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Œuvres classiques
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David copperfield
Charles Dickens, Madeleine Rossel
- Folio
- Folio Classique
- 25 Mars 2010
- 9782070400478
Le jeune David, après une petite enfance heureuse auprès de sa mère et de la brave Peggotty, sa gouvernante, voit son paradis s'écrouler lorsque sa mère se remarie.
Brimé, envoyé en pension, employé dans un entrepôt londonien, confronté à des épreuves peu faites pour un enfant, mais aidé par quantité de personnages bienveillants et pittoresques, il apprend peu à peu à devenir "le héros de sa propre vie". Plus que d'un roman d'apprentissage, toutefois, il s'agit ici d'un " poème de la mémoire" : tout le roman est un vaste coup d'oeil en arrière ; la narration se modèle au rythme des souvenirs, l'identité du héros se construit dans le rappel des épisodes heureux de son enfance.
Partagé entre une veine comique hyperimaginative et débridée et un courant plus sentimental et nostalgique, ce roman foisonnant, tout empreint d'humanité, sans doute largement autobiographique, enthousiasma Tolstoï comme Henry James ou Kafka. Le lecteur d'aujourd'hui y prendra à son tour un plaisir immense.
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Un vieux misanthrope meurt après avoir fait fortune dans l'exploitation des décharges de Londres. L'héritage doit revenir à son fils, John Harmon, parti pour l'étranger quelques années auparavant. Mais voilà que l'on retrouve ses papiers d'identité sur un corps repêché dans la Tamise. La fortune échoit aux Boffin, fidèles domestiques du vieil avare, bientôt entourés d'une foule de charognards. Un jeune homme se présente alors, proposant de devenir leur secrétaire particulier.Dernier roman achevé de Dickens, L'Ami commun réunit toutes les facettes de son oeuvre, mais durcit encore davantage sa charge contre la société industrielle:puisque c'est de l'ordure que vient l'or, la corruption des valeurs est bien inhérente au système.Au coeur du roman, la Tamise, qui charrie les cadavres entre les monticules d'ordures, déroule sous la brume sa sinueuse intrigue.
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Un conte de deux villes est le seul roman historique, au sens plein du terme, que Dickens ait jamais écrit. La Révolution française, saisie dans ses motivations profondes et suivie dans son déchaînement populaire, est le sujet même de l'ouvrage, avec une intrigue admirablement construite. L'histoire se passe à Londres et à Paris, où Dickens s'était beaucoup promené, en particulier dans le quartier de la Bastille, avant d'écrire ce roman superbe et sanglant sur la tourmente révolutionnaire.
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Le roman le plus engagé de Dickens. Les Temps difficiles, ce sont les débuts de la révolution industrielle qui transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux, d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables où vit à la limite de la survie le prolétariat le plus exploité qui sans doute fût jamais. Sous un ciel de suie, Coketown, la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits. Le roman de Dickens correspond point pour point à l'analyse qu'en ces mêmes années et dans cette même Angleterre, Fr. Engels entreprenait de la naissance du capitalisme moderne.
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Écrites entre 1840 et 1866, souvent pour Noël, ces dix histoires allient le bizarre, le grotesque et la fantaisie. Dix contes dans lesquels le narrateur se fait le relais d'une anecdote, tragique ou comique, qui lui a été confiée, ou retranscrit des confessions inquiétantes, d'hommes hantés par des visions, des esprits, par leur passé ou leurs fautes. L'inspiration gothique et fantastique - celle des maisons hantées des romans à sensation - rejoint la veine ludique et la verve du pasticheur. Dickens traite ses fantômes avec un entrain et une délectation qui nous les rendent réjouissants, et démontre une fois encore ses talents d'illusionniste.