Quand, du haut de ses quinze ans, Ortie se retournait sur son enfance, c'était là qu'elle se retrouvait : sur le sofa de Tante Viv, entre ses deux soeurs. Épine, préadolescente aussi brillante que contradictoire, source infinie de portes claquées, qui remplissait 90 % de l'attention de leur sorcière de mère. Et la petite Ronce, qui avait une façon bien personnelle d'occuper les 10% restants. C'est à cette époque-là que tout a vrillé. Là qu'Ortie a commis un impair de catégorie supérieure, qui lui a pavé la voie vers de très sérieux problèmes.
Le monde peut nous changer mais on peut toujours changer le monde...
50 années dans l'Histoire du monde, 50 années dans la vie d'une famille ; ses rencontres, ses coups de foudre, ses ruptures, ses réconciliations, marqués par les événements qui ont façonné la société d'aujourd'hui et leurs adolescences.
Des premiers pas de l'homme sur la Lune en 1969 à l'incendie de la centrale de Tchernobyl en 1986, de la finale de la coupe du monde de football en 1998 aux attentats du Bataclan en 2015, de l'élection de Barack Obama à la crise du Covid, de la mort de leur mère au mariage de leur frère.
Une chronique familiale remplie d'amour et d'espoir, racontée par les membres de la famille captés au moment de leur adolescence.
Un roman poignant pour les ados.
Jingo attend depuis sept ans que son père vienne le chercher dans cet horrible Orphelinat de Bienfaisance de Brooklyn où il l'a laissé après la mort de sa mère. Il se souvient encore de lui. Son père a les dents gâtées et il est unijambiste. Mais Jingo l'aime quand même et il est prêt à tout pour le retrouver. Aussi, quand un gentleman étrange du nom de Peacock se présente à l'orphelinat et demande à l'emmener au motif qu'il est son père, Jingo n'est pas dupe mais il est heureux. Et les voici tous deux entraînés à la frontière du Mexique à la recherche d'un trésor que la patronne de l'orphelinat et son complice, le général Gueule-Noire, convoitent aussi...
Les ponts sont hauts. Ou bas, ou longs, ou courts, droits, et même courbés! Certains se fondent dans la nature quand d'autres se démarquent fièrement! Tous nous racontent une histoire: un rappel de notre passé, le témoignage d'un talent d'ingéniosité ou une vision de notre futur. Mais plus que tout, les ponts nous connectent à de nouveaux endroits, de nouvelles cultures et de nouvelles personnes !
Avec un texte poétique et des illustrations remarquables, Marc Majewski nous propose une occasion unique d'observer les ponts les plus incroyables du monde.
Du Golden Gate au pont des chutes Victoria reliant la Zambie et le Zimbabwe, en passant par le pont du Gard, ce livre illustre la façon dont ces édifices impressionnants unissent les mondes artificiels et naturels, ainsi que les hommes.
En fin de livre, on nous en dit plus sur chacun d'eux.
Un merveilleux tour du monde en 21 ponts !
Edgar a planté une graine. Il attend patiemment qu'elle grandisse, mais rien ne se passe... Quel échec ! Son amie Fiona lui révèle l'existence d'une fontaine magique qui réalise les voeux si l'on y jette une pièce... à Rome. Sans hésiter, Edgar saute dans un train direction l'Italie. Une fois sur place, il fait son voeu, mais toujours rien ! À moins que...
Quand papa rentre du pays, sa valise est remplie de goyaves, fruits du dragon et tamarillos... Que de parfums ! - Ça pousse sur quoi les litchis ? demande Rose. Elle aimerait tellement aller là-bas pour de vrai... Un jour, c'est promis, ils s'envoleront vers ce lieu que papa appelle aussi «chez moi».
En rentrant chez elle, Nina trouve un vieil arrosoir abandonné sur le trottoir. Un machin sans intérêt, lui assure sa voisine. Mais cet objet auquel personne ne prête attention pourrait bien se révéler... magique !
La mythologie qu'on a trop longtemps oublié de raconter aux enfants...
Qui se cache derrière les grands dieux de la mythologie bien connus de tous ?
Une multitude de déesses plus fascinantes les unes que les autres !
Guerrières, protectrices, savantes ou amoureuses, elles sont libres, rusées, puissantes et vivent des aventures palpitantes. Leurs exploits et leurs pouvoirs n'ont rien à envier à ceux des dieux.
Cette anthologie nous mène à la rencontre de 25 déesses des mythologies grecque et égyptienne, mais aussi celtique, japonaise, africaine, hawaïenne... Certaines ont été oubliées, d'autres sont encore aujourd'hui vénérées.
Rappeler qu'un dieu sur deux est une déesse c'est porter un regard neuf sur les mythologies des peuples du monde entier. C'est aussi découvrir des récits inspirants, très documentés et magnifiquement illustrés.
Un véritable livre de chevet pour se plonger à chaque lecture dans une nouvelle aventure et découvrir les mythologies du monde !
Un documentaire captivant sur les mythologies du monde entier, dès 7 ans !
Un tour d'horizon de différentes professions à partir de l'observation des objets qui se cachent au fond des poches de ceux qui les exercent.
Paris, 1920. Des gloussements derrière les rideaux. Un grincement dans la salle des machines. Un chuchotement parmi les costumes. Et si des fantômes avaient envahi l'Opéra ? Sur les airs les plus connus, Jeanne mène l'enquête.
Archibald a remarqué que ce qu'il ressent change souvent, comme le ciel.Parfois, il y a comme un orage à l'intérieur ou des nuages gris, et puis le grand soleil revient.
Dans ce bon gros livre qui rassemble douze histoires de Zuza, on retrouve Zuza bien sûr, mais aussi son bon gros crocodile, qui (tel Hobbes le tigre de Calvin, tel Clochette la fée de Peter pan) accompagne et veille sur la petite fille. Il est tantôt ennemi, tantôt ami, doudou, gentleman, présentateur, souffleur, complice, consolateur ... Tantôt il ne fait que passer, tantôt il prend toute la place. Il nous fait rêver, ce crocodile. Nous voulons le même !
Joann Sfar - Coco - Mana Neyestani - Catel - Pascal Rabaté - Patricia Bolanos - Paco Roca - Bahareh Akrami - Hippolyte - Shabnam Adiban - Lewis Trondheim - Deloupy - Touka Neyestani - Bee - Winshluss - Nicolas Wild - Hamoun Femme, vie, liberté : avoir vingt ans en Iran et mourir pour le droit des femmes.
Le 16 septembre 2022, en Iran, Mahsa Amini succombe aux coups de la police des moeurs parce qu'elle n'avait pas bien porté son voile. Son décès soulève une vague de protestations dans l'ensemble du pays, qui se transforme en un mouvement féministe sans précédent.
Marjane Satrapi a réuni trois spécialistes : Farid Vahid, politologue, Jean-Pierre Perrin, grand reporter, Abbas Milani, historien, et dix-sept des plus grands talents de la bande dessinée pour raconter cet évenement majeur pour l'Iran, et pour nous toutes et nous tous.
Sur la plage de La Havane, Iván, écrivain frustré, a recueilli les confidences d'un homme mystérieux, promenant deux lévriers barzoï. L'inconnu semblait connaître intimement Ramón Mercader, l'assassin de Trotski. Des années plus tard, Iván s'empare de cette rencontre : il retrace les trajectoires de Trotski et de Ramón, depuis la Révolution russe jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico...
Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s'aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur ces jeunes gens.
Ils étaient huit amis soudés depuis la fin du lycée. Certains vont disparaître, certains vont rester, certains vont partir. Des personnages magnifiques, subtils et attachants, soumis au suspense permanent qu'est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des trahisons.
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j'ai lu que le Centre d'éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d'abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés.Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manquait à l'appel.
Je me suis glissé dans sa peau et c'est son histoire que je raconte. Celle d'un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d'un fauve né sans amour, d'un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » S.C.
Jules Bonneau, surnommé le Caïd, la Teigne, ou encore l'Enragé, est "colon" à la colonie pénitentiaire de Belle-Ile où l'on "redresse" les enfants "délinquants". La violence règne, de la part des gardiens, entre jeunes même ; les maltraitances physiques et verbales sont légion. Quand, en 1932, un mutinerie éclate, 56 jeunes s'évadent. Tous sont repris, sauf un.
Sur un thème qui lui est cher, Sorj Chalandon nous offre ici un récit sombre et lumineux à la fois, avec la grande humanité qui le caractérise. Vous n'en sortirez pas indemne...
2016. La Havane reçoit Barack Obama, les Rolling Stones et un défilé Chanel. L'effervescence dans l'île est à son comble. Les touristes arrivent en masse. Mario Conde, ancien flic devenu bouquiniste, toujours sceptique et ironique, pense que, comme tous les ouragans tropicaux qui traversent l'île, celui-ci aussi va s'en aller sans que rien n'ait changé.
La police débordée fait appel à lui pour mener une enquête sur le meurtre d'un haut fonctionnaire de la culture de la Révolution, censeur impitoyable. Tous les artistes dont il a brisé la vie sont des coupables potentiels et Conde a peur de se sentir plus proche des meurtriers que du mort...
Sur la machine à écrire de Mario Conde, un texte prend forme : en 1910, la comète de Halley menace la Terre et un autre ouragan tropical s'abat sur La Havane : une guerre entre des proxénètes français et cubains, avec à la tête de ces derniers Alberto Yarini, un fils de très bonne famille et tenancier de bordel prêt à devenir président de la toute nouvelle République de Cuba.
Le présent et le passé ont et auront toujours des liens insoupçonnés.
Pour sa dixième enquête de Mario Conde, Leonardo Padura écrit un grand roman plein d'humour et de mélancolie, un voyage éblouissant dans le temps et dans l'histoire.
« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur ».
Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Polina en URSS, Pauline à Saint-Étienne. Elle se dédouble. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums. Il lui faudra tenir sa langue sans trahir ni oublier.
« J'entends par western un endroit de l'existence où l'on va jouer sa vie sur une décision. » C'est à cette éternelle logique de l'Ouest que se rend Alexis Zagner, « la gueule du siècle », poussé par l'intuition d'un danger. Comédien renommé qui devait incarner Dom Juan, il abandonne brusquement le rôle mythique et quitte la ville à la façon des cow-boys - ceux-là qui craignent la loi et cherchent à fondre leur peur dans le désert.Qu'a-t-il fait pour redouter l'époque qui l'a pourtant consacré ? Et qu'espère-t-il découvrir à l'ouest du pays ?Pas cette femme, Aurore, qui l'arrête en pleine cavale et semble n'avoir rien de mieux à faire que retenir le fuyard et percer son secret.Tandis que dans le sillage d'Alexis se lève une tempête médiatique, un face à face sensuel s'engage entre ces deux exilés revenus de tout, et surtout de l'amour, qui les désarme et les effraie.Dans ce roman galopant porté par une écriture éblouissante, Maria Pourchet livre, avec un sens de l'humour à la mesure de son sens du tragique, une profonde réflexion sur notre époque, sa violence, sa vulnérabilité, ses rapports difficiles à la liberté et la place qu'elle peut encore laisser au langage amoureux.
« Je veux lui raconter des histoires avec de la terre, des racines profondes et des cris d'animaux. Des paroles d'estuaires. Des phrases tressées comme des joncs, des paniers de fleurs fraîches qui soignent nos ventres lourds et nos coeurs secs. Des reverdies. Des verts pluriels, fragiles, exubérants, cosmopolites. Des récits qui décentrent et dépolluent. Je t'écris ça sur mon téléphone dans un message sans ponctuation, appuyée contre l'évier, les doigts encore pleins de savon. » Louise tombe amoureuse d'un homme et d'une couleur en même temps. Dans sa quête obsessionnelle pour libérer le vert des slogans publicitaires, elle attrape au vol les petites lumières du quotidien et passe au sécateur les âpretés d'une vie de femme. Des accords lancés sur nos corps vieillissants, le désir, le vivant, les séparations, l'amour persévérant. Une bouffée de verdure et de littérature pour habiter le monde avec audace.
La reverdie c'est ce qui qualifie, en ancien français, "une oeuvre qui chante à la fois le retour des beaux jours, le plaisir qui s'en dégage et la naissance du sentiment amoureux". Un livre où il est question du vert bien sûr, de la nature évidemment, d'une femme amoureuse, d'un livre-cabane construit comme un refuge, de littérature et d'amour des livres. Tout ça ? Oui tout ça, et plus encore. Un petit bijou... Un bijou vert bien sûr, agate ou émeraude !
« Je sais seulement que cela fut. Que ces deux bouches un jour de printemps s'embrassèrent. Que ces deux corps se prirent. Je sais que Malusci et cette femme s'aimèrent, mot dont je ne peux dire exactement quelle valeur il faut lui donner ici, mais qui dans tous les cas convient, puisque s'aimer cela peut être mille choses, même coucher simplement dans une grange, sans autre transport ni tendresse que la fulgurance d'un désir éphémère, l'éclair d'un plaisir suraigu, dont tout indique que Malusci et cette femme gardèrent longtemps le souvenir. Je sais que de ce plaisir naquit un enfant, qui vit toujours, là-bas, près du lac. Et que ce livre est comme un livre vers lui. »
Les années 1990, au coeur des terres russes.
Depuis sa vive altercation avec Slava, Lavrine n'a pas donné signe de vie.
Si ce dernier s'avère introuvable, c'est qu'il a été abandonné par Troubetskoï dans un patelin loin de tout, amputé de deux doigts et sans le sou.
Embourbé dans sa solitude, Lavrine est l'ombre de lui-même. S'il parvient, pour survivre, à embobiner les bonnes âmes qui lui offrent de l'aide, le coeur n'y est plus. Il a perdu l'appétit du gain et de l'escroquerie qui toujours lui ont tenu lieu de raison de vivre... Trouvera-t-il, dans ces errements et les eaux troubles du doute le souffle qui lui manque pour qu'enfin, il se révèle à lui-même ?
Quant à Slava, il entretient avec plus de zèle et d'assiduité sa passion clandestine avec Nina que la conclusion des transactions qu'il a initiées avec Troubetskoï afin de sauver la mine. C'est qu'il doit redoubler d'ingéniosité pour éviter qu'Arkady, le fiancé de son impétueuse amante, ne découvre leur romance...
Deuxième tome de la trilogie tragi-comique de Pierre-Henry Gomont, dans laquelle l'auteur dépeint, avec la verve et le talent qui lui sont propres, le destin cabossé de ce duo slave, bigarré et attachant.
Traduction révisée
Un fils apprend au téléphone le décès de son père. Ils s'étaient éloignés : un malentendu, des drames puis des non-dits, et la distance désormais infranchissable.
Maintenant que l'absence a remplacé le silence, le fils revient à Trappes, le quartier de son enfance, pour veiller avec ses soeurs la dépouille du défunt et trier ses affaires. Tandis qu'il débarrasse l'appartement, il découvre une enveloppe épaisse contenant quantité de cassettes audio, chacune datée et portant un nom de lieu. Il en écoute une et entend la voix de son père qui s'adresse à son propre père resté au Maroc. Il y raconte sa vie en France, année après année. Notre narrateur décide alors de partir sur les traces de ce taiseux dont la voix semble comme resurgir du passé. Le nord de la France, les mines de charbon des Trente Glorieuses, les usines d'Aubervilliers et de Besançon, les maraîchages et les camps de harkis en Camargue : le fils entend l'histoire de son père et le sens de ses silences.
Le narrateur est un musicien connu qui voyage beaucoup et est très distant de sa famille. Pourtant, lorsque son père décède, il rentre à Trappes pour trier les affaires de cet homme sombre et silencieux dont il s'était éloigné. Il découvre alors des cassettes audio sur lesquelles son père s'était enregistré tout au long de sa vie depuis son départ du Maroc. Il y raconte son arrivée en France, son travail dans les usines et les mines, ses difficultés et ses secrets.
Avec la voix jeune et pleine d'espoirs de son père, le fils va prendre conscience du poids des silences. C'est un bel hommage aux sacrifices des pères immigrés.