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Cécile Berly
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Elles écrivent : les plus belles lettres de femmes au XVIIIe siècle
Cécile Berly
- Passes Composes
- 14 Février 2024
- 9791040405566
Madame du Deffand, Madame de Pompadour, Catherine II, Julie de Lespinasse, Isabelle de Bourbon-Parme, Marie-Thérèse d'Autriche, Madame Roland, Marie-Antoinette, Germaine de Staël : si le XVIIIe est bien le siècle de la lettre, il est également celui des épistolières. Jamais elles n'ont été si nombreuses et si disertes. Si, selon les personnalités, la forme et la fonction de la lettre varient, toutes sont à considérer comme graphomanes. Écrire est, selon les cas, le seul mode d'expression, l'unique moyen de communiquer, un acte politique, voire de survie.
Aucune de ces épistolières, si brillantes soient-elles, ne revendique le statut d'écrivain, de femme de lettres. Les Lettres, la littérature, sont considérées comme des terres exclusivement masculines. Ces femmes qui écrivent lettre sur lettre ont intégré ce contrat social construit sur des inégalités entre les hommes et les femmes. Elles peuvent écrire dans l'espace de leur chambre à coucher, de leur boudoir, de leur cabinet, mais leurs mots ne doivent, en aucun cas, occuper l'espace public. Il est donc temps qu'un lectorat le plus large possible puisse, enfin, les lire. C'est pourquoi Cécile Berly propose un livre tout à fait inédit, aussi bien dans le fond que dans la forme : réunir les épistolières incontournables de ce siècle et dresser le portrait de chacune. Qu'elles soient reines, impératrices, favorites royales, aristocrates, salonnières, bourgeoises, les lire se révèle aussi passionnant que bouleversant. -
Guillotinées : Marie-Antoinette, Madame du Barry, Madame Roland, Olympe de Gouges
Cécile Berly
- Passes Composes
- 1 Février 2023
- 9782379339776
Voici l'histoire de quatre expériences carcérales. Quatre femmes arrêtées, incarcérées, jugées, condamnées à mort puis guillotinées. Marie-Antoinette, reine de France déchue. Madame Roland, une plume brillante, femme de ministre et égérie politique. Olympe de Gouges, dramaturge et femme de lettres. Madame du Barry, la dernière favorite de Louis XV, donc de l'Ancien Régime. Quatre femmes qui représentent, chacune dans un registre différent, ce que la Révolution déteste. Et, en premier lieu, des femmes physiquement présentes dans l'espace public.
Ce livre n'est pas un ouvrage de plus sur la Terreur. Au fil des pages, il tente d'approcher au plus près, quasi sur le vif, d'une humanité mise à nu. Celle de femmes privées de leur liberté, confrontées à des conditions carcérales particulièrement drastiques, qui, depuis leurs prisons, n'ont pas d'autre perspective que la guillotine. Des femmes jugées de façon inique et condamnées à une mort juridique, qui vont devoir affronter seules une foule malveillante, l'échafaud et la mort. -
Un essai biographique sur Marie-Antoinette qui présente autant la femme que la reine et qui propose une lecture dépassionnée de cette figure incontournable de l'histoire.
Autrichienne, Marie-Antoinette devient dauphine de France dans un contexte politique qui lui est plus que défavorable. Dernière reine de l'Ancien Régime, elle se conduit, avant tout, comme une favorite. Elle est puissante, scandaleuse, haïe. Son goût immodéré de la mode, du jeu, du luxe, a aussi laissé la marque d'un style et d'un art de vivre qui ont forgé sa réputation, pour le meilleur comme pour le pire. Mais Marie- Antoinette est aussi et surtout la reine de la Révolution. C'est un rapport de force mortel qui l'oppose à ce « torrent politique » qu'elle condamne autant qu'elle déteste.
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Le XVIIIe siècle s'ouvre avec Le Pèlerinage à l'île de Cythère d'Antoine Watteau et s'achève avec La Mort de Marat de Jacques-Louis David : la naissance de la fête galante versus l'agonie d'un tribun révolutionnaire. Deux chefs-d'oeuvre qui illustrent la légèreté et la gravité d'un siècle, deux facettes antagonistes mais complémentaires d'une même époque. Les dix oeuvres ici racontées sont ainsi autant de jalons pour saisir ce siècle passionnant dans ses innombrables contradictions : elles correspondent toutes à un moment du XVIIIe et disent son histoire artistique, culturelle, philosophique, sociale, économique et, bien évidemment, politique. Autant de chefs-d'oeuvre qui ont forgé une société nouvelle, éprise de liberté, d'indépendance et de transgressions, au fil d'un siècle qui, sous la plume sensible de Cécile Berly, oscille sans cesse entre une légèreté savamment entretenue et une gravité qui confine au drame.
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Louise Elisabeth Vigée Le Brun: peindre et écrire Marie-Antoinette et son temps
Cécile Berly
- Reunion Des Musees Nationaux
- 23 Septembre 2015
- 9782711873531
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Trois femmes : Madame du Deffand, Madame Roland, Madame Vigée le Brun
Cécile Berly
- Passes Composes
- 4 Mars 2020
- 9782379332210
Le XVIIIe est le siècle de la lettre. Jamais on est allé aussi loin dans la pratique épistolaire, dans l'écriture de soi, dans le besoin de dire et de se raconter. Ce sont avant tout les femmes qui se distinguent, dans l'écriture, même si elles ne prétendent au statut d'écrivain, de femmes de lettres. A lire Madame du Deffand, Madame Roland et Madame Vigée Le Brun, on comprend bien vite qu'il n'en est rien.
Quoi qu'elles en disent ou écrivent. Par la lettre, elles contournent, sans en avoir probablement conscience, les obstacles sociétaux, moraux et littéraires. Madame du Deffand (1696-1780), l'une des salonnières françaises les plus réputées, écrit pour fuir son ennui, véritable maladie de l'âme. Baignée de culture aristocratique, mondaine, lettrée, Madame du Deffand incarne la société d'Ancien Régime dans ce qu'elle a de plus frivole, de plus mélancolique aussi.
Madame Roland (1754-1793) écrit, quant à elle, le sentiment puis la politique. Nourrie de philosophie, elle est une idéaliste en tout : en amitié, en amour et même en politique. Madame Vigée Le Brun (1755-1842), enfin, écrit pour rassembler ses Souvenirs, pour les " fabriquer ". Elle écrit pour peindre autrement, avec énergie, douceur, ayant le sens quasi inné de la composition et le goût de gommer, d'atténuer les défauts.
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Marie antoinette a versailles fr
Cécile Berly
- Reunion Des Musees Nationaux
- 22 Juin 2016
- 9782711872626
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La reine scandaleuse ; idées reçues sur Marie-Antoinette
Cécile Berly
- Le Cavalier Bleu
- Idees Recues
- 8 Mars 2012
- 9782846703970
La simple évocation de Marie-Antoinette renvoie à de nombreux clichés : la reine guillotinée, l'Autrichienne, la femme coquette jouant à la bergère dans son domaine de Trianon et au Hameau, l'épouse insatisfaite, la mère attentive et moderne, la femme dépensière qui a vidé les caisses de l'État, la reine martyr, victime emblématique de la Révolution française, etc. Marie-Antoinette, on le voit, accumule de façon exceptionnelle les idées reçues.
Elle est une reine et une femme qui a suscité les fantasmes les plus improbables auprès de ses contemporains, et au cours des siècles qui suivront.
Incarnant un XVIIIe siècle idéalisé, Marie-Antoinette suscite de nombreuses écritures et réécritures historiques.
Chaque époque avec ses propres sensibilités, a créé une Marie-Antoinette qui est, en quelque sorte, un miroir de la société, de ses affects et de la place qu'elle accorde aux femmes dans l'espace public.
Les historiens commencent seulement à faire de Marie-Antoinette un objet historique, certes bien difficile à dépassionner tant celle-ci déborde les cadres de pensée de l'Histoire : les créateurs, qu'ils soient cinéastes, romanciers, stylistes, peintres, musiciens... voire même pâtissiers, proposent leur propre interprétation du caractère et du rôle joué ou non par la reine... autant de relectures d'un passé complexe, celui de la fin de l'ancien régime et de la Révolution française.
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Louis XV aimait les femmes. Dans l'entourage du « Bien-Aimé », on trouve en premier lieu la reine de France, Marie Leszczynska, imposée par la politique et vite résignée à son sort d'épouse trompée. Puis les Filles de France, huit au total, dont la monarchie ne sait que faire. Des maîtresses et des favorites, enfin. Qu'ont-elles en commun ? D'occuper le lit du roi pour un temps, long ou éphémère. Avec Louis XV, ce qu'il y a d'inédit et de ô combien sulfureux, c'est que ce privilège-là, après le « règne » de plus d'une décennie des soeurs de Nesle, n'est plus seulement aristocratique. Madame de Pompadour, bourgeoise mais femme de confiance du roi, reste à la Cour près de vingt ans. Elle ira, en accord avec son amant, jusqu'à contrôler sa sexualité en recrutant de jeunes vierges. Après la dernière favorite, plus de petites maîtresses, mais une professionnelle du sexe, la comtesse du Barry : le scandale est total. La monarchie semble à bout de souffle. La jeune dauphine Marie-Antoinette, venue d'Autriche, pourrait-elle lui redonner tout son lustre ?
Ces femmes, miroirs d'un roi de France complexe, torturé et versatile, incarnent également les paradoxes de la condition féminine à la Cour, dans un xviiie siècle troublant et fascinant.
Historienne, spécialiste du xviiie siècle, Cécile Berly a publié plusieurs ouvrages sur Marie-Antoinette. Elle a également présenté et annoté la correspondance de Madame de Pompadour.
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Marie-Antoinette à Versailles
Cécile Berly
- Reunion Des Musees Nationaux
- 12 Octobre 2017
- 9782711872633
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Madame de Pompadour n'écrit pas, ou pas seulement, pour s'occuper. Écrire, pour elle, c'est une activité exigée par la fonction qu'elle occupe à la cour et dans l'organisation de la monarchie. Elle en est un rouage officiel. Elle est celle par qui l'on doit passer pour être recommandé et obtenir une pension, une place, un privilège. Dans ces lettres, Madame de Pompadour n'est guère frivole, légère ou capricieuse. Elle est autant amoureuse qu'ambitieuse. Sa vie, qu'elle compare volontiers à une " mort continuelle ", est marquée par le chagrin, les douleurs physiques et morales ; dès son arrivée à Versailles, elle a dû lutter pour conserver sa place, objet de toutes les critiques et de toutes les convoitises. Mais au fils de ces lettres, Madame de Pompadour s'est dévoilée. C'est tout à la fois l'intimité d'une favorite et la volonté d'une femme de tête qui sont ici révélées.
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Marie-Antoinette et ses biographes ; histoire d'une écriture de la révolution française
Cécile Berly
- L'Harmattan
- Logiques Historiques
- 1 Septembre 2006
- 9782296012233
La reine Marie-Antoinette est un des personnages fantasmatiques et mythiques de l'histoire de France. Vivante, elle a suscité émotions et haines, morte, elle est devenue objet de vénération ou de polémique. De nombreuses biographies ont rendu compte de cette trajectoire spectaculaire. Ce livre s'intéresse à cinq d'entre elles, celles des frères Goncourt, de Jean Chalon, de Stefan Zweig, d'Evelyne Lever et des Girault de Coursac, pour rendre compte des façons par lesquelles l'histoire se fait quand elle s'intéresse à une telle individualité.
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Idees reçues sur Marie-Antoinette
Cécile Berly
- Le Cavalier Bleu
- Idees Recues
- 10 Septembre 2015
- 9782846707138
La simple évocation de Marie-Antoinette renvoie à de nombreux clichés : l'Autrichienne, la femme coquette jouant à la bergère, l'épouse insatisfaite, la femme dépensière qui a vidé les caisses de l'État, la reine martyre, etc. Marie-Antoinette est une reine, et une femme, qui a suscité les fantasmes les plus improbables auprès de ses contemporains, et au cours des siècles qui suivront. Donnant lieu à de nombreuses écritures et réécritures historiques, elle dépasse les cadres de l'Histoire : créateurs, cinéastes, romanciers, stylistes, peintres, musiciens... Voire pâtissiers, proposent aussi leur propre interprétation du caractère et du rôle joué par Marie- Antoinette. Autant de relectures d'un passé complexe, celui de la fin de l'ancien régime et de la Révolution française.
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Peindre la musique
Cécile Berly, Jean-Jacques Charles
- Reunion Des Musees Nationaux
- 22 Mars 2017
- 9782711873050
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L'art et la lettre
Cécile Berly, Jean-Jacques Charles
- Reunion Des Musees Nationaux
- 28 Février 2018
- 9782711870622
Le motif épistolier se retrouve avec constance dans l'histoire de la peinture, de Holbein à Hopper, en passant par Titien, Vélasquez, Vermeer, Fragonard ou Van Gogh. Billet politique, missive commerciale, note savante : la lettre sert divers usages, mais surtout, elle règne sur l'intime. Par elle se révèle le besoin ardent et éternel des êtres de (se) correspondre.
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Née archiduchesse d Autriche, Marie-Antoinette a à peine quinze ans lorsqu elle épouse le dauphin Louis-Auguste, futur Louis XVI. Trois ans plus tard, en 1773, elle devient reine de France.
Rarement personnalité historique n a été source d'une telle profusion d'images, véritable kaléidoscope qui semble laisser la réalité du personnage insaisissable. Objet d'innombrables portraits officiels durant son règne, elle est devenue progressivement la cible privilégiée des représentations caricaturales, dont la veine acerbe la poursuit jusqu à nos jours. Par opposition, une imagerie hagiographique qui l'élève au rang d'icône, voire de martyre, fleurit dès les lendemains de sa fin tragique pour trouver son prolongement actuel dans une certaine « Marie-Antoinette mania ».
Très richement illustré (370 illustrations couleur), ce livre écrit par deux historiens offre une lecture renouvelée de la vie de Marie-Antoinette en analysant d'une part les événements dans le contexte politique de l'échiquier européen, et d'autre part en détaillant le récit chronologique des faits étayé de nombreux documents d'époque de la correspondance de la reine aux témoignages des acteurs de la Révolution ou des proches de la famille.
Entre l'histoire et la légende, ces regards croisés tentent de cerner à travers la pluralité des images les singularités de cette femme au destin hors du commun.
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Vigee le brun louise elisabeth - peindre et ecrire marie-antoinette et son temps
Berly Cecile
- Art Lys
- 23 Septembre 2015
- 9782854956115
Parmi les nombreux peintres qui représentèrent Marie-Antoinette, Élisabeth Vigée Le Brun était de très loin la favorite de la reine. Ensemble, elles constituent un couple incontournable de l'histoire de l'art. Ce livre apporte un regard nouveau sur la personnalité de cette artiste surdouée et sur sa relation avec la plus célèbre reine de France.
Le récit de Cécile Berly s'articule autour de l'oeuvre picturale de Vigée Le Brun bien sûr, mais aussi autour de nombreux extraits de ses Souvenirs, au style vif et charmant, qui connurent un immense succès dans toute l'Europe au moment de leur publication.
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