Antonio José Bolivar Proaño est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Mais Antonio José Bolivar a découvert sur le tard l'antidote au redoutable venin de la vieillesse : il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent de l'amour, le vrai, celui qui fait souffrir. Partagé entre la chasse et sa passion pour les romans, le vieux nous entraîne dans ce livre plein de charme dont le souvenir ne nous quitte plus.
Kengah, une mouette argentée surprise par une vague de pétrole, se réfugie sur un balcon pour mourir après avoir confié son oeuf au chat « grand, noir et gros », qui s'y dorait au soleil.
Zorbas le chat a promis de couver l'oeuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler.
Maladroit et désarmé face à ces responsabilités insolites pour un matou, il mobilise les chats du port de Hambourg pour l'aider à tenir sa promesse.
Nous découvrons le vieux Colonello, sentencieux et tyrannique avec Secretario le chat gourmand; Jesaitout, l'inlassable lecteur de l'Encyclopédie, où il puise les leçons de vol pour la jeune mouette Afortunada; Ventdebout,
le chat marin qui raconte des histoires et Mattias le chimpanzé acariâtre. Tous vont aider Zorbas à assumer sa tâche, un Zorbas qui a du mal à accepter d'être appelé « maman ».