Les « Cronopios » sont des personnages tout droit sortis de l'imagination de Julio Cortázar, définis comme des créatures idéalistes, sensibles et ingénues. En choisissant comme titre de son livre le nom des personnages les plus libres et fantaisistes de Julio Cortázar, le photographe Daniel Mordzinski rend hommage au grand auteur, né il y a 100 ans, tout autant qu'à la créativité des écrivains de son pays.
Le livre regroupe des auteurs phare qui ont disparu et dont le photographe avait fait le portrait tout au long de ses 35 ans de carrière et les écrivains qui font actuellement la vie littéraire très riche de ce pays.
Après la mort de Luis Sepúlveda, son ami fraternel Daniel Mordzinski a voulu montrer Luis et son monde tel qu'il était. Il a donc organisé un « autoportrait littéraire » de l'écrivain à travers des textes inédits ou oubliés qu'accompagnent des photos qu'il a prises pendant 23 ans.
Il nous donne à voir l'ami, le père de six enfants, le voyageur, l'utopiste, l'homme engagé, l'écrivain au travail et le poète.
Luis Sepúlveda et son ami le photographe Daniel Mordzinski sont partis en 1996 pour un long voyage qui devait les mener, au sud du monde, à travers la Patagonie, de San Carlos de Bariloche, puis à partir du 42e parallèle sud jusqu'au Cap Horn et retour par la grande île de Chiloé.
Ils en ont rapporté un livre d'aventures, de rencontres, de témoignages sur la transformation d'un territoire mythique, l'un des derniers endroits où sont encore possibles les légendes. Mais le temps, les changements violents de l'économie, le règne de la cupidité ont fait que sur chacune de leurs histoires passe le souffle des choses inexorablement perdues et qu'ils nous donnent ici "un inventaire des pertes" qui est aussi le coût impitoyable de notre époque.
Ce voyage sans but, sans boussole, sans souci du temps est aussi le récit d'une amitié, le refuge que deviennent les voyages heureux dans les souvenirs, le formidable roman d'un monde à jamais disparu.
Carlos Fuentes, Elena Poniatowska, Sergio Pitol, Mario Bellatin ou encore Alvaro Enrigue, sont présentés par Gaston Garcia et photographiés par Daniel Mordzinski qui, depuis 30 ans, met en images les visages de la littérature. Autant de rencontres avec les écrivains mexicains d'aujourd'hui.
200 portraits d'écrivains latino-américains, espagnols et français, accompagnés
de textes originaux : M. Vargas Llosa, Borges, Bioy-Casares, Coloane,
Sepúlveda, Volpi, Michon... Par un grand photographe argentin vivant en France,
correspondant à Paris du journal El País. Expositions en France à partir du 13
avril 2010.
À l'âge de 18 ans, Daniel Mordzinski photographie Jorge Luis Borges sur le tournage d'un fi lm. Depuis, il a immortalisé les plus grands noms de la littérature mondiale. Avec simplicité et complicité, il s'adonne à une composition minutieuse, laisse courir une imagination digne des écrivains qu'il photographie entremêlant une densité et un humour qui font sa marque.
Cette monographie propose, en (+ de) 80 portraits d'écrivains, un tour du monde de la littérature où l'on retrouve avec jubilation les portraits de Paul Auster, Umberto Eco, Gabriel García Marquez, Nadine Gordimer, Claude Lévi-Strauss, Henning Mankell, Ohran Pamuk, Daniel Pennac, Salman Rushdie ou Nathalie Sarraute. Les textes de Luis Sepúlveda et de Mathias Énard complètent cette approche décalée du « portrait d'écrivain ».