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Hubert Monteilhet
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Décidé à fuir la dèche familiale et l'autorité d'une mère protestante illuminée, Arnaud d'Espalungue saisit la première occasion pour « monter » à Paris.
Richelieu et le père Joseph gouvernent une France exsangue, enlisée dans la guerre contre les Habsbourg, moyennant quoi le cardinal catholique soutient les princes protestants. La belle Anne d'Autriche désapprouve, tout en se désolant que son royal époux n'ait pas encore daigné la rendre mère...
De duel en duel, d'aventure en aventure, tour à tour trompeur et trompé, Arnaud d'Espalungue va devoir frayer son chemin entre des religions irréconciliables et des ambitions qui ne le sont pas moins.
Avec un sens de l'action et de la péripétie digne de Dumas père, le romancier de La Pucelle et de La Part des anges brosse un tableau inattendu et savoureux du règne de Louis XIII. Il n'a pas son pareil pour dévoiler, avec une malice et un humour corrosifs, les dessous de la diplomatie, des affaires de Cour et des querelles théologiques.
L'imagination de Monteilhet serait une cavale indomptée si elle ne s'appuyait pas sur une fantastique érudition historique... Tout est emporté par une irrésistible faconde.
Alexandre Astruc, Le Magazine littéraire.
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Dolce vita ou le malentendu
Hubert Monteilhet
- Editions in8
- La Porte A Cote
- 15 Octobre 2006
- 9782916159195
Dans ce court récit, Hubert Monteilhet nous plonge dans les abysses du règne du célébrissime Néron : au coeur même du système de l'esclavage oh combien scandaleux ! L'an 63 après J.-C., Pompéi détruite, Rome reste grande. Resplendissante. Sombre. La lumière du Christ pointe déjà et le tyran mettra bientôt le feu à sa capitale : « Aulus n'avait encore jamais ouï dire de ces Chrétiens. » Le ver est dans la pomme et pourtant, le pire est à venir. L'esclave restera-t-il la soumission au pied ? La morale chrétienne s'accommodera-t-elle de cette insupportable situation ? Aulus Hortensius Niger ne conclue-t-il pas ainsi : « À quoi bon ? » Tout sera balayé, emporté par un monde nouveau. Mais comme tout le monde le sait, c'est une autre histoire.Un plongeon dans les abysses du règne du célébrissime Néron : au coeur même du système de l'esclavage...
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Elements de phonetique et de morphologie du latin
Hubert Monteilhet
- Nathan
- Fac
- 7 Mai 1991
- 9782091900513
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Vers la fin du règne de Louis XV, Sophie, jolie fille de gras laboureurs, instruite pour son malheur au-dessus de sa condition, est séduite à Paris où elle conçoit des idées et un bâtard. L'affreux problème pour Sophie est donc de cacher sa honte et de subvenir à l'éducation de son petit garçon, ce qui la conduit à une autre honte plus certaine : la galanterie.Un délicieux conte libertin dans le style du XVIII? siècle.
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Dans le premier volume de ses Mémoires, un jeune cadet de Béarn, Arnaud d'Espalungue, nous racontait d'une plume gaillarde les aventures de sa vingtième année.
Il nous révélait aussi le rôle qu'il avait joué dans la naissance, aussi opportune qu'inattendue, de l'héritier du trône... surnommé pour cette raison "l'enfant du miracle". Le Roi-Soleil était-il le fils de son père ? Vingt ans plus tard, au sortir de la Fronde, Arnaud, devenu baron d'Espalungue depuis la mort de son père et de son frère, mène à Paris une vie paisible. Mais de nouvelles aventures l'attendent, qui vont le conduire de Paris à Rome, puis en Bretagne et enfin en Angleterre, pour sauver l'honneur d'une reine qu'une imprudente confidence risque de compromettre à jamais.
Sous la plume alerte de Monteilhet ressuscitent un régime prodigieusement vénal et quelques-uns de ses acteurs : un Mazarin qui amasse et dissipe avec un tortueux génie, un Colbert besogneux et pourri d'ambition, un Fouquet léger et extravagant, une Anne d'Autriche mûrissante et bien embarrassée, un duc de Beaufort perpétuellement ahuri, une Madame de Chevreuse qui prend sa retraite à regret, un bonhomme Rossignol, éminent spécialiste du Chiffre, un Molière surprenant, une bande de sorcières et d'empoisonneuses à donner le frisson, des comparses hauts en couleur...
Un premier dix-septième siècle, de violences, d'intrigues et de panache, celui de Corneille, s'achève, avant que Louis XIV ne vienne imposer enfin - du moins en apparence - une manière d'ordre moral dont on se moquera sous la Régence.
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Après De plume et d'épée, qui retraçait les jeunes années d'Arnaud d'Espalungue, et Les Cavaliers de Belle-Ile, dont les péripéties se situent au sortir de la Fronde, Hubert Monteilhet nous raconte, dans Au Royaume des ombres, le règne personnel du Roi-Soleil, au lendemain de la disgrâce de Fouquet. Pour sauver la reine Anne d'Autriche et la Couronne d'un péril sans précédent, le baron d'Espalungue est chargé, avec son ami d'Artagnan de retrouver, d'arrêter et de mettre au secret un mort-vivant mystérieux qu'on appellera Le Masque de Fer. Imbattable dans la connaissance historique, mais aussi dans l'humour et la gaieté de la narration, Hubert Monteilhet nous donne dans ce livre une nouvelle preuve de son talent de romancier historique original.
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Les derniers feux - roman des temps de l'inquisition
Hubert Monteilhet
- Fallois
- 16 Mai 2001
- 9782877064200
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Génétique, mêmes empreintes digitales, même sensibilité. jusqu'aux écritures qui se confondent, car ces demoiselles ont été élevées et instruites dans une parfaite intimité! Il faut la couleur de leur ruban pour les distinguer...
Arrivées en âge de plaire, nos jumelles se partagent d'abord leurs premières conquêtes sans scrupule, ravies de cette comédie aux cent actes divers. Mais lorsqu'un parti exceptionnel se présente, "bien sous tous rapports" - comme disaient nos grands-mères sans songer à la bagatelle - la comédie ne risque-t-elle point de tourner à la tragédie? Dans ce roman criminel original, qui tire d'un thème connu des effets d'une logique approfondie et surprenante, Monteilhet n'a jamais été plus convaincant ni plus alerte.
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Au début du siècle dernier, un jeune Anglais naufragé est recueilli sur une petite île grecque de la mer Ionienne.
Les habitants du lieu mènent une existence idyllique dont il y aurait peu à dire... si notre voyageur ne venait à observer ce détail insolite : tous portent au bas du dos une superbe queue... L'on n'aura point la cruauté de révéler ici le pourquoi de ce mystère. Précisons simplement que le jeune fils d'Albion dont il vient d'être question a nom Charles Darwin, et qu'il va mener quelque deux cents pages durant une enquête de limier afin de découvrir le pourquoi de cette troublante aberration...
Une érudition souriante, un art consommé du sous-entendu licencieux, une leçon de philosophie joyeusement iconoclaste - et des imparfaits du subjonctif qui se dégustent comme autant de friandises. Un régal d'inconvenances, d'élégance et d'humour : bref un Monteilhet de grand cru.
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Ce roman retrace l'histoire du jeune et innocent Kaeso, vers la fin de la dynastie issue du sang de César, époque charnière où s'entrecroisent de façon aiguë les questions juive, arménienne, chrétienne, et la question même de l'avenir de Rome - et du notre.
La vieille Ville va mourir et de ses cendres doit renaître une Rome resplendissante qu'un Néron artiste rêve de baptiser de son nom. Au mythe de la Néropolis s'oppose le mythe chrétien de la cité vertueuse. Période baroque et passionnée s'il en fut, marquée par l'émancipation provocatrice des femmes, la fascination de l'inceste, le massacre des enfants, les tortures inquisitoriales, les tueries de l'amphithéâtre, la tragique brutalité des courses de chars, la vogue de la bestialité et du théâtre pornographique, le succès des lupanars, l'exhibitionnisme des sodomites et des gitons, les honteuses délices de l'esclavage, l'apogée des débauches de groupe et le premier génocide pour raison d'Etat, tandis que les étranges soldats du Christ spéculent sur une apocalypse qui ne sera pas encore au rendez-vous.
Enfin, les Romains tels qu'ils furent vraiment, vus par un historien rigoureux et minutieux, mais qui est d'abord un romancier à l'humour noir, amateur de métaphysique troublante ! Néron, époux comblé de Poppée, de Pythagoras et de Sporus, ainsi que Sénèque, Pierre et Paul ont respiré la même atmosphère vicieuse et viciée. De tels contrastes valaient qu'une plume impartiale récrive un Quo Vadis sans convention, à la lumière, certes, des dernières thèses parues, mais en accord aussi avec les sensibilités et les curiosités de notre époque inquiète, où semblent reparaître des Nérons qui n'ont pas même à leurs débordements l'excuse de l'art.
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La perte de vue - roman des temps de la kollaboration
Hubert Monteilhet
- Denoël
- 21 Mars 1986
- 9782207230916
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Intox ; 1870-1914 ; la presse française en délire
Hubert Monteilhet
- Fallois
- 15 Avril 2015
- 9782877068215
Une étude sur la presse écrite française entre les années 1870 et la Première Guerre mondiale et sur la propagande belliciste et favorable au choc entre les nations qui s'y diffuse. L'historien attribue à ces idées récurrentes une part de responsabilité dans le déclenchement du conflit mondial.
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Découvrez La pucelle, le livre de Hubert Monteilhet
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Les confessions du diable
Hubert Monteilhet
- Fallois
- Litterature De Fallois
- 2 Novembre 2011
- 9782877067430
Dans une verte et idyllique Dordogne, le collège Saint-Christophe a pris le nom d'un saint qui n'a jamais existé, mais les Pères de la Miséricorde, ordre enseignant traditionnel, s'efforcent d'être dans le vent avec une louable prudence.
Leur pensionnat, de réputation sévère, accueille pour les pousser jusqu'au baccalauréat les enfants de la bonne bourgeoisie locale, dont Gédéon d'Arsonval, garçon brillant, fils d'un riche notaire.
Mais un ver ne serait-il pas dans le fruit ?
Le parrain de Gédéon, le Père de Coursensac, est retrouvé mort empoisonné, et il s'avère que son filleul, qui avouait de surprenantes sympathies trotskistes, l'avait élu comme confesseur habituel en un temps où la plupart des jeunes gens ne songent guère à faire pénitence.
Bientôt, Gédéon s'enfuit, abandonnant le compte rendu de confessions extravagantes, où il est difficile de faire la distinction entre la sincérité du pécheur et la joie vicieuse d'un bavard amateur de mauvaises plaisanteries.
Les forfaits avoués sont-ils bien réels, ou le confessé ne songe-t-il qu'à manipuler un confesseur trop confiant ?
Il est dangereux de jouer avec le feu du Ciel et des crimes incontestables viendront noircir le tableau dans le cadre d'une horreur provinciale bien de chez nous.
On ne lit pas Monteilhet pour ses intrigues, bien que l'ingéniosité diabolique de l'auteur du Retour des cendres et des Mantes religieuses lui ait fait inventer des situations qui ont parfois inspiré des cambrioleurs chevronnés. On le lit pour son esprit subtil, son humour féroce, sa connaissance imparable des secrets de la théologie ou des diverses périodes de l'histoire, discipline qu'il enseigna lui-même pendant plusieurs années avant de devenir un de nos grands auteurs de romans policiers.
Merveilleusement écrits, dans une langue et dans un style à peu près disparus aujourd'hui, mais qui sont la saveur même du français, les livres de ce disciple de Voltaire, de Pascal, de Chesterton et d'Agatha Christie réunis, enchantent depuis des années une poignée de lecteurs qui comptent sur ce théologien gastronome pour ne pas perdre confiance dans l'avenir des lettres françaises.
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Emilienne de Couvreuse a été violée par un de ses élèves. Sil lui est impossible d'avouer avoir été la victime d'une agression aussi ignoble, il n'est pas question pour elle de la laisser impunie...
Assassiner le violeur en veillant à ne pas se faire prendre semble être la seule solution raisonnable. Lorsqu'un juge d'instruction se trouve confronté au cadavre d'un individu qu'un tiers a de toute évidence aidé à passer de vie à trépas, qu'on lui offre sur un plateau un suspect - en l'occurrence Emilienne de Couvreuse - qui, non seulement, était présent sur les lieux du crime, mais qui, de plus, a de solides motifs de souhaiter la mort de la victime, ce juge ne se pose plus de questions : il inculpe.
Mais Mlle Lamotte n'est pas un juge comme les autres... -
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Au sortir de la crise de Mai 68, Achille de Valberg, écrivain français arrivé au faîte de la gloire et de la fortune, meurt subitement, sans doute assassiné, chez une dame de réputation douteuse.
Sa fille Frédérique, une jeune personne vertueuse qui donne des cours d'histoire byzantine en Sorbonne, est chargée de rédiger une biographie élogieuse du défunt, mais tandis que la police piétine, elle va de mauvaises surprises en mauvaises surprises. La face cachée de Valberg apparaît sous un jour de plus en plus déplorable tandis qu'une mère divorcée refait surface et pose de douloureux problèmes.
Qui était donc Valberg ? Qui pouvait en vouloir à sa vie ? L'enquête de Frédérique la conduira dans les arcanes de l'édition, là où se fabriquent les best-sellers, jusqu'au coup de théâtre final en forme d'hécatombe, aussi fatal qu'étonnant. Noirceur et humour sont de nouveau au rendez-vous. Depuis le Grand prix de littérature policière 1960, Monteilhet n'a rien perdu de son imagination ni de son style.