par un amour tout aussi insaisissable. Un texte parodique et drôle à l'usage de ceux qui n'ont jamais de doute.
Juan Belmonte a déposé les armes depuis des années, il vit en Patagonie près de la mer avec sa compagne, Verónica, qui ne s'est pas encore complètement relevée des tortures qu'elle a subies sous la dictature de Pinochet. Mais les services secrets russes qui connaissent ses talents de guérillero et de sniper vont le forcer à leur prêter main forte.
À l'autre bout du monde, un groupe de cosaques nostalgiques a décidé de libérer le descendant du dernier ataman, Miguel Krassnoff. Fils des cosaques russes qui ont participé à la Deuxième Guerre mondiale dans les régiments SS, Krassnoff est devenu général de l'armée de Pinochet, avant d'être emprisonné à Santiago pour sa participation à la répression et à la torture pendant la dictature militaire. Et Belmonte a de bons motifs de haïr «le cosaque», des motifs très personnels.
De la Russie de Trotski au Chili de Pinochet, de l'Allemagne d'Hitler à la Patagonie d'aujourd'hui, La Fin de l'histoire traverse le XXe siècle tout entier.
Un garçon de seize ans lit Moby Dick et part chasser la baleine.
Un baleinier industriel japonais fait un étrange naufrage à l'extrême sud de la Patagonie. Un journaliste chilien exilé à Hambourg mène l'enquête et ce retour sur les lieux de son adolescence lui fait rencontrer des personnages simples et hors du commun, tous amoureux de l'Antarctique et de ses paysages sauvages. Il nous entraîne derrière l'inoubliable capitaine Nilssen, fils d'un marin danois et d'une Indienne Ona, parmi les récifs du Cap Horn, sur une mer hantée par les légendes des pirates et des Indiens disparus, vers des baleines redevenues mythiques.
Dans un vieil entrepôt d'un quartier populaire de Santiago, trois sexagénaires attendent avec impatience l'arrivée d'un homme, le Spécialiste. Tous trois anciens militants de gauche, condamnés à l'exil par le coup d'Etat de Pinochet, se retrouvent trente-cinq ans après pour participer à une action révolutionnaire organisée par le Spécialiste. Mais alors que celui-ci se dirige vers ce rendez-vous, il est tué de façon grotesque, frappé par le destin sous la forme d'un tourne-disque jeté par une fenêtre au cours d'une dispute conjugale. Tout le plan tombe à l'eau jusqu'au moment où resurgit dans la mémoire des complices l'expression favorite du Spécialiste : 'On tente le coup -' Ce roman est un exercice de virtuosité littéraire au service d'une histoire émouvante et sombre jouée par des perdants. un roman écrit avec le cuur et l'estomac pour toucher et faire rire et penser.
Ce roman a reçu en Espagne le Prix Primavera 2009.
Les 63 pièces d'or de la collection du Croissant de Lune Errant ont été volées par les nazis. Après quarante ans de sommeil, à la chute du mur de Berlin, elles réapparaissent en Patagonie et la course-poursuite commence entre la Lloyd Hanséatique et les anciens agents de la Stasi.
La Lloyd a un atout majeur: Juan Belmonte. Il porte un nom de torero et un lourd passé de guérillero de toutes les révolutions perdues de l'Amérique latine. La Lloyd ne lui a pas laissé le choix : partir à la recherche des pièces d'or ou perdre Véronica, son unique raison de vivre, brisée par la torture.
Dans cette course au trésor vers la Patagonie, Belmonte retrouve un Chili où le poids du silence n'a pas enterré la profonde humanité des habitants du bout du monde. Luis Sepûlveda montre une fois encore qu'il est un extraordinaire raconteur d'histoires.
Il était une fois, dans les années 60 du siècle dernier, des pays où la politique occupait une place primordiale dans la vie des jeunes gens. Au Chili comme ailleurs, le langage était codé et les slogans définitifs. Mais on est très sérieux quand on a dix-sept ans à Santiago du Chili et qu'on s'attaque au capitalisme avec un succès mitigé. On peut monter une opération contre une banque pour financer une école et utiliser toute la logistique clandestine pour trouver du lait en poudre pour empêcher un bébé de pleurer; chanter Blue Velvet en plein hold-up pour que les clients présents dans la banque n'aient pas peur; se tromper d'explosif et rentrer à pied; préférer la musique américaine à la dialectique marxiste pour séduire les filles; apprendre le taekwondo qui rend les Coréens du Nord invincibles et trouver contre leur champion des solutions créatives...
En état de grâce littéraire, Luis Sepúlveda nous raconte ces histoires irrésistiblement drôles et tendres en hommage à un temps où on pouvait rêver "d'être jeune sans en demander la permission".
Luis Sepúlveda est né au Chili en 1949 et vit actuellement dans les Asturies, en Espagne, après avoir habité Hambourg et Paris. Il est l'auteur, entre autres, du Vieux qui lisait des romans d'amour, de Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, des Roses d'Atacama, de La Folie de Pinochet, de L'Ombre de ce que nous avons été et d'Histoires d'ici et d'ailleurs. Ses livres sont traduits dans 50 pays.
Quatre romans indispensables, vie et littérature mêlées, qui sont une invitation au voyage et une exploration de l'équilibre fragile d'une existence et de l'obsession de donner une voix à « l'immense foule des perdants », à tous ceux que l'Histoire a condamnés au silence.
Le Vieux qui lisait de romans d'amour marque l'entrée de Luis Sepúlveda dans le club très fermé des auteurs internationaux de best-sellers et surtout dans le coeur des libraires et des lecteurs français qui sont à l'origine de ce succès.
Le Monde du bout du monde, cette odyssée d'un marmiton sur une mer hantée par les légendes des pirates, des Indiens disparus et des baleines redevenues mythiques, se souvient de l'adolescent qui lisait frénétiquement des romans d'aventures.
Le Neveu d'Amérique est un extraordinaire voyage du Chili à l'Andalousie, de l'action militante à la prison, une quête des origines de l'auteur. Un voyage jubilatoire avec la tendresse pour unique boussole.
L'Ombre de ce que nous avons été et son histoire du retour hilarant de trois anciens militants de gauche, cassés par le coup d'État de Pinochet et l'exil, porte un regard cruel sur un pays qui ne sera plus jamais celui qu'on a quitté.
La vie semble faite d'une accumulation de failles imperceptibles qui transforment souvent les désirs, les amours, les amitiés, les projets politiques, tout ce qui compte dans une vie, en détours inexorables du destin.
Ces histoires racontent des situations marquées par ces brisures, ces glissements, ces rendez-vous manqués que les protagonistes n'ont pas su ou pas voulu éviter.
Ces histoires font rire ou réfléchir, lorsqu'elles nous tendent un miroir, elles nous conduisent dans des pays lointains, dans des intrigues mystérieuses, dans des endroits peuplés de gens extraordinaires ou banals.
Emouvantes ou cocasses, elles portent toutes la marque de l'incomparable puissance de transformation de la réalité en littérature de luis sepulveda.
Qu'est-ce qui rapproche un pirate de la mer du Nord mort il y a six cents ans, un Argentin qui décide de sauver les forêts de Patagonie, un instituteur exilé qui rêve de son école et s'éveille avec de la craie sur les doigts, un Bengali qui aime les bateaux et les amène au chantier où ils sont détruits en leur racontant les beautés des mers qu'ils ont sillonnées? Seulement cette frontière fragile qui sépare les héros de l'Histoire des inconnus dont le nom restera dans l'ombre.
Voici, riche d'une humanité palpable, dans ce style sec et incisif auquel nous a habitués Luis Sepùlveda, toutes ces vies recueillies par un voyageur exceptionnel.
Au Chili, de nos jours, pour s'attaquer à un militaire, il faut être ou inconscient ou exceptionnellement honnête, c'est ce que va découvrir à ses dépens George Washington Caucaman : en guise de punition, il est muté à Santiago. Tout en calmant ses aigreurs d'estomac au bicarbonate, il enquête sur les hot fines, le téléphone rose, mais découvre aussi la peur de tout un peuple prisonnier des balbutiements d'une démocratisation sous surveillance.
Envoyé à Milan, l'inspecteur Dany Contreras suit la piste du sorcier Manaï et découvre l'existence des Indiens Anarés. Ils ignoraient le monde des blancs jusqu'au moment où ces derniers commencent à s'intéresser aux yacarés, ces petits crocodiles de l'Amazonie qui font de si jolis sacs à main. Sarbacane contre Walther 9 mm, la vie contre le profit. Une enquête mélancolique.
« J'écris parce que j'ai une mémoire et je la cultive en écrivant... » C'est cette mémoire qui nous rappelle l'existence d'un autre il septembre en 1973, il y a tout juste 30 ans.
Ce jour-là, le général Pinochet prit le pouvoir au Chili, avec l'aide de la CIA, en assassinant la démocratie et des milliers de citoyens de ce pays. Le président de la République, Salvador Allende, mourut dans le palais de la Moneda bombardé et une répression sanglante s'abattit sur le pays. Luis Sepúlveda en fut victime, comme tant d'autres Chiliens.
Le 16 octobre 1998, Pinochet fut arrêté en Angleterre à la demande du juge espagnol Baltazar Garzôn, puis remis au Chili parce que souffrant de folie.
Luis Sepúlveda a écrit entre l'automne 1998 et 2000 dans différents journaux comme La Reppublica en Italie, El Pais en Espagne, TAZ en Allemagne, Le Monde en France, des textes entre articles politiques, chroniques et littérature, pour évoquer ces événements et leurs conséquences. Tous ces textes explorent la mémoire des vaincus qui ne veulent ni oublier ni pardonner.
Aujourd'hui, pour ce 3ème anniversaire, ce livre est publié simultanément en Grèce, en France, en Italie et au Portugal.
L'écriture, l'engagement politique, les amitiés, l'exil, le voyage sont les éléments indissolublement mêlés de ces récits d'une vie d'aventures fascinantes que nous raconte Luis Sepúlveda.
Depuis le moment où l'adolescent se voit obligé par un premier amour de passer de la passion du football à la poésie, jusqu'à ce qu'il découvre que la littérature peut donner une voix à ceux qui n'en ont pas, ces pages entremêlent des récits personnels, des histoires de travailleurs et de leurs luttes, les cris de douleur devant la destruction de l'équilibre de la planète, les réflexions violentes sur la crise économique qui balaye l'Europe, ainsi que l'évocation des moments partagés avec les amis ou les «maîtres».
Dans ce parcours d'une vocation aux multiples facettes, on voit apparaître en filigrane l'homme Sepúlveda, à travers ses souvenirs les plus difficiles du passé chilien, le destin des camarades dispersés par l'exil qui se retrouvent au bord du Pacifique, un ami à quatre pattes, la joie de la réunion autour de la table d'une famille nombreuse dans laquelle tous les enfants et petitsenfants, aux multiples nationalités, l'appellent «Viejo», Vieux. Et surtout le fait de savoir que, malgré tout, il a mené une vie «de passions formidables».
« C'est un carnet à couverture noire que j'ai toujours sur moi et dans lequel j'écris chaque jour mes doutes, mes étonnements et mes colères. J'y ébauche aussi des articles, des chapitres de roman, des contes, des recettes de cuisine, des déclarations d'intention. Lorsque j'arrive à la fin des pages que j'ai noircies et que je les relis, telle une brève cérémonie des adieux avant d'étrenner un nouveau carnet, je découvre que je n'ai pas perdu ma capacité d'étonnement. Les textes qui suivent sont extraits de trois carnets de moleskine que j'ai remplis entre janvier 2002 et janvier 2004 et depuis lors, comme l'écrivait Van Gogh à son frère Théo : " Les moulins ne sont plus là mais le vent est toujours le même." Les histoires que nous raconte ici L. Sepúlveda forment un ensemble d'émotions diverses mais cohérentes parcourues par le fil rouge de l'indignation devant les crimes impunis, la violence et l'intolérance. En contrepoint de cette critique indignée, il place le plaisir du souvenir des amis bien-aimés : Coloane, Vásquez Montalbán... ou de courts récits drôles ou émouvants : un épisode de l'enfance, un frère, un match de boxe, un chien perdu...
En témoignant de l'une des périodes les plus troubles de notre histoire récente, L. Sepúlveda montre une inaltérable passion politique mais laisse affleurer la vocation de narrateur, dans laquelle il trouve depuis toujours "le plus infini des horizons : celui de la créativité littéraire."
En 1990, Sepúlveda revient au Chili après la chute de la dictature, il emporte une photo représentant un groupe de cinq enfants d'une banlieue ouvrière. Avec la photographe qui l'avait prise dans les années 70, il entreprend de reconstituer le groupe pour refaire la même photo. Ils retrouvent ceux qui sont maintenant devenus des jeunes gens mais l'un d'eux manque, il a disparu. A partir de l'histoire de cet enfant, Sepúlveda raconte l'histoire du Chili après 17 ans de dictature.
Vingt-deux histoires, chroniques toujours ironiques et tendres, parfois féroces, aussi, nous transportent à travers le monde, de l'Amérique latine à l'Europe, ici et ailleurs, à travers des situations différentes, des milieux différents, mais les mots de l'auteur nous ramènent toujours sur le même territoire littéraire, celui des vaincus qui refusent d'accepter la défaite. Un territoire que tous les lecteurs de Luis Sepúlveda connaissent et où ils retrouveront quelques-uns des meilleurs moments de son oeuvre littéraire et de son inimitable force narrative, de son talent pour transformer observations et anecdotes en histoires fascinantes.
Un recueil qui se place dans la continuité des Roses d'Atacama.
Après la mort de Luis Sepúlveda, son ami fraternel Daniel Mordzinski a voulu montrer Luis et son monde tel qu'il était. Il a donc organisé un « autoportrait littéraire » de l'écrivain à travers des textes inédits ou oubliés qu'accompagnent des photos qu'il a prises pendant 23 ans.
Il nous donne à voir l'ami, le père de six enfants, le voyageur, l'utopiste, l'homme engagé, l'écrivain au travail et le poète.
Au large de la Patagonie une baleine blanche est chargée de protéger les morts mapuches puis, lorsque la fin des temps sera venue, de guider toutes les âmes au-delà de l'horizon. Tout est prévu et écrit dans le temps des mythologies. Cependant l'homme vit dans un monde où tout bouge et, au xixe siècle, la chasse à la baleine se développe. La baleine blanche va devoir défendre son monde immobile contre ces prédateurs, en particulier le baleinier Essex du capitaine Achab. Elle va livrer une guerre sans merci aux baleiniers et devenir un grand mythe de la littérature.
Luis Sepúlveda nous raconte cette histoire du point de vue de la baleine blanche qui nous explique comment elle vit et s'intègre dans l'ordre du monde, ce qu'elle découvre des hommes, sa mission secrète, puis sa guerre et les mystères qu'elle protège. Enfin, c'est la mer qui nous parle.
Un texte beau et fort, avec un souffle épique. Du grand Sepúlveda.
Les images superbes de Joëlle Jolivet magnifient cette histoire.
Les escargots qui habitent le Pays de la Dent-de-Lion mènent une vie paisible, lente et silencieuse ; ils sont à l'abri des animaux et, entre eux, s'appellent simplement «escargots». L'un d'eux pourtant trouve injuste de n'avoir pas de nom et voudrait aussi connaître les raisons de la lenteur. Contre l'avis de tous, il entreprend un voyage qui lui fera rencontrer un hibou mélancolique, une tortue pleine de sagesse, des fourmis très organisées.
Une belle histoire pour redécouvrir le sens perdu du temps.
" Nous sommes partis un jour vers le sud du monde pour voir ce qu'on allait y trouver. Notre itinéraire était très simple : pour des raisons de logistique, le voyage commençait à San Carlos de Bariloche puis, à partir du 42e Parallèle, nous descendions jusqu'au Cap Horn, toujours en territoire argentin, et revenions par la Patagonie chilienne jusqu'à la grande île de Chiloé, soit quatre mille cinq cents kilomètres environ. Mais, tout ce que nous avons vu, entendu, senti, mangé et bu à partir du moment où nous nous sommes mis en route, nous a fait comprendre qu'au bout d'un mois nous aurions tout juste parcouru une centaine de kilomètres.
Sur chacune des histoires passe sans doute le souffle des choses inexorablement perdues, cet " inventaire des pertes " dont parlait Osvaldo Soriano, coût impitoyable de notre époque. Pendant que nous étions sur la route, sans but précis, sans limite de temps, sans boussole et sans tricheries, cette formidable mécanique de la vie qui permet toujours de retrouver les siens nous a amenés à rencontrer beaucoup de ces " barbares " dont parle Konstantinos Kavafis.
Quelques semaines après notre retour en Europe, mon socio, mon associé, m'a remis un dossier bourré de superbes photos tirées en format de travail et on n'a plus parlé du livre.
Drôles d'animaux que les livres. Celui-ci a décidé de sa forme finale il y a quatre ans : nous volions au-dessus du détroit de Magellan dans un fragile coucou ballotté par le vent, le pilote pestait contre les nuages qui l'empêchaient de voir où diable se trouvait la piste d'atterrissage et les points cardinaux étaient une référence absurde, c'est alors que mon socio m'a signalé qu'il y avait, là en bas, quelques-unes des histoires et des photos qui nous manquaient. " avant-propos du livre, Luis Sepúlveda
Un chat grand noir et gros élève une jeune mouette avec l'aide des chats du port de Hambourg ; une souris gourmande, volubile et trouillarde aide un vieux chat ; un escargot nommé Rebelle entreprend un grand voyage loin du Pays de la Dent-de-Lion ; un chien appelé Loyal apprend des Indiens Mapuches le respect de la nature ; la baleine blanche, mythique protectrice des eaux de l'île sacrée des Gens de la Mer, nous parle et sa voix nous arrive du fond des temps comme le langage de la mer.
Un grand écrivain généreux nous raconte des aventures pleines d'émotion et de sagesse qui célèbrent les sujets essentiels dans toute vie : l'amitié, le rêve, l'humour, la tendresse, la loyauté, la solidarité, le respect de la nature, les liens entre l'homme et l'animal.