Filtrer
Support
Prix
Laurence Sendrowicz
-
Au ras du sol : Journal d'un écrivain en temps de guerre
Dror Mishani, Laurence Sendrowicz
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 6 Mars 2025
- 9782073105103
Le matin du 7 octobre 2023, à Toulouse, Dror Mishani découvre le message de sa femme : «Bonjour, ici, c'est un sacré bordel.» Il envisage tout, sauf cette attaque du Hamas... Dans l'avion qui le ramène à Tel-Aviv, il commence à rédiger un article : «Peut-être faut-il reconnaître la puissance du coup porté et la profondeur de notre douleur, reconnaître la défaite, ne pas essayer de l'escamoter sous ce qui aura l'air, à court terme, d'une victoire, mais qui ne sera qu'un engrenage de souffrances.» Ces lignes sont au coeur d'un journal intime qui décrit, pendant six mois, la vie quotidienne en temps de guerre et expose les sentiments complexes d'un père de famille israélien marié à une Polonaise catholique ; un intellectuel pacifiste passant, aux yeux de certains proches, pour un traître ; un romancier écrasé par la politique qui craint de ne plus jamais pouvoir écrire et qui, pour ne pas sombrer, «cherche refuge dans la lecture des catastrophes des autres» - Natalia Ginzburg, Italo Calvino, Stefan Zweig, Emmanuel Carrère...
-
Il n'y a rien de plus ennuyeux au monde que d'attendre. Que le bus arrive, ou que mamie veuille bien décrocher son téléphone, par exemple. Et si, pour que le temps passe plus vite,il suffisait de laisser son imagination vagabonder ? Alors, à toi de jouer !
-
Personne ne quitte Palo Alto
Yaniv Iczkovits, Laurence Sendrowicz
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 20 Mars 2025
- 9782072976339
En Israël, quatre histoires d'amour et de deuil s'entrelacent jusqu'à se confondre. Une enquêtrice au grand coeur, un adolescent fugueur, un homme d'affaires repentant, un orphelin en quête de sens... Entre 1998 et 2018, une errance commune les mène au wadi Salib, ancien quartier arabe déshérité de Haïfa. Se sentant apatrides dans leur propre pays, tous sont irrésistiblement attirés par cette poche ténébreuse de la ville, par son mélange d'âpreté et de beauté, mais aussi les uns par les autres. Plus qu'une radiographie de la société israélienne sur fond de brutalité policière, de gentrifi cation et d'inégalités révoltantes, ce roman virtuose nous parle du courage qu'il faut pour vivre ensemble.
-
Naama et son mari Oudi ne sont ni heureux ni malheureux. Une vie de couple bien réglée, une fille de dix ans, des métiers satisfaisants, guide touristique dans le désert pour lui et assistante sociale pour elle. Une vie ordinaire, en apparence. Jusqu'à ce matin où Oudi ne parvient pas à se lever. Ses jambes ne lui obéissent plus, ses membres inférieurs sont paralysés. Lorsque le verdict des médecins tombe - le trouble est de nature psychosomatique -, la mécanique de leur existence s'est déjà déréglée de manière irréversible. Mari et femme semble s'attacher à un sujet classique, à savoir la lente décomposition d'un couple, mais sous l'écriture de Zeruya Shalev, qui épouse le flux et reflux de la pensée de sa narratrice, nous sommes entraînés dans un chaos émotionnel qui fait fi de l'ordre chronologique des événements et transforme la lecture en une course haletante.
-
Il était une fois, il y a très longtemps, un géant. Il était si grand qu'il rentrait à peine dans sa maison et qu'il lui était presque impossible d'en sortir. Un jour, une araignée s'invite chez lui. En tentant de chasser l'intruse, le géant détruit sa maison.
Contraint de se trouver un nouveau toit, l'araignée sur l'épaule, le géant marche longtemps, traversant villages et saisons, avant de tomber d'épuisement dans la neige. À son réveil, il découvre que son corps, arboré et fleuri, est devenu un havre pour les animaux de tous poils.
Un brin philosophique, cette fable montre que lorsque l'on sort de chez soi, c'est tout un monde qui s'offre. Un album d'une rare finesse sur la recherche du bonheur et l'importance de s'ouvrir au monde.
-
Sticky petit-phasme
Yaron Edelstein, Aharon Levin
- éditions Théâtrales
- Theatrales Jeunesse
- 17 Octobre 2024
- 9782842609351
Un nouveau déluge, du^ au réchauffement climatique, s'abat sur la Terre. Les animaux peuvent embarquer sur une nouvelle arche, a` condition d'e^tre en couple. Sticky est un animal hermaphrodite qui se reproduit seul : il n'a d'autre choix que la ruse pour e^tre sauve´ des eaux, mais il est repe´re´ et traque´. Le petit phasme ren- contre bon nombre de passagers ne correspondant pas non plus aux crite`res qui l'aident a` se cacher.
-
Une mouche (être ou ne pas être)
Hanokh Levin
- éditions Théâtrales
- Repertoire Contemporain
- 13 Novembre 2015
- 9782842605193
Un homme qui fait la démonstration (par l'absurde) qu'il n'est pas une mouche (surtout pour se rassurer) ; des frustrés qui entretiennent la boîte à fantasmes pour être bien certain de ne jamais y céder ; un garçon honnête (trop ?) qui rencontre une fille en bonne santé : le naufrage sentimental est là ; des chansons ; des tantes malades mais bavardes... Bref, tout un inventaire à la... Levin, qui offre ici, dans ce nouveau recueil de sketchs formant un cabaret jubilatoire, sa palette d'humour noir, mais salvateur. Bien sûr, il pointe notre condition d'humains animés par éros, la pulsion de vie, mais il invente la pulsion du petit, du mesquin, tout ça avec beaucoup de tendresse.
-
C'est à propos d'un bébé abandonné que Michaël Ohayon, le policier israélien héros des précédents romans de Batya Gour, rencontre Nita Van Helden, sa jeune voisine violoncelliste. Pris du désir d'adopter cet enfant, il voudrait former avec elle un couple fictif. Ainsi découvre-t-il la famille Van Helden. Une famille de mélomanes illustrée par Théo, directeur de l'orchestre philharmonique de Jérusalem, admirateur de Wagner, et son frère Gabriel, un homosexuel passionné de musique baroque. La mort suspecte de leur père, le vieux Félix, suivie de l'assassinat de Gabriel, bouleverse les projets d'Ohayon et de Nita... Le poids des traditions et de l'Histoire, les rivalités et les haines qui se tissent au coeur d'une famille, les enjeux parfois brûlants de la musique et de son interprétation : mêlant ces données dans une intrigue remarquablement menée, l'auteur de Meurtre au kibboutz poursuit son exploration de la société israélienne d'aujourd'hui.
-
Quatrième de couverture Les pièces rassemblées dans ce volume appartiennent à l'une des formes théâtrales de prédilection de Levin : la comédie. Elles décrivent le combat quotidien de petites gens. L'action se situe dans l'espace restreint de la maison ou du quartier, microcosme de la société toute entière. L'intrigue et le parcours des personnages reproduisent le cycle de la vie entre la naissance et la mort.
Yaacobi et Leidental, à l'humour ravageur, propose un spectacle de cabaret métaphysique, avec musique et chanson.
Kroum l'Ectoplasme rentre au pays. Il n'a rien vu, rien appris, rien vécu, mais revient avec la conviction que les humains sont définitivement classables en deux catégories : ceux qui savent profiter de la vie et ceux qui en sont incapables.
Une Laborieuse Entreprise : après trente ans de vie commune, Yona Popokh décide de quitter sa femme. Il prend cependant soin de dresser un constat d'échec lucide et d'un humour cinglant.
Prématurément disparu en août 1999, Hanokh Levin laisse derrière lui plus de 50 pièces dont 28 ont été représentées dans les plus importants théâtres en Israël. Son oeuvre est traduite dans le monde entier. Qu'il soit ancré dans la réalité quotidienne, qu'il s'inspire de la mythologie ou qu'il revête la forme du drame épique, son théâtre s'interroge sur la finalité d'une existence fondamentalement vouée à l'échec.
-
Parce que moi aussi, je suis un être humain...
Hanokh Levin
- éditions Théâtrales
- Repertoire Contemporain
- 15 Avril 2016
- 9782842607180
Dans ce recueil de sketches et de chansons (choisis, traduits et adaptés par Laurence Sendrowicz au sein de plusieurs recueils de sketches de Levin publiés en Israël), l'auteur nous plonge avec son humour incomparable dans un bain bouillonnant de personnages progressant vers le bout de leur humanité. Car c'est bien la porte de sortie de la vie que montre Levin : parfois certains regrettent d'être nés (à quoi bon pour vivre une existence misérable ?), d'autres s'accrochent à cette laborieuse entreprise comme à un radeau de sauvetage. Mais la force de Levin, au-delà d'une maîtrise totale des situations théâtrales, réside dans l'amour, tantôt paternel, tantôt réprobateur tout de même, qu'il maintient pour ses personnages, afin de les absoudre de ces courtes vues.
DISTRIBUTION : de 1 à 3 acteurs selon les sketches / GENRE : sketches, comédie
-
"Je me souviens qu'enfant, j'avais envie de m'asseoir à côté des ouvriers palestiniens, d'arracher des morceaux de pain avec eux, de boire leur café turc dans les tasses minuscules qu'ils utilisaient. Je ne l'ai jamais fait. " En revenant sur son enfance et son adolescence à Psagot, colonie juive de Cisjordanie peuplée de Juifs pratiquants, Yonatan Berg nous fait pénétrer dans un lieu peu visité, à la fois protecteur et angoissant, bucolique et violent, ouvert et fermé, souvent nourri par la peur.
Yonatan Berg ne s'est pas toujours senti à l'aise dans ce milieu. Après le service militaire et la découverte de terres lointaines, il prend la décision de quitter Psagot. Ce ne sera pas sans déchirement.
-
Ferme 54 rassemble trois histoires partiellement autobiographiques, abordant des périodes marquantes de la vie d'une jeune femme élevée dans une zone rurale d'Israël, au cours des années 70 et 80. L'enfance, à travers un drame familial, puis l'adolescence au moment de la première guerre du Liban et finalement l'entrée dans l'âge adulte avec le service militaire dans les territoires occupés. Ces histoires décrivent magistralement la dimension souterraine dérangeante de l'adolescence, les traumatismes et les profonds bouleversements qui se dissimulent sous la superficielle tranquillité d'une jeunesse à la campagne. Bien que cette enfance israélienne se déroule dans l'ombre de la guerre et de l'occupation, elle reflète des sentiments, des passions et des expériences universelles.
Ferme 54 est le premier ouvrage de Galit et Gilad Seliktar (qui sont frère et soeur) à être publié en France.
-
Théâtre choisi Tome 5 ; comédies crues
Levin H
- éditions Théâtrales
- Repertoire Contemporain
- 20 Mars 2008
- 9782842602642
Hanokh Levin, auteur majeur de la scène israélienne contemporaine que la France découvre depuis quelques années, n'a cessé de questionner l'écriture dramatique et d'explorer de nouvelles formes théâtrales, afin d'ausculter au plus près la comique tragédie de l'existence. Chacune des trois pièces regroupées dans ce cinquième volume de son Théâtre choisi illustre une dimension différente de cette recherche d'un comique à l'état cru. Tout le monde veut vivre, fresque épique où il apparaît que personne, contrairement à Alceste, l'héroïne de la fameuse tragédie d'Euripide, n'est prêt à mourir à la place d'un autre. Yakich et Poupatchée, ou les improbables tribulations nocturnes de deux familles qui découvrent que ce n'est pas le tout d'avoir marié le très laid avec la très laide (leurs rejetons), encore faut-il que le mariage soit consommé... La Putain de l'Ohio, ou les affres d'un homme qui, pour ses soixante-dix ans, a décidé de s'offrir une prostituée mais qui, ne pouvant consommer, se voit obligé, pour rentrer dans ses frais, d'en faire cadeau à son fils. Un théâtre qui en dit long sur la condition humaine, mais aussi sur l'obscénité de nos sociétés dans leur rapport à l'argent, l'amour, le sexe et le pouvoir.
-
Théâtre choisi Tome 6 ; pièces mortelles
Hanokh Levin
- éditions Théâtrales
- Repertoire Contemporain
- 23 Juin 2011
- 9782842604325
Poursuivant leur exploration de l'oeuvre de Hanokh Levin, les éditions Théâtrales proposent trois nouvelles pièces en français du grand dramaturge israélien : l'une de ses toutes premières, et ses deux dernières écrites alors qu'il se savait malade.
Dans ce volume, la mort côtoie le rire, l'héroïque dialogue avec le prosaïque, le trivial se mêle au sublime. Vie et mort de H, pique-assiette et souffre-douleur, comédie loufoque en deux actes avec un mariage presque réussi et un suicide presque raté. Requiem, inspiré de trois nouvelles de Tchekhov, narre l'histoire d'un fabricant de cercueils qui enterre sa femme, d'une jeune mère qui refuse de pleurer la mort de son enfant, et d'un cocher qui porte le deuil de son fils mais n'a d'autre confident que son cheval.
Les Pleurnicheurs, tragicomédie où deux agonisants et un vieillard sénile partagent un même lit dans un hôpital de Calcutta. Afin de les distraire et d'alléger leurs souffrances, l'équipe médicale joue pour eux un spectacle inspiré d'Agamemnon d'Eschyle.
-
Deux hommes et une femme célibataires abordent la quarantaine avec l'envie forte de rencontrer l'âme soeur et de se marier. Oui, mais... pas si simple. Car comment trouver et faire l'amour quand l'un s'accroche à ses petites économies, l'autre à son stock de capotes, unique héritage d'un père aux investissements étonnants, et la troisième à sa pharmacie ? Joyeux trio de constipés du coeur, où chacun tente en vain de dépasser sa propre mesquinerie... Et si, à quarante ans, l'espoir peut encore pointer son nez, si l'on peut encore rêver à une communion de biens ou, à défaut, à un hypothétique Texas peuplé de filles pulpeuses, que se passe-t-il vingt ans plus tard, avec les mêmes aspirations et le même refus de donner ? Car chez Hanokh Levin où l'humour féroce côtoie la tendresse pour les paumés, l'âge ne rend les gens ni plus intelligents ni plus généreux et ces trois protagonistes, symboles d'une humanité médiocre, finiront seuls. A se demander quand se lèvera le rideau leur masquant la scène flamboyante où ils pourront vivre enfin... Marianne James, Patrick Braoudé et Lionel Abelanski, comédiens eux aussi "insatiables ", incarnent avec verve cette farce cruelle et haute en couleurs, dans la mise en scène de Guila Braoudé au Studio des Champs- Elysées à la rentrée 2009.
-
Une jeune violoniste, israélienne, enceinte, résidant à Amsterdam, reçoit un beau matin une facture de gaz d'un montant de 1?700?euros, impayée depuis... 1944. Cette situation de départ en apparence anodine l'entraînera sur la piste de l'histoire de son appartement et plus largement de la capitale néerlandaise sous occupation nazie, entre résistance et félonie.
Dans Amsterdam, Maya Arad Yasur déploie une narration théâtrale inventive?: les protagonistes construisent la fable au fur et à mesure qu'ils la jouent, s'autorisant des écarts et des embardées dans les lieux, les époques, les personnages même. Acteurs et actrices, au nombre illimité, sont libres au sein de ce canevas puissant qui appelle le jeu et les tentatives.
Multiprimée, sélectionnée par de nombreux comités de lecture, cette pièce à l'ironie mordante est à découvrir d'urgence.
-
Dans la ville d'Hébron, sous occupation israélienne, deux familles s'affrontent : celle du gouverneur (israélien) et celle de l'ancien maire palestinien. Dans chaque famille, un enfant est tué par un fils de l'autre famille... Entre les deux camps, la situation s'envenime. La spirale infernale de la violence embrase les communautés tandis que les deux mères, devenues symboles de la douleur pour chaque camp, refusent d'enterrer leur mort. Une catastrophe inexorable se met en marche... Tamir Greenberg tisse là une vraie tragédie contemporaine qui reprend les archétypes de la tragédie antique, mêlée d'accents shakespeariens. Aux confins de l'horreur, dans le silence criant de Dieu, c'est de la main de l'homme que sortira, peut-être, une faible lueur d'espoir...
-
Bnaya et Yoav ont grandi dans une colonie juive de Cisjordanie, entourée de fils barbelés, aveugle aux villages palestiniens qui l'entourent. Bnaya y habite toujours, fidèle à la religion. Yoav l'a quittée pour la T el-Aviv laïque.
Ce roman fait pénétrer dans deux univers israéliens que l'on croyait si bien connaître grâce aux médias : celui de l'implantation religieuse au coeur des territoires occupés et celui de T el-Aviv, la ville laïque, cosmopolite, toujours en éveil.
Mais à travers Bnaya et Yoav, les repères sont bouleversés. Sans complaisance, sans jugement, avec beaucoup d'émotion.
-
Une traductrice ose l'impensable : envoyer à un éditeur un roman de sa plume précédemment refusé au lieu de la traduction commandée. Le manuscrit ne pouvait finir au fond d'un tiroir car il relate l'histoire de son père orphelin.
-
Récit traduit de l'hébreu par : Laurence Sendrowicz Après une opération chirurgicale réussie, Yoram Kaniuk est soudain tombé dans le coma, où il est resté pendant plusieurs semaines. De ce voyage inerte, l'écrivain rapporte un texte incisif, écrit d'un jet semble-t-il, où le lecteur retrouve les héros qui ont peuplé ses précédents livres (notamment le Dernier Juif) mais dans la version qu'en donne à présent l'homme âgé qu'est devenu leur auteur. Que reste-t-il lorsque l'on a perdu toute dignité physique mais qu'on est là et bien là, comment se supporter lorsque tout se déglingue ? Kaniuk, dont les yeux ne cessent de briller de malice et d'intelligence, se peint sans concession, touche à l'intime en évitant tout voyeurisme malsain, et narre des situations tellement cocasses que, bien souvent, c'est le rire qui l'emporte. L'Israël d'aujourd'hui n'est pas le pays dont il avait rêvé et tout ce livre est aussi, en arrière-plan, un hymne aux déçus, sans amertume, avec seulement de la tristesse. Un livre où Kaniuk distille le meilleur de lui-même.
-
La mer est la, ouverte
Judith Katzir
- Joelle Losfeld
- Litterature Etrangere Joelle Losfeld
- 6 Février 2003
- 9782844121523
Rivi, étudiante en faculté de Lettres, aime regarder les vieux films et arpenter les rayons poussiéreux d'une librairie de Tel-Aviv, tout en rêvant de devenir écrivain.
Un soir, au détour d'une rue, elle est abordée de façon insolite par Igal, un homme marié, de vingt ans son aîné. Là commence une romance passionnée qui transportera les amants, en quête de beauté et de sensualité, à travers les grandes villes d'Europe et d'Egypte. En contrepoint de l'histoire de Rivi, celle de sa mère, femme charismatique, d'une grande beauté, consumée par la maladie. Ce récit, témoignage d'amour et de douleur, compose un tableau de famille poignant dans lequel les personnages évoluent avec justesse et sensibilité.
-
Un cadavre vient d?être découvert dans les combles d?une petite maison du quartier de Bakaa, à Jérusalem Ouest. Le commissaire divisionnaire Michaël Ohayon et son équipe, dépêchés sur les lieux, peinent à identifier la victime, de toute évidence une jeune femme issue d?un milieu aisé. Leur enquête les mène au coeur de l?un des plus anciens quartiers de la ville, dans un périmètre de plus en plus réduit, où tout le monde connaît tout le monde, mais où personne ne semble en mesure d?aider les policiers : ni les époux Bashari, d?origine yéménite, ni leur fils Nathanel, professeur d?histoire russe, ni leurs voisins, M. et Mme Benech, un couple de juifs hongrois et leur fils, le beau Yoram, qui, depuis toujours, vouent une haine sans merci aux Bashari, ni la célèbre journaliste Riky Shoshan, ni le non moins célèbre avocat d?affaires Rozenstein. Sur fond de querelles de voisinage, de diversité de culture et de deuxième Intifada, Ohayon va mettre au jour un terrible secret, lié à l?une des pages les plus douloureuses de l?histoire d?Israël : le scandale des enfants « volés ».Batya Gour est née à Tel-Aviv en 1947. Professeur de littérature, critique littéraire à Ha?aretz, elle enseigne actuellement à l?Ecole israélienne de cinéma. Ses enquêtes du commissaire Ohayon sont très vite devenues des best-sellers tant aux Etats-Unis qu?en Israël.Traduit de l?hébreu par Laurence Sendrowicz.
-
Après avoir refusé pendant de nombreuses années d?entrer sur le territoire allemand, l?Israélien Yoram Kaniuk s?est un jour décidé à partir sur les traces de son père, grand admirateur de l?Allemagne qu?il avait été contraint de quitter au début des années trente.A la recherche de cette vie intellectuelle d?avant-guerre que son père n?a cessé de pleurer, plein de nostalgie, à Tel-Aviv, Yoram Kaniuk se promène, observe, rencontre des Allemands ? célèbres (Heinrich Boll, Günter Grass) lorsqu?il est invité à des débats littéraires, anonymes lorsqu?il déambule au hasard des rues ? et nous fait part de ses étonnements, de ses émotions et de ses révoltes. De Bonn à Munich, Potsdam, Lubeck et Dresde, il construit un puzzle à partir d?anecdotes, de réflexions, de règlements de comptes avec certains de ses interlocuteurs allemands.Sa vision subjective est un des grands intérêts de ce témoignage à fleur de peau qui, imprégné d?un présent plein d?angoisse, recherche sur les routes d?Allemagne un dialogue jugé impossible entre un passé de toute façon détruit et un avenir encore sous le coup d?une relation non apaisée entre Juifs et Allemands.Né en 1930 à Tel-Aviv, Yoram Kaniuk a participé à la guerre d?Indépendance de 1948. De 1951 à 1961, il a vécu à New York. Peintre, journaliste, il a commencé à publier des romans et des nouvelles en 1962. Ses oeuvres sont traduites en quatorze langues. Chez Fayard ont paru : Comme chiens et chats, Mes Chers Disparus, Encore une histoire d?amour et Il commanda l?Exodus.
-
Les cerises au kirsch est centré autour d'un dialogue entre un grand-père, enfant caché qui a perdu ses parents à Auschwitz, et son petit-fils. Tentative de transmission relayée par l'imagination qui permet de libérer la parole.